(Supplément) Les secrets et les mystères des œuvres d'art
Les secrets et les mystères des œuvres d'art
Pour commencer voici (en premier) une toile de Pietro Prugino, un peintre italien(1448/1523) dit Le Pérugin. Il a illustré ici la Remise des clés par Jésus à St Pierre. Cette scène est donc censée se dérouler au premier siècle. Cette fresque fait partie de la chapelle Sixtine.
Si ce passage n'est ni biblique ni apostolique il évoque toutefois quelque chose d'important ou une réunion ou une union importante et montre des personnages de pays et d'époques différents. C'est donc un pacte final et la remise des clefs à celui qui excercera le pouvoir suprême. Mais est-ce au sein du monothéisme ?
Une fois de plus les anachronismes sont frappants puisque nous y voyons des personnages de l'époque médiévale et du début de la dite ère chrétienne. Ce qui veut dire qu'au moins plus de 1000 ans les sépareraient. Ce qui ne colle pas. De même plusieurs femmes sont présentes.
Alors pourquoi ces nombreux peintres de la Renaissance font-ils ce mélange d'époques si ce n'est pour dire quelque chose, laisser un message et évoquer une période précise ? Imaginons qu'un artiste d'aujourd'hui immortalise un sommet du G8 ou du G20 et qu'il dessine sur sa toile les chefs d'Etats actuels avec des personnages du XVIIIe siècle ou médiévaux ? Quel sens cela aurait-il ? Aucun.
clic image.
Toujours du même artiste "l'Adoration des Mages" Galerie des Offices, Florence. Perugino en réalisera plusieurs sur ce sujet
Ce roi Mage n'a pas grand chose de masculin dans sa pose ni dans cette tenue qui ressemble plus à celle d'un Page. Son air laisse plutôt penser qu'il est devenu un obligé malgré sa couronne. Mais le plus surprenant reste cette immense cicatrice sur sa jambe gauche qui laisse supposer que cette marque peut symboliser une amputation intérieure, une douleur(cicatrice)du côté gauche. Tout comme ses bottes, qui n'en sont pas, sont étranges.
clic image. La même scène des Mages par Sandro Botticelli.
clic pour agrandir : La Force de Sandro Botticelli. T(h)émis Deésse de la Justice. Tous les palais de Justice ont en façade cette déesse (et d'autres) qui rend une justice aveugle. Le dôme du Capitole à Washington est surmonté d'une déesse romaine (qui a perdu son pouvoir) face à l'érection de l'Obélisque. La Liberté est une Femme mais qui sera mise dans les eaux et non posée sur la terre ferme
clic pour agrandir - Washington DC Capitole, Obélisque, Maison-Blanche et comparez avec le Vatican en fin d'article
Sandro Botticelli est un artiste qui aura une iconographie sublimant Vénus, la Vierge et les Femmes. Il ne représentera jamais non plus le pénis de l'enfant Jésus. Ses Toiles représentent parfois un même sujet mais pour un client différent, il sera donc traité de manière différente quand il ne sera pas personnel.
Comme pour tous les artistes certaines sont autographes et d'autres lui sont attribuées. Dans le second cas on peut faire dire ce que l'on veut à l'artiste.
Il semble également que les titres donnés à de nombreuses toiles ne correspondent pas au message ni à la description de la scène. Beaucoup aussi serviront à illustrer le récit biblique sans pourtant s'y adapter.
Quant aux descriptions qui sont données par Wikipédia elles sont souvent sans aucun rapport avec la scène illustrée et parfois stupides. Il est également possible que des tableaux aient été retouchés après la mort de l'artiste.
Sandro Botticelli met en scène ci-dessous un cavalier qui tue la femme ou la vierge qui se refuse à lui et par qui il a été éconduit. Voici la version officielle de cette commande : Wikipédia : La tableau fait partie d'une série de quatre panneaux probablement destinés à la tête d'un lit nuptial ou à la décoration pour un cassone, sur commande de Laurent le Magnifique afin de faire un cadeau nuptial à Giannozzo Pucci et Lucrezia Bini
Nastagio degli Onesti est un noble de Ravenne devenu très riche suite à la mort de son père et de son oncle. Il tombe amoureux d'une jeune fille d'une famille encore plus noble, la fille de Paolo Traversari. Afin d'attirer son attention, Nastagio commence à dépenser son argent en banquets et fêtes organisées à son intention mais la jeune fille ne répond pas positivement à l'amour de Nastagio, et le repousse avec une particulière brutalité et cruauté. Pour ce motif, Nastagio fait part de son intention de mettre fin à ses jours, de la haïr ou de l'oublier sans néanmoins pouvoir mettre en acte ses intentions suite.
Il faut agrandir les images pour regarder que le cavalier passe d'une femme à un homme en arrivant au troisième panneau lors de la cène. Et comprendre qu'il y a deux scènes, une genèse et celle d'un massacre
Clic images : L'Histoire de Nastagio degli Onesti (deuxième épisode « la chasse infernale »)
Ci-dessous regardez chaque détail comme le nombre d'hommes et de femmes, les symboles sur les arbres, de quel côté se trouve la forteresse qui s'avance dans l'eau et qui évoque une puissance face aux tentes qui sont de l'autre côté, les eaux, le navire et le mont en érection derrière. Les chiens représentent l'animalité qui va dévorer la "divinité" ou la pureté etc. Les détails et les symboles sont trop nombreux pour tous les décrire
Ci-dessous vous avez 9 femmes à gauche, dont une qui tourne le dos et qui tend la main sans doute à la Vierge, et 11 hommes à droite dont un qui semble être le Christ, donc en mutation, et deux fois 4 serviteurs, soit 8, ou huit mutations qui sont liées à la nourriture et au changement de régime protéique. C'est un 11/9 ou un effondrement pour reconstruire un ordre nouveau. Au fond l'Arche d'Alliance
Détails des Têtes côté des femmes et en 3 des hommes
Le drapeau Corse avec la Tête de Maure (ou la Tête de Mort, soit l'étape qui conduira à la mortalité)
Revenons à cette scène. Ici Sandro Botticelli plante le décor dans un magnifique temple qui a été détruit et dans une ruine au milieu de laquelle a été édifiée une pauvre demeure qui repose cependant sur un double pan du côté gauche qui, lui, est resté debout et bien solide. Sur la droite au fond encore une montagne qui évoque le sein de la Femme dans un paysage désolé et désertique. Sans doute ce temple en ruine est-il celui de la Grande Déesse qui symbolise également un temple intérieur qui s'est effondré mais qui garde en son coeur l'Origine indestructible.
Les détails sont toujours importants et très nombreux. Sur cette partie ci-dessus nous voyons ce qui semble être une femme nippone et un homme peut-être de la dynastie Moghol ( mongolo-indo-persane) et à gauche un couple qui n'a nullement une tenue du premier siècle. Ce qui veut dire que l'Asie reste indépendante. Dans cette scène des femmes ou des reines sont également présentes, au moins 5, et 6 avec Marie.
Le personnage central en rouge porte une écharpe en hermine, et une couronne est déposée entre lui et la Femme, peut-être est-ce le symbole d'une reine déchue (ou de reines déchues) et un homme qui lui vole sans doute ses attributs royaux. Les mains ne semblent pas lui appartenir.
L'Hermine fait en premier partie de l'Héraldique de Bretagne. L'Ordre de l'Hermine aurait été créé en 1381 par le Duc de Bretagne. Il sera considéré comme l'un des plus anciens parmi les ordres militaires et honorifiques d'Europe.
Toutefois en étudiant ces scènes, surtout celle de Botticelli ici, qui s'est représenté à droite de la toile, nous remarquons que la majorité des personnages ne regarde pas du tout le nouveau-né et que l'artiste s'est dessiné des deux côtés à des âges différents et peut-être aussi en femme
.
Ici Sandro Botticelli a volontairement laissé les cheveux et le chapeau être communs aux deux personnages. Le profil féminin semble s'affaisser et le masculin s'affirmer. Deux membres du clergé avec des cheveux courts les encadrent. Les cheveux courts marquent de toutes évidences un pouvoir différent .
La Tentation par Sandro Botticelli. 6 Femmes, trois à gauche, une au centre et deux à droite. Ce qui donnera deux lignées différentes avec à gauche les parthénogéniques non sexuées et un homme qui n'est pas séparé de sa source, et à droite une femme aux bras d'écailles, une femme sexuée et un satyre qui la prend. 6 femmes plus l'ange donne le 7 ou l'âge d'or
Source Wikipédia : Page sur le Plafond de la Sixtine / clic image
Illustration de Michel-Ange se représentant en train de peindre à la chapelle Sixtine.
Belle cambrure, beau ventre et beau triangle tête en bas !
clic pour agrandir source
L' Homme anatomique : Les Très Riches Heures du duc de Berry. En couverture une Femme de dos et de face une femme androgyne ou masculine. XV e
Enluminure de la Tentation d'Adam et Ève - à côté celle peu connue de Notre-Dame -et en dernier l'officielle biblique de Lucas Cranach l'Ancien 1533. Un siècle avant les artistes peignaient une Tentation bien différente
Clic image : Les Trois Grâces par Raphaël 1504-1505
L'Ève parthénogénique
source L'originalité de l'Écriture est qu'elle combine la pensée grecque et la pensée hébraïque, et que le Nouveau Testament lui-même est écrit dans un grec pétri de sémitismes. Le terme hébreu traduit dans le Nouveau Testament par charis est chén, que l'on retrouve dans le nom propre Jochanân – qui a donné Johann en allemand, John en anglais et Jean en français – et qui signifie « JHVH, le Seigneur, fait grâce » (cf. Jér., XL, 15 ; XLI, 11, etc.). Grâce n'est pas loin de Grèce
Botticelli ci-dessous : Retour de Judith à Béthulie, Judith quittant la tente d'Holopherne
Description de Wikipédia : « Elle s'avança alors vers la traverse du lit proche de la tête d'Holopherne, en détacha son cimeterre, puis s'approchant de la couche elle saisit la chevelure de l'homme et dit : « Rends-moi forte en ce jour, Seigneur, Dieu d'Israël ! ». Par deux fois elle le frappa au cou, de toute sa force, et détacha sa tête. Elle fit ensuite rouler le corps loin du lit et enleva la draperie des colonnes. Peu après elle sortit et donna la tête d'Holopherne à sa servante, qui la mit dans la besace à vivres, et toutes deux sortirent du camp comme elles avaient coutume de le faire pour aller prier. Une fois le camp traversé elles contournèrent le ravin, gravirent la pente de Béthulie et parvinrent aux portes. »
l'épisode biblique décrit dans le livre deutérocanonique et apocryphe de Judith, et l'assassinat du général assyrien Holopherne par une jeune et belle veuve juive, Judith.
Wikipédia se gardera bien de préciser que Judit est enceinte. Ces panneaux n'ont pas à être reliés avec les juifs et décrivent que Judit, Ève ou Vénus-Lucifer (Race) refuse son côté masculin en lui coupant la tête. Elle enfante ainsi encore par parthénogenèse. Le second montre qu'une autre femme, plus typée, et qui marchait dans ses pas acceptera de porter sur son côté droit ce principe masculin qui engendrera l'homme, la vieillesse et la mort.
Pour conclure il est clair que nous retrouverons dans la majorité de l'iconographie cette genèse, mais de manière cachée.
Fresques vaticanes : LA SEPARATION DE LA LUMIERE ET DES TENEBRES. Les Ténèbres sont la Femme. Dieu ou Yahveh à un visage, regardez sa trachée et le reste. Pourquoi les filles ont-elles de robes roses ?
Dieu source ici
Création de la Lune et du Soleil
Découverte du Vatican ici
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