Lundi matin la France apprendra qu'elle est très gravement menacée comme jamais elle ne l'avait été par l'autoproclamé Etat islamique. Toutes les chaînes commenteront ces menaces et les sempiternels experts stipendiés viendront les accréditer et les pérenniser avec des arguments toujours aussi creux.
On se demande d'ailleurs comment des centaines de djihadistes peuvent narguer une superpuissance comme celle américaine qui a de nombreuses bases militaires dans l'ensemble de ces pays, et celles israéliennes. Des trilliards de dollars seraient ainsi dépensés chaque années pour échouer face à des groupuscules sous-armés et les nouvelles technologies seraient elles aussi totalement inutiles ?. C'est quand même ce que l'on veut nous expliquer. Les superpuissance seraient donc, à les écouter, terriblement impuissantes et surtout inutiles.
Depuis les États-Unis et des membres du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahrein, Emirats arabes unis, Jordanie et Qatar) ont bombardé des objectifs terroristes en Syrie. Ce qui signifie une destruction de la Syrie et de l'Iraq. Le complexe militaro-industriel peut donc se réjouir une nouvelle fois. Ce qui évoque également un accord de partage qui a échoué ou réussi ou un renversement de situation avec la Russie.
Canal + recevait ce jour là l’excellent comique, Hassen Chalghoumi, qui doit s’agiter chaque jour pour jouer à l’iman partout où il est invité, lui qui parle le français comme une chèvre maghrébine. Il était convié pour commenter les menaces du dit État islamiste et ses incitations à tuer des citoyens français sur notre territoire mais aussi ceux européens, américains...mais pas ceux israéliens ni qataris.
«Tuez le mécréant qu'il soitcivil ou militaire»,
«Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen --en particulier les méchants et sales Français-- ou un Australien ou un Canadien, ou tout (...) citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l'État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière», a déclaré Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l'EI «Frappez sa tête avec une pierre, égorgez-le avec un couteau, écrasez-le avec votre voiture, jetez-le d'un lieu en hauteur, étranglez-le ou empoisonnez-le», «trancher la gorge» des défenseurs du régime du président Abdel Fattah al-Sisi.
La séquence est stupéfiante car à aucun moment la speakerine Natacha Polloni et son acolyte Jean-Michel Apathie ne mettrons en doute ces menaces et ne se poseront la question primordiale de savoir comment l'État peut commenter et divulguer de telles informations censées rester totalement secrètes. (ici à partir de 03:22)
Pourtant une question essentielle se pose : Comment un État peut-il terroriser à ce point le peuple français alors que ces informations devraient rester totalement secrètes pour éviter la panique, la peur, pour enquêter sur leur crédibilité dans la plus grande discrétion et remonter et infiltrer le réseau terroriste si besoin était ? Mais aussi pour éviter des tensions entre communautés, des émeutes et éviter de donner des idées à des jeunes déstructurés ou non structurés qui ne pensaient nullement jusqu'ici à commettre des meurtres.
Mais à force de leur en parler nos "représentants politiques" et les médias ne sont-ils pas d’excellents recruteurs et manipulateurs qui les y incitent pleinement ?. Quel nom donner alors à ces informations prédisant ces actes barbares ? Et que dire de ces dépêches abracadabrantes de familles entières et de gamines de 16 ans qui partiraient soi-disant rejoindre les djihadistes ? Qui peut croire que de simples personnes vivant dans un pays en paix partiraient rejoindre un pays à feu et à sang dans lequel les massacres de civils et les attentats sont pour ainsi dire quotidiens ? Sans oublier que les comptes sur les réseaux sociaux de ces terroristes ne sont jamais fermés ni même censurés alors que ceux de comiques le sont. Idem pour ceux qui dénoncent les pédocriminels. Toutefois ceux de ces derniers, qui sont des terroristes envers les enfants, ne le sont jamais non plus. Cherchez l'erreur ?
Ils viennent cependant de pondre un projet de loi anti-terroriste pour le Web. L'Etat pourra faire fermer n'importe quel site sans contrôle judiciaire ni décision de justice. Le problème est que nous savons que pour lui les terroristes ne sont que de simples opposants à qui il faut supprimer tous les moyens d'expression [1].
Aurait-il été possible que De Gaulle, Pompidou et même Chirac laissent circuler ce genre de menaces pour terroriser les Français ? NON JAMAIS. C'est même impensable.
Alors que cherche-t-on à faire ? N’est-ce pas du terrorisme que de terroriser une population en lui livrant des informations aussi anxiogènes ? N’est-ce pas suspect de le faire de la part d'un État en décomposition qui de surcroît est à la botte des puissances financières et militaires ? Car, en fin de compte, à qui profite ce terrorisme ? Certainement pas aux islamistes crédules et encore moins aux pays musulmans, enfin à leurs populations. La vérité est même l'inverse. Ces mercenaires islamistes vont permettre à l'Occident de concrétiser leur dessein impérialiste, colonialiste.
L’autre question est : Qui a permis à ces islamistes de créer ce soi-disant califat qui se trouverait à cheval sur la Syrie et l'Irak, qui les arment ? Qui a armé les terroristes contre la Syrie ou contre la Libye ? Qui a organisé également ces révolutions dites colorées ? L’Occident avec l'aide du comique héraut BHL pour annoncer et exhorter à la guerre.
Depuis la divulgation de ces menaces, qui sont d’une violence extrême, bien évidemment le dispositif Vigipirate est aujourd'hui opérationnel. Ainsi, il peut aussi servir à faire barrage aux nombreuses manifestations prévues comme celles des agriculteurs en colère ou des indépendantistes.
Le terrorisme est l'emploi de la terreur à des fins politiques. Mais celui-ci peut être verbal. Un discours peut contenir suffisamment de mots qui terrorisent pour pouvoir évoquer une des formes du Terrorisme. Mais associer les mots aux images est une nouvelle forme de terrorisme qui sert les états grâce aux employés serviles des médias qui les diffusent en les commentant sans jamais chercher à comprendre ce qui se cache derrière.
La divulgation et la diffusion d’informations et d'images anxiogènes peuvent ainsi être apparentées à une véritable forme de terrorisme. Nous sommes donc ici, et de toutes évidences, à l’opposé de la recherche d’apaisement et du sentiment de sécurité que des responsables politiques doivent s‘efforcer de maintenir.
Faire usage de la peur, pour contrôler des populations ou pour les induire en erreur, est également un vieux stratagème qui produisait encore hier les effets attendus. Et nous savons qu’un grand nombre d'organisations politiques ont recours au terrorisme sous ses différentes formes de violence pour faire avancer leur cause et conduire le troupeau là où il n‘aurait jamais été autrement. De plus, l'effet de stupeur tétanisent les adeptes de l'Information.

Si nous constatons aujourd’hui une réelle prise de conscience, la bonne nouvelle est que son volume est exponentiel car il croît à chaque instant.
Si les images et les dépêches présentées dans les JT sont de plus en plus barbares, sanguinaires et ultra-violentes afin de nous désigner ceux qui devront être absolument coupables, et dans le but de terroriser l‘opinion, la peur n’a toutefois plus la même emprise sur ses victimes. Mais le but ultime est de faire dévier le regard de l’opinion pour que celle-ci cesse de s’attaquer aux vrais coupables en lui montrant un leurre sur lequel elle va pouvoir s’acharner.
Le "terrorisme islamique" masque ainsi celui du capitalisme sioniste, celui de l’OTAN et de ses armées secrètes. Quoi qu'il en soit, en nombre de morts et de destruction massive de pays, ces islamistes, qui étrangement ouvrent systématiquement grande ouverte la porte à leurs pires ennemis, n'arriveront jamais à la cheville des précédents.
Si depuis des lustres chaque minute de nouvelles informations suspectes, délirantes, sophistes ou mensongères viennent effacer les précédentes leur contenu maintenant interroge le bon sens commun, et ce, malgré le fait que l‘opinion ait la faculté d’oublier vite, trop vite dit-on. Oui c’est vrai. Mais à force d’oublier le trop plein produit un état nauséeux et vomitif pour éviter l’overdose. Et aujourd’hui une opinion de plus en plus massive le rejette.
Ce phénomène du rejet et du doute résulte de la masse d’informations qui se superpose et qui s’entrechoque sans cesse avec violence et sans aucune cohérence. À tel point que l’information en perd tout son intérêt et son sens et que l’opinion se met alors à réfléchir avec pertinence à ce manque réel de pertinence. Ce qui est une grande avancée contrairement à celles involutives que l‘on tente de nous fourguer à coups de diktats et de dogmes qui sont propres aux lumières, depuis si longtemps éteintes, ou à celles en fin de vie ou de règne.
Nous constatons ainsi que les excès, qui sont systématiquement commis dans un plan qui se veut médiatiquement stratégique, produisent à la longue l’effet inverse en venant de plus en plus souvent détruire la crédibilité de ce dernier. Un exemple est celui qui se produit avec l’immense arnaque qu’est le réchauffement climatique - ici - jusqu’à sa dernière mobilisation mensongère à New York ou 400 000 personnes auraient soi-disant défilé avec le voyou AL Gore alors qu'en vérité leur nombre était somme toute très très infime.
Le doute est l’étape essentielle, celle qui permet de commencer à se remettre en question. Il permet d‘accepter une autre réalité pour ne plus avoir à être l‘esclave de ses certitudes. Nier ou croire sont d’ailleurs deux certitudes qui servent à faire du surplace, soit à entretenir une réalité qui nous a été imposée sans notre participation active, in fine que l'on s'impose à soi-même. Mais le plus difficile pour certains sera d’accepter d’avoir été de bons croyants, d’avoir mis une telle foi dans l’information quelle qu‘elle soit, d‘où qu‘elle vienne sous prétexte qu‘elle venait d‘une autorité établie. C’est pourquoi un certain nombre ne franchira sans doute jamais le pas de peur de se faire face et par peur de renier le connu pour lui préférer l‘inconnu. Pourtant l’inconnu est présent à chaque seconde de notre vie. Qui sait qu’il va devenir millionnaire, trébucher en sortant de chez lui, se tuer en descendant l’escalier ou mourir en montant dans une voiture ?
Chaque excès produit désormais dans la conscience collective et individuelle un doute ou un rejet. Et quand une certaine opinion accorde encore une once de crédibilité au Système, par peur de s’être fourvoyée elle-même, et surtout par crainte de l’inconnu si elle se mettait à le rejeter définitivement, néanmoins, le couteau qui déchirera le reste du voile est dorénavant à sa portée.