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La légalité du boycott des produits israéliens reconnue en France

Publié par Diatala sur 27 Novembre 2013, 10:03am

Catégories : #Actualités : Antisionisme - Sionisme- Israël-

bds.pngBoycotter les produits en provenance d’Israël est légal. La Cour de cassation a reconnu, mardi 19 novembre, la légalité de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) dont les militants sont régulièrement la cible de procès intentés par des organisations pro-israéliennes basées en France.

La plus haute juridiction française a rejeté les pourvois formés notamment par le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) et la Chambre de Commerce France-Israël contre Olivia Zémor, présidente d’EuroPalestine. Poursuivie pour avoir diffusé la vidéo d’une action dans l’hypermarché Carrefour d’Évry (Essonne) en 2009, elle avait été relaxée en 2011 puis en appel en 2012. La Cour de cassation a confirmé ce jugement.

À l’annonce de ce verdict, la campagne BDS France s’est réjoui « de cette nouvelle victoire juridique et appelle tous les citoyens de conscience à boycotter Israël, ses produits et ses institutions tant que ce pays ne respectera pas le droit international et les droits légitimes des Palestiniens, et puisque nos gouvernements ne prennent pas leurs responsabilités », rappelant la visite « scandaleuse » de François Hollande en Israël.

Elle appelle également la ministre de la Justice, Christiane Taubira, à abroger la circulaire Alliot-Marie émise en 2010 qui incite la justice française à poursuivre tout militant appelant au boycott d’Israël. Une pétition en ligne, lancée par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens (CNPJDPI), a d’ores et déjà recueilli plus de 3 000 signatures.

 


Israël veut pénétrer les marchés arabes avec des étiquettes « Made in Jordanie »

 

 

La Jordanie nous en fournit un nouvel exemple avec ce projet de zone industrielle à cheval sur le territoire jordanien et la Palestine occupée qui devrait permettre à des entreprises sionistes d’accéder [plus facilement] aux marchés arabes grâce à l’étiquette « fabriqué en Jordanie ».

 

La Jordanie est le premier pays arabe à avoir contrevenu au boycott des produits de l’entité sioniste institué par la Ligue Arabe, un boycott dont la portée s’est fortement atténuée même s’il reste une entrave à l’accès des entreprises sionistes aux marchés arabes.

Nous avons là la concrétisation de ce qu’annonçait en 1998 Gil Geiler dans son livre intitulé Du boycott à la coopération économique qui traite de l’évolution des relations économiques entre les États arabes et l’entité sioniste.

Les projets transfrontaliers se matérialisent, non entre les pays arabes – comme les Arabes auraient pu l’espérer – mais entre Israël et la Jordanie. Un parc industriel conjoint doit être établi le long de la frontière israélo-jordanienne qui donnera aux entreprises israéliennes la possibilité d’accéder aux marchés arabes puisque leurs produits porteront l’étiquette trompeuse « Made in Jordan ».

 

 

La presse israélienne rapporte que la zone industrielle – fruit du cerveau du ministre israélien de la coopération régionale, Silvan Shalom – sera soumis au gouvernement israélien pour approbation la semaine prochaine. Le parc industriel sera composé d’une section près du kibboutz Tirat Zvi du côté israélien, qui sera reliée par un pont sur le fleuve Jourdain à la section jordanienne.

Du côté jordanien, des installations industrielles seront construites par des entreprises israéliennes et jordaniennes, devraient employer jusqu’à 2 000 travailleurs jordaniens, tandis que la gestion, la logistique et le marketing seront installés du côté israélien.

Le coût estimatif du projet, baptisé Sha’ar Hayarden, ce qui signifie Porte de Jordanie, sera d’environ 180 millions de shekels (environ 50 millions de dollars).

Selon le quotidien israélien Yedioth Ahronoth, la Jordanie bénéficiera de l’augmentation des créations d’emploi, tandis qu’Israël fera d’énormes économies sur les coûts de main-d’œuvre en rémunérant les travailleurs avec des salaires relativement faibles (pas plus de 500 $ par mois côté jordanien). Mais plus important, les produits fabriqués dans cette zone seront estampillés du label « Made in Jordan » ce qui permettra aux entreprises israéliennes de vendre leurs produits dans les pays arabes.

Source : Le Grand Soir

 

 

 

 

 

 

 

 

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