Quand la médiocrité devient un passeport pour la réussite ; Quand les médiocres sont toujours sollicités au nom des habitudes et obtiennent ainsi, toujours plus de privilèges ; Quand les compétences et la loyauté deviennent des qualités secondaires qui disparaissent petit à petit pour laisser place à des comportements déloyaux et vils ; Quand l’intérêt personnel est supérieur à l’intérêt général ; Quand la solidarité devient un obstacle, une contrainte à des desseins égocentriques ; Quand l’allié devient un ennemi, par refus du partage et de l’union ; Quand les valeurs sont inversées au nom du soit disant, « Il faut être au dessus de tout cela » ; « Il faut passer outre » ; Et bien, nous acceptons de légitimer la médiocratie comme une valeur de reconnaissance et de réussite sociale.
Ce comportement autorise ceux qui ne sont pas à leur place et, qui en abusent toujours d’avantage, de continuer d’exercer une pression sournoise et insidieuse pour toujours paraître sans ne jamais être à la hauteur.
Personne ne faisant obstacle, définitivement à ces agissements, un boulevard s’ouvre pour permettre la réussite, là où tout naturellement, l’échec était assuré.
La société se leurre ; La résignation face aux abus et aux erreurs de casting est une plaie ouverte et purulente. Les privilèges indus, qu’ils soient pour un enfant ou un adulte, ne sont que les symptômes d’un laisser aller qui gangrène et sclérose notre devenir. Le sens du devoir, des responsabilités et du respect d’autrui, est sacrifié sur l’autel du politiquement incorrect, du familialement incorrect. La crainte des remises en question fabrique à la chaîne, une espèce de petits tortionnaires aux discours flatteurs et à la main assassine. La facilité sacralise ce qui devrait être combattu et éradiqué de nos mentalités.