Le Bien est-il inconnu de ceux qui font le mal ?

Publié par Diatala sur 13 Août 2013, 17:12pm

Catégories : #Aube de l'Humanité - Mystères

Le Yin a existé avant le Yang

Le dogme dualiste induit forcément une pensée et un comportement duales oscillant entre le bien et le mal ou boderline.

Cette régression a toutefois permis à certains depuis sa création de continuer de dominer et de régner : Diviser pour mieux régner. C’est donc principalement une doctrine politique qui a été mise en place initialement par des clergés qui contrôlaient le pouvoir spirituel et temporel. Sans parler de la tripartition : Corps, Âme, Esprit, ni de la trinité : Père, Fils, Saint-Esprit qui sont inclues dans ce dualisme qui symbolise ainsi un pentagramme.

L’Eglise et les religions patriarcales en séparant le corps de l’âme (mal = matière) (bien = esprit) ont coupé en deux l’unité qui était en nous. Ensuite un réquisitoire qui est identique à la pesée des âmes en Egypte, la Psychostasie, évalue la quantité de Bien et de mal post-mortem mais aussi ante-mortem de la personne. C'est ce système dual, justicier et totalement bipolaire qui forgera nos psychés et nos comportements sociaux.

L’anthropocentrisme qui était unifiant, ou le géocentrisme, devait ainsi absolument disparaître pour que l’humain s’atomise, qu’il se détache de lui-même afin que l’être fractal devienne une réalité.

Les spiritualités et les philosophies orientales sont identiques avec leurs chakras, leurs corps subtiles qui se trouveraient hors du corps et leurs énergies extérieures. Tout ceci n’apprend qu’à se désincarner en allant chercher à l’extérieur ce qui est à l’intérieur, à se diviser et à restreindre nos potentiels.

C’est chose faite avec l’héliocentrisme. Nous ne sommes plus rien. Mais nous voguerions les pieds posés sur une terre ridicule qui foncerait à 107 280 km/h dans une course folle autour du Soleil(150 de millions de km) tout en tournant sur elle-même à une vitesse de 1700 km/h dans un univers insondable, incognoscible. Un exploit ! Et ce, sans tomber dans un vide-plein, sans PV pour excès de vitesse, sans se prendre de plein fouet une autre planète ivre, qui se déplacerait encore plus vite que la nôtre, et sans foncer dans un trou noir lumineux géant. Un Miracle !

Quand au dualisme de Platon ou de Descartes, pour ne citer qu’eux, qui isole l’esprit en le désignant comme étant une substance immatérielle hors du cerveau, il en est de même. Cela se nomme aussi la dyade ou dyarchie : deux principes opposés et complémentaires.

Soit nous sommes composés de forces inconnues extérieures incontrôlables, soit nous sommes indivisibles tout en pouvant nous maîtriser et utiliser toutes nos énergies. Car pour parvenir à - être - ne faut-il pas être en premier - Entier -, soit la Monade ?

Le prophète Mani source wikipédia

Il est inutile de revenir sur la dite origine du dualisme manichéen qui émanerait de la Perse et qui sera combattue par l’Eglise qui en conservera pourtant tous les principes duales. Le marcionisme, plus intéressant, conduit malgré tout au même résultat puisque l’anthropolâtrie est dominante. A moins qu’il n’ait été falsifié, ce qui est possible.

La forme scolastique du dualisme, elle, sera la manière snobe des lettrés d’enraciner cette croyance en créant une soi-disant pensée holistique qui ne peut se passer de ces deux forces contraires pour arriver à expliquer que : Le tout ne peut s’exprimer harmonieusement que de cette manière duale.

Ce qui veut dire que le mal est nécessaire au bien et vice et versa. C’est donc donner au mal la possibilité de continuer de s’exprimer par raison opposable au bien et surtout de continuer de nuire par légitimité. Ce qui permet aussi au chaos d‘être nécessaire pour que l‘ordre s‘installe ensuite.

Pratique n’est-ce pas ! puisque l’entropie a toujours été le meilleur moyen d’imposer l’ordre dans les sociétés théocratiques et ensuite dans celles dites démocratiques, mais qui sont crypto-totalitaires.

Les dominateurs claniques, qui sont les créateurs de notre réalité, et non un quelconque dieu, ont instauré uniquement ce système de valeurs pour que le communs des mortels soit refréné dans sa liberté de conscience et d’actions. Et en le lui répétant ad libitum il finira par en faire une réalité, Sa réalité ; enfin pas tout le monde. Ce qui induit chez lui un trouble de l’identité permanent qui le fait naviguer entre deux valeurs opposées qui ne sont in fine que des idées reçues. Ce qui est nommé Âtman dans l’hindouisme, qui est le Soi supérieur ou le Je suis, n’existe plus.

Mais quelle valeur a ce système de valeurs ? Il a celle que chacun lui accorde. De plus comme chacun définit des degrés à atteindre, ou inutile à atteindre, il en devient non plus un système dual mais un catalogue de croyances polymorphes dans lequel la peur, la culpabilité, les superstitions, les certitudes et les jugements de valeurs deviennent dominants et un guide.

De l’uni nous sommes passés à un vilain patchwork. Mais, pour ceux qui le maintiennent en place, il n’a strictement aucune valeur à leurs yeux sauf celles d’interdire, de juger, de condamner, de déposséder et de pouvoir tuer en toute impunité.

La Dualité est ainsi devenue loi. Sans elle les guerres iniques impérialistes n’auraient plus d’alibi. L’inquisition n’aurait trouvé aucune sorcière ni hérétique à torturer et à assassiner, le Pentagone n’aurait pas instauré la « Guerre du bien contre le mal », Israël la sienne contre les Palestiniens, et les sbires européens auraient été incapables d’expliquer à leurs peuples les raisons qui les obligeaient à suivre comme des idiots leurs maîtres.

Alors est-il possible de définir le Bien et le mal sans risquer de se tromper et sans faire du scientisme ? Pourquoi serait-ce impossible ou interdit ?

Nous constatons dans nos sociétés matérielles que se sont les valeurs et le manque de valeurs qui affirment et infirment nos qualités et notre respectabilité. Or, la même valeur n’a pas le même sens pour chacun. Comme le bénéfice à retirer de celle-ci varie considérablement en fonction des attentes. La Noblesse pour certains est de sang, pour d'autres elle est une éthique. C’est donc déjà un premier handicap majeur.

Si pour une seule et même attitude il y a maintes interprétations et attentes possibles, comment ce système peut-il être juste et équilibré ? Et comment peut-il être encore être viable quand le Bien et le mal peuvent se retrouver dans la même case ?

Comme je l’avais déjà écrit, le Bien ne peut être que de nature neutre. Il n’est ainsi qu’une énergie unifiée. Ce qui veut dire qu’il n’est pas généré par des émotions, qu’il est hors des affects et qu’il ne peut donc en recevoir en retour. Et comme il est neutre, il ne peut en aucun cas avoir de polarité négative.

C’est donc un non-sens absolu de dire qu‘il a besoin du mal pour exister. Sauf pour ceux qui considèrent que faire le Bien est une de leurs vertus qui doit être reconnue et glorifiée. Mais dans ce cas ce n’est plus le Bien, ni même une vertu, mais un besoin de reconnaissance, le moyen de cacher de viles actions et/ou du narcissisme.

D’ailleurs le mot « Bien » devrait se nommer autrement. Surtout du fait qu’il a été considérablement dévoyé et sali. Et quand nous voyons que tous ces grands criminels, ces dites œuvres caritatives et les systèmes mafieux sont encouragés, félicités et honorés pour le soi-disant bien qu’ils font, qui n'est que l'incarnation du mal déguisé, cela devient évident. Mais son existence ou cette nature ne devrait même pas être nommé, ni même avoir une définition. Il devrait être innommé, le Sans-nom.

Alors le Bien est-il inconnu de ceux qui font le mal ? Et le mal ignore-t-il l’existence du Bien ?

Ce n’est pas envisageable. Ce dogme atavique dual des valeurs est imposé et entretenu par un système éducatif et didactique empirique, qu’il soit parental, familial, scolaire, marital, religieux et sociétal. Ce qui fait qu’il est strictement impossible d’ignorer la différence qui existe entre ces deux antagonismes, à moins d‘être abruti. Ensuite c’est le libre arbitre qui détermine ce que l’on accepte ou ce que l’on refuse de croire et de faire. Ceux qui font le mal, en faisant souffrir volontairement les autres, ont ainsi fait librement et délibérément le choix de le faire.

Cependant il y a des degrés dans le mal. Le plus élevé, ou le mal absolu, sera généré sans aucun état d’âme par des motivations précises et surtout contrôlées de sadisme, de luxure, cupides et malsaines qui vont nuire de façon intentionnelle aux autres pour obtenir une jouissance. Alors qu’à d’autres niveaux il sera inhérent aux ressentiments, donc pulsionnel, et de manière peu ou pas contrôlée du tout. Ce qui est un moindre mal.

Soleil blanc : Observé de l'espace le Soleil est blanc

Si le Bien est de nature neutre, le mal lui ne peut être qu’une polarité associée à une autre. Sinon il ne pourrait pas s’exprimer indéfiniment en se servant d'un opposé. Mais lequel ? Sans doute est-ce dans l’ego inférieur qui génère des émotions de basses fréquences que celui-ci se trouve.

Mais de manière plus commune il est souvent dit que ceux qui font le mal non pas d’âme ou de conscience, et qu’ainsi ils sont incapables de faire la différence entre le bien et le mal ou d‘accéder à la connaissance du bien. Est-ce crédible ? Oui s’ils sont des robots programmés uniquement en mode sadique. Mais ce n’est pas le cas, et ce, même s’ils sont capables maintenant, dit-on, de créer ce type de cybers.

L’humain qui fait le mal le fait obligatoirement par choix et par plaisir de le faire et par refus de s’auto-ordonnancer. Il n'y a dans ce cas aucune circonstance atténuante.

notre dame Toutefois il est possible que plusieurs races continuent de coexister malgré le métissage et que l’une d’entre elles, peu nombreuse, se soit perpétuée en transmettant des gènes activant la domination et la cruauté pour pouvoir continuer d’exister.

Pour conclure.

Pour trouver l’équilibre, l’harmonie, la santé et la longévité il est important de sortir de ce dualisme et de s’unifier dans la neutralité. Ce qui éviterait l’acidité importante que nous produisons qui est très néfaste. Ce qui empêcherait des décharges électriques et des courts-circuits et ce qui éviterait le parasitage de nos propres informations en n'ayant qu'un seul canal.

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