Dans les premiers jours d’octobre,
un nouveau scandale pharmaceutique est passé en éclair aux infos de Télématin sur la 2 : il s’agissait d’un trafic de médicaments périmés ou non autorisés vers des pays pauvres, perpétré par une
société d’import-export sous le couvert d’une branche de la Sécu. Un ré-étiquetage clandestin a ainsi permis d’écouler depuis quelque temps, nous dit-on, vers l’Afrique, l’Amérique du sud et
l’Asie, des stocks importants de produits dangereux pour un chiffre d’affaire, paraît-il de 20 millions d’Euros.
Mis à part le fait que cette pratique relève du crime contre l’humanité, et témoigne du profond mépris qu’ont les sphères du busines médical pour le genre humain, l’on pourrait croire que ce « fait divers » est un accident de parcours de la filière pharmaceutique. Croyez bien qu’il n’en est rien. Il y a 7 ans, j’avais déjà repris un dossier du Courrier International sur le même sujet, celui-ci ayant mis en évidence de gigantesques réseaux d’écoulement, après ré-étiquetage, de médicaments périmés ou retirés du marché car trop dangereux, vers les pays du tiers monde. Depuis, ces trafics criminels n’ont jamais cessé, profitant de la naïve ignorance des populations de l’hémisphère sud et de la corruption quasi systématique de leurs gouvernements respectifs. A l’époque, j’avais conseillé en conséquence de ne pas rapporter les vieux médicaments à la pharmacie, ainsi que cela était chaudement conseillé.
L’incroyable prouesse à notre époque, c’est que la pharmaco-chimie, en qualité de marchand de rêve, autoproclamée « sauveur de l’humanité et de la planète », arrive à faire acheter aux populations, souvent à prix d’or, leurs propres maladies, leur propre malheur, leur propre extermination. Oui, l’enfer, maintenant, ça se vend, en comprimés, en gélules, en injections, ou encore en vrac à la tonne pour les animaux et le sol, avec le label de garantie AMM – pour les initiés : « Autorisation de Mise à Mort ».
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