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La loi Pompidou-Rothschild du 3 janvier 1973

Source : http://www.nouvelordremondial.cc

 

La Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France (aussi appelée loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, et parfois, péjorativement, loi Rothschild, allusion au fait que Pompidou fut directeur général de la Banque Rothschild), est une loi votée en France sous l’impulsion de Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre de l’Économie et des Finances, sous la présidence de Georges Pompidou.

Cette loi accorde une indépendance accrue de la Banque de France vis-à-vis du pouvoir politique, notamment via son article 25 qui indique que « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. »

Cette loi modifie l’organisation de la Banque de France et renforce son indépendance vis-à-vis du Trésor Public. L’article 25 interdit en effet au Trésor Public d’emprunter directement à la Banque de France à un taux d’intérêt faible ou nul, comme il en avait jusqu’alors le droit. Les gouvernements français devront dès lors trouver d’autres sources de financement que la planche à billets, principalement en empruntant à des taux d’intérêts plus élevés aux banques privées ou encore par des emprunts nationaux. Cette loi empêche donc de mettre en œuvre des stratégies inflationnistes de type assouplissement quantitatif et empêche donc la dévaluation progressive de la monnaie corrélative à l’augmentation de l’endettement étatique.

Un emprunt national sera d’ailleurs émis juste après la création de cette loi. En 1973, Valéry Giscard d’Estaing met en place l’Emprunt Giscard, emprunt national à un taux d’intérêt de 7% indexé sur l’or qui sera particulièrement coûteux pour la France : les dévaluations successives du franc dans les années 1980, conjuguées à la montée des cours du métal précieux et un taux d’intérêt élevé, conduiront à ce que pour les 7,5 milliards de francs empruntés l’État dut rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs.

Interrogé en 2008, Valéry Giscard d’Estaing déclara que « La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j’étais ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s’agissait à l’époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu’il soit émis par une entité privée ou publique » et évitant ainsi « une situation d’inflation monétaire permanente« .

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