Syrie : Le gag de la semaine, surtout à ne pas manquer

Publié par Diatala sur 18 Septembre 2012, 12:24pm

Catégories : #Assad - Syrie- Médiamensonges

image - article du fiagaro.fr

Avant d’arriver à cette scène humoristique, l’émission du Grand Journal (des Nuls) débute en relatant un non-évènement, ou une pseudo manifestation, qui s’est déroulé devant l’ambassade des États-Unis.

Ce fait insignifiant et sans violence, sans doute commandité dans le but d’éveiller de nouveau la peur de l’islam dans les esprits crédules, en les détournant ainsi des vrais problèmes, a pourtant été diffusé et repris en boucle par tous les médias, et ce, au même titre qu‘un acte terroriste d‘envergure.

Ainsi les figurants habituels, ou experts stipendiés de l’in-expertise, se sont-ils rués une énième fois sur les plateaux pour commenter cette fois la venue de 5 barbus, ou de 5 intermittents des services secrets, et de 10 jeunes des banlieues qui étaient venus exprimer leur antiaméricanisme et prier devant l’ambassade US en signe de protestation suite à la diffusion d‘un film anti-islam.

Bien évidemment le très peu catholique imam de Drancy, Hassen Chalgoumi, était présent pour nous resservir son discours 100% américano-sioniste totalement éculé.

C’est vrai que l’homme est parfait pour desservir la communauté musulmane, car, non seulement il parle le français comme une vache tunisienne, soit de manière très approximative, ou feinte d’ailleurs, mais en plus il l’a l’air très peu éveillé. Un moyen de faire croire à l’opinion que les français musulmans ne maîtrisent pas notre langue et de leur envoyer une image caricaturale de ceux-ci. Pendant ce temps les sicaires détruisent l’Europe, pillent et saccagent la planète.

Mais le meilleur, après le rire si peu élégant de Daphné Bürki et ses blagues idiotes, se trouve être dans le Zapping de Canal à partir de 2,3 min, dans la seconde vidéo.

Nous y voyons deux gamins en pleine scène de guerre, l’un adossé très tranquillement au chambrant d’une porte, l’autre, dos au mur, totalement à découvert et qui balance un tir nourri à l’arme lourde sur ?… Et bien on ne sait pas. Peut-être est-ce sur un pigeon ? Peut-être est-ce sur un yéti égaré ou sur un dahu volant.

Quoi qu’il en soit, ce qui se trouve en face de cet enfant ne peut être ni un civil opposant armé, ni une armée de mercenaires dansant le tamouré kalachnikov au poing.

Cette scène, qui nous est pourtant présentée comme faisant partie des combats quotidiens, semble de toutes évidences une fiction ; certainement tournée en studio. Un pur moment à la BHL.

Un média-mensonge qui s’ajoute aux autres et qu’une certaine opinion avale pourtant sans se poser la moindre question.

Si la scène est risible, le plus drôle reste quand le réalisateur dit ’’Action’’ et que le père entre à son tour dans le champ de la caméra en se mettant lui aussi à tirer comme un malade sur cette cible. Une cible qui restera bien évidemment invisible pour le téléspectateur.

Alors, si cette scène est vraie, pourquoi le caméraman, qui prend quand même des risques énormes à filmer à découvert, et d’aussi près, ne nous montre-il pas la cible, ou tout du moins ce qu’il en reste après avoir reçu des centaines de balles dans le corps ? Après avoir vu le meurtre de Kadhafi et la pendaison de Saddam, cette pudeur ne colle pas.

Nous étions pourtant habitués à un peu plus de professionnalisme de la part des metteurs en scène des studios du Pentagone, d’Israël et de ceux du Qatar.

Sachant que le premier a engagé les meilleurs spécialistes d’Hollywood, pour tourner ses scènes de guerre et celles de ses révolutions civiles, on se demande si ces derniers sont assez payés pour en arriver à être aussi mauvais. Mais il est possible qu’ils se disent que, l’opinion publique et l’ensemble des speakers sont tellement stupides, qu’ils n’y verront que du feu. De ce fait nous avons également eu droit à d’anciennes images, celles-ci tournées il y a de cela plusieurs années pour les besoins d’une autre guerre. Et même le coup des armes chimiques a été resservi, et nombreux encore sont ceux qui y croient.

Mais face à de tels comportements certains ne vont-ils pas finir par donner raison aux dominants de l'ombre tellement le monde politique, médiatique et une certaine opinion sont incurables.