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Satanisme : Le sacrifice d'un enfant : l'ultime souillure

Publié par Diatala sur 16 Avril 2012, 13:49pm

Catégories : #Abus- Pédocriminalité- Violence- Prostitution

Le sacrifice d'un enfant : l'ultime souillure
Léon Michaux (Le Matin, 6 novembre 1999)
source : http://esaie.free.fr/niveau1/dutroux.htm#33

 

Pol Gossiaux est anthropologue à l'université de Liège et spécialiste reconnu de la sorcellerie. Il a étudié son évolution, la fascination qu'elle peut exercer, et les excès, phénoménaux, qu'elle peut engendrer auprès de ses adeptes.

 

C'est à la fin du XVIIIe siècle que le satanisme est devenu très littéraire; il est extraordinaire de constater à quel point la perception du diable par le peuple s'est différenciée de celle de l'Eglise. Il apparaît bien sûr comme un dieu maléfique, mais dont le recours n'est pas mauvais en soi, et peut-être bénéfique.

 

Mais quel intérêt trouve-t-on à « vouer son âme au diable » ?

Tout désigne en lui le pouvoir. Satan, c'est la volupté, la richesse, la concupiscence. On ne fait pas appel à Dieu pour avoir plus d'argent ou plus de femmes, mais bien à son contraire. Il évoque tout ce qui est de l'ordre du plaisir, tout ce que les gens cachent au tréfonds d'eux.

 

Mais « les démonistes » d'aujourd'hui n'ont plus rien à voir avec leurs prédécesseurs ?

La plupart des gens qui « s'initient » ne savent même plus de quoi il s'agit. Dans les véritables sectes, les membres se déclareraient sorciers ou prêtres. La plupart des cas s'apparentent plutôt à du folklore. Une envie de découvrir un autre monde, plus puissant, plus fort.

 

Mais pourquoi, et qui, peut être susceptible d'être attiré par ce genre de pratiques ?

 

Tous ceux pour qui une contrevaleur est devenue une valeur, même si elle transgresse tout. Lorsque la société ne garantit plus le bien-être, certains sont conduits au désespoir ou aux sectes. Quant à ceux que l'on retrouve dans ce genre de cérémonies, ils sortent de tous les milieux, sauf peut-être des classes ouvrières. Il y a une élite bien sûr, celle qui possède l'argent, mais également des milieux violents.

 

La violence, même sexuelle, est obligatoirement liée aux pratiques démonistes ?

Le crime ou le sexe ne sont pas nécessairement liés. Mais ils répondent d'un même mécanisme de transgression, la même logique de contre-éthique. Dans les seules messes noires scientifiquement décrites, tout est déjà décrit : la sexualité, le crime, la mise à mort, tout peut se mélanger. Mais l'influence de Léotaxile, auteur de la fin du siècle précédent, fut très importante. Il fait l'amalgame entre les anciens sorciers, la loge maçonnique et l'Eglise. Mais il établit aussi un lien étroit entre sexualité et meurtre, tel que l'on en parle aujourd'hui.

Le sacrifice humain fait donc partie intégrante de cet amalgame ?

Quand il s'agit d'une initiation importante, grave, le sacrifice devient fondamental. Les crimes peuvent être odieux, sodomie, pédophilie, zoophilie, l'ultime tabou, l'ultime secret, reste le meurtre. Tuer quelqu'un au sein d'un groupe, c'est obtenir de ses complices la certitude du secret.

Dans cette optique, le sacrifice d'un enfant revêt encore plus d'importance ?

Dans la tradition, le diable exige un sacrifice. Le sacrifice d'enfant, en principe non baptisé, est l'offrande la plus grande, puisque le diable reçoit alors un être sur lequel il possède une totale emprise. Il y a aussi, évidemment l'idée d'innocence bafouée. Ajoutez-y des crimes sexuels, et vous obtenez l'ultime offrande. L'ultime souillure.

OLIVIER VAN VAERENBERGH

Affaire Dutroux: Le Soir (Belgique) Mardi 24 décembre 1996 page 1/17/18


 

Affaire Dutroux, des faits, rien que des faits

 

Un pavé dans la figure. Je termine la lecture du pavé d'Anemie Bulté, Douglas De Coninck et Marie-Jeanne Van Heeswyck : "Les dossiers X, ce que la Belgique ne devait pas savoir sur l'affaire Dutroux" (Editions EPO 1999). Passionnant et effarant. Passionnant parce que la remise à plat, l'alignement sec et presque sans commentaires d'autant de faits - et rien que des faits - sur la criminalité pédophile en Belgique mettent de l'ordre dans nos idées et permettent un reclassement et une hiérarchisation des valeurs.

Effarant par l'horreur sans fioriture qui y est décrite et par la conscience que tant de ces faits nous sont arrivés truqués, tronqués, sciemment distillés pour établir une vérité officielle, la seule recevable. On sort de cette lecture KO debout, convaincu du véritable renversement sémantique qui s'est opéré depuis la Marche blanche avec de relecture en relecture des magistrats et enquêteurs fermant ou discréditant toutes les pistes ouvertes par Connerotte (NDLR: le juge chargé à l'origine du dossier Dutroux et qui en a été écarté pour des raisons obscures), dès lors qu'elles quittaient le cercle rapproché de Dutroux.

L'opinion commune échafaudée sur base de "fuites" sélectives voudrait aujourd'hui que l'hypothèse de réseaux pédophiles ne reposât que sur l'imagination, l'émotion, le fantasme ou la pure construction intellectuelle des obsédés du "grand complot".

Renversement dont l'ampleur apparaît au terme de la lecture : en réalité et de toute évidence, c'est pour réfuter l'existence de réseaux pédophiles qu'il faut ou de l'imagination ou une sollicitation intellectuelle très forte, orchestration des faits sur une partition préalable. il faut s'interroger sur les motivations de ceux qui défendent à tout prix - y compris à celui de la distorsion ou la falsification des faits - une vision socialement et politiquement très confortable de l'horreur vécue par trop d'enfants et de familles.
Ce qui est abracadabrant ce n'est pas d'examiner l'hypothèse de réseaux pédophiliques où seraient impliqués des "clients" fortunés et influents mais plutôt de nous présenter clé sur porte un casting de rêve. Le tout mû par un seul ressort dramatique : le hasard et les coïncidences, une masse de coïncidences.

 
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