Si une réforme des retraites s’impose, celle actuellement en cours ne correspond en rien à une justice sociale équitable. Qui doit payer ? Qui est gestionnaire des finances, des déficits et des largesses d’un Etat ? Est-ce l’ouvrier, le chômeur, le cadre, l’employé, le libéral, le patron de PME ou de PMI ?
Ce n’est pas non plus la dernière présidence qu'il faut seulement stigmatiser mais également l’accumulation des erreurs des précédentes gouvernances et de la souveraineté étatique qui a été vendue par les différents dirigeants sans l‘accord du peuple. Comme la privatisation des banques et des entreprises du secteur public et dernièrement le passage en force du Traité de Lisbonne et des nombreuses lois imposées par les dirigeants non élus de Bruxelles.
Il faut également que les parlementaires, grands donneurs de leçons, soient assujettis au même régime si ils souhaitent retrouver une once de crédibilité. Ils en deviennent ridicules et stupides aux yeux des Français en voulant préserver leurs petits intérêts personnels avant leur devoir envers la démocratie et l'exemplarité.
Depuis que les banques en 1973 sont tombées dans le domaine privé grâce à Giscard et qu’un pays ne peut plus émettre sa monnaie en empruntant celle-ci à taux zéro ou à taux faible pour ses investissements et ses politiques sociales, les intérêts demandés par ces banquiers voraces ne cessent d’augmenter en accroissant vertigineusement la dette des pays. C'est en étranglant les contribuables pour servir et enrichir une caste financière toujours plus avide de pouvoir et qui joue en rigolant avec de l’argent virtuel au détriment d’un système de justice et d’équilibre financier.
Qui gouverne réellement ? La Finance. Puisqu’un état endetté devient un état dominé par les intérêts des intérêts des intérêts de sa dette, donc, par un tiers étranger et privé et, ne pouvant plus s’affranchir de celle-ci il consent à toutes les exigences des bailleurs de fonds. Idem pour le commun des mortels qui disparait sous son endettement et qui n’est plus libre d’agir à sa guise. L'Etat et le lambda sont donc tous les deux à genoux et se voient dans l’obligation de suivre des injonctions pour tenter de surnager dans une tempête provoqué par le dieu du profit muni de son trident : intérêts - sanctions - obligations et, cerise sur l‘écueil, la noyade de l’endetté, la faillite en bout de course.
Alors cette oligarchie financière illégitime en démocratie ne doit-elle pas être mise à contribution et ensuite abolie afin que les dirigeants et les peuples soient soulagés de ces taux usuraires et suicidaires pour les nations, et d‘éviter ainsi que les non coupables ne soient condamnés à payer les intérêts des intérêts de la dette en étant privés de surcroit de leurs droits et libertés ? Les contribuables doivent-ils renflouer un système bancaire et financier PRIVE et pervers en s'appauvrissant de jour en jour pour les enrichir, eux, de jour en jour ? Mais à quel titre ?
Et puisque le grand Capital, préfère le chômage et les délocalisations, à l’augmentation des salaires et des emplois, ne doit-il pas reverser à ses producteurs de richesses et d’économie une partie de ses bénéfices ou des intérêts des intérêts de ses bénéfices pour en assurer leurs retraites ? Oui cela serait juste et équitable. Mais ce n’est pas au programme de ce nouvel ordre.
Sachant de plus qu’au nom du Nouvel Ordre Mondial et de ce mondialisme à face inhumaine les nouvelles technologies remplaceront définitivement l’huile de coude, donc l’humain, et cela dans l‘ensemble des secteurs, le chômage ne peut que s’accroitre et le travail des jeunes et des séniors se raréfier encore d‘avantage. C’est aussi simple que 2+2.
Sachant que la centralisation des pouvoirs s’accélère et se concentre dans quelque mains, que les délocalisations et le chômage de masse s’intensifient, que les salaires stagnent ou baissent, que le pouvoir d’achat diminue drastiquement, que le système financier est dédié aux puissants pour étrangler et contrôler cette même masse, que les Etats sombrent dans des déficits abyssaux en devenant des valets de Bruxelles et de puissances étrangères, comment cette réforme peut-elle apporter une réponse favorable, équitable et éthique dans un système mondial qui prive les peuples d’avenir et principalement de travail ? Le malthusianisme a trouvé depuis longtemps la réponse et elle sera appliquée si rien n'entrave sa mise en place.
Mais le pire amène le meilleur et le grand espoir réside dans le fait que, plus les peuples seront essorés et privés de leurs droits, de leurs libertés, d’aides et parfois d‘assistanat, plus leur conscience s’élargira et plus ils se libèreront de leurs chaînes et des boulets qui marquent leur domination.
Si tout est déjà prévu, principalement depuis le 11/9 pour circonscrire ou éradiquer un éveil et une révolution des consciences, rien n’indique que cette poignée de dominants avec ses sbires et ses nervis, armés jusqu’aux dents, arrive à sa fin. Car le bien ne triomphe-t-il pas toujours du mal.
Et pour lutter contre l’émigration la solution est des plus simples. Inutile de faire voter des lois de plus en plus sécuritaires qui pénalisent également les citoyens français eux-mêmes, par la mise en place de lois liberticides, inutile de diriger la peur envers des ethnies ou des religions minoritaires et d'instaurer une paranoïa, il suffit juste de cesser de piller les pays pauvres aux sous-sols riches, d'opter pour une politique de respect et de participation légale en accord avec la souveraineté des pays pour l’extraction de leurs ressources et non de continuer cette domination totale ou cette post-colonisation. Et enfin cesser de mettre en place des dictateurs qui brutalisent, massacrent et affament leur peuple afin que des entreprises privées étrangères se partagent sans risque les bénéfices de leur terre. Ainsi un jeune malien ne cherchera pas le soleil dans un pays qui s’enténèbre car il pourra jouir des bienfaits du soleil chez lui.
Vouloir régler les effets avant de traiter les causes pouvait être une action de bonne foi induite par l’urgence d’une situation non maîtrisée ou pas assez maîtrisée. Aujourd’hui continuer à s’attaquer aux effets, en ignorant toujours les causes, est une stratégie orchestrée contre les Peuples.
Vidéo d’une minute de Jacques Chirac, quasiment jamais vue, sur les vols perpétrés principalement en Afrique et celle à suivre d'Eric Cantonna nous donnant une solution pour nous sortir de cette crise.