Poussins broyés vivants. Abattoir Charal

Publié par Diatala sur 2 Septembre 2010, 17:50pm

Catégories : #Vivisection et Abattage

Nous savons que les hommes sont capables du pire et de massacrer leurs semblables et le vivant (des peuples, la flore, la faune et la nature) voire, aujourd’hui, avec la transgénèse de breveter ce vivant pour réaliser des profits de plus en plus substantiels grâce à de nouvelles découvertes issues de cellules souches et du génome engendrant déjà de véritables clones, des animaux transgéniques et, à terme, des chimères sous brevet de multinationales.

Mais l’Homme conservera-t-il demain la petite part d’humanité qui reste en lui ? Ceux qui vont visionner ces vidéos pourront légitimement se poser la question.

Pour satisfaire aux besoins alimentaires de la planète 45 milliards d’animaux sont abattus chaque année, 80% pour l’Occident et, d’ici dix ans, le nombre s’élèvera à 100 milliards. Par exemple, en France, 830 millions de poulets sont consommés par an. Et neuf milliards d’humains pourraient être nourris chaque année avec les aliments donnés à ces animaux. De plus, 20%de la population mondiale consomme 86% des ressources naturelles terrestres.

Si nos éleveurs et nos agriculteurs meurent, les uns après les autres, l’élevage sur-industriel de bovins et d’ovins, celui de l’aviculture et de la pisciculture eux se développent encore et encore de manière toujours exponentielle et frénétique avec la prolifération des OGM et sans doute le retour des farines animales. Le profit permanent et la productivité sans limite et sans morale sont devenus le syndrome schizophrénique ( perte de contact avec la réalité, activité délirante) d’une poignée d’individus prêts à tout pour amasser sans relâche des bénéfices toujours plus important au détriment du Règne humain et de celui de la nature.

Ici ces multinationales irresponsables enfreignent la Charte universelle des droits des animaux et deviennent les bourreaux d’un génocide animalier planétaire pour, officiellement, satisfaire aux pseudos besoins de leurs autres animaux bipèdes au langage articulé, principalement occidentaux.

Si les usines prennent soin, d’empaqueter leurs articles et de les manipuler avec précaution, afin de ne pas les abîmer, ces vidéos nous montrent que l’animal, être vivant ayant une conscience, a moins d’importance qu’un verre en pyrex ou qu’un paquet de lessive (carton endommagé refusé).

Des poussins mâles d’un jour sont broyés vivants, gazés ou mis dans des sacs et écrasés au bulldozeur. Les femelles, elles, sont débecquées à la naissance et vendues dans des élevages de ponte où elles ne verront jamais le jour et vivront souvent malades, difformes, infirmes et dans une cage qui leur assure à chacune la surface d’une feuille de papier A4. Idem pour les volailles de chair. Les autres races d’animaux connaissent également des sorts et des morts identiques et horribles.

Les hommes en arrivent à devenir des sous-bêtes plus cruels que le plus grand des animaux prédateurs qui ne consomme que la part nécessaire à sa survie.

Pour garantir, le rendement, la rapidité de croissance et la grosseur sont des facteurs primordiaux et des manipulations génétiques sont effectuées afin d’en assurer la continuité et la rentabilité constante.

Pour éviter les contaminations tout animal d’élevage est bourré d’antibiotiques et de vaccins. Mais cela n’empêche pas un taux élevé de mortalité et que des cadavres putréfiés de ces animaux restent au milieu du poulet que vous consommerez demain dans votre assiette.

De nombreuses questions éthiques se posent et doivent interpeller chacun d’entre nous sur ce système barbare, ces conditions monstrueuses d’élevage industriel et celles aussi monstrueuses de l’abattage des bêtes ainsi que sur notre mode vie et nos besoins alimentaires réels.

En mangeant des cadavres d’animaux à qui tous les instincts primordiaux ont été supprimés et qui vivent dans des conditions contraires à leur environnement naturel nous participons à la destruction inexorable des lois naturelles tout en devenant nous-mêmes du bétail qui se sclérose mentalement en sombrant dans un béotianisme irrécupérable.

Personnellement je suis végétarienne pour diverses raisons. Certaines sont que je refuse de participer à cette souffrance infligée aux animaux, à cette antinomie entre le respect de la Vie et ce consumérisme orgiaque, à cette surindustrialisation démente et ces massacres en chaîne d’animaux et à cette perte de raison collective. Certains parlent même d’une dette karmique que nous devrons payer un jour au règne animal.

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vidéo 1 - Poussins broyés et débecqués

vidéo 2 - Abattoir Charal

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