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Pédophilie et homosexualité

Publié par Diatala sur 15 Avril 2010, 16:37pm

Catégories : #Gender- Mariage homo- GPA- PMA

le-numero-deux-du-vatican-le-cardinal-tarcisio-bertone-4418.jpg Le Cardinal Tarcisio Bertone, numéro deux du Vatican, soulève un tollé général en déclarant à la presse "Nombre de psychologues, psychiatres ont démontré qu'il n'y a pas de relation entre célibat et pédophilie", et de rajouter "mais beaucoup d'autres ont démontré, et m'ont dit récemment, qu'il y a une relation entre homosexualité et pédophilie. C'est la vérité, c'est le problème". La curée médiatique est lancée sur la Curie romaine.

 

Le Cardinal Bertone serait-il entrain d‘avouer que l'Église regorge d‘homosexuels refoulés ou actifs, qui assouvissent leurs pulsions sur de jeunes enfants, seulement par facilité ? Veut-il dire que la corrélation est évidente puisqu’il ne s’agit  que de sodomites dans les deux cas ? Sans doute. L’Église a-t-elle peur d’assouplir ses dogmes et de voir ainsi fleurir des kyrielles de couples homosexuels sur le parvis de ses églises en implorant le mariage et le droit au Pacs ? Sans doute. Mais est-ce sacrilège ou offensant de se poser la question pour mieux y répondre ?

Dali

salvador-dali-07.jpgSi certains s’appuient sur le second Concile de Latran de 1139 pour dater l’obligation de célibat dans l’Église, d’autres la situe bien antérieurement à ce texte conciliaire en se référant au Concile d’Elvire du IV siècle et d’un canon de celui de Carthage de l’an 390 qui seraient les premiers à postuler pour l’abstinence complète dans le clergé chrétien. La dernière mouture fut imprimée dans le droit canonique après celui de Trente, en 1545, qui stipulait : « Celui qui décrète plus d’intérêt à l’état conjugal, contrairement à l’état de virginité dans le célibat, qu’il soit anathème». Oups ! Pas très chrétien tout ça !

Dionysos

dionysos2.jpgSans tomber dans une libération dionysiaque, évidemment, l’Église doit évoluer et s’adapter quelque peu au nouveau monde. Cette dernière a crée deux principes opposés, la sexualité et le sacerdoce. Sans renier entièrement ses propres dogmes, rien n’étant infrangible, dans ce bas monde, la dyarchie reste toujours possible et semble un des moyens de ré-oxygéner son corps avant que celui-ci ne s‘asphyxie complètement.

Saint Pierre

saint-Pierre.jpgS'il est dit que saint Pierre était marié, que Jésus l’était très certainement aussi, que d’autres apôtres du Christ, des papes, des évêques et des prêtes l’ont été également, en ayant de surcroit des enfants, et cela durant encore des siècles, à l’époque ces unions avec des femmes étaient donc admises et ne posaient aucun problème. Dieu n’était pas à ces époques le cocu cornu que semble dépeindre l’orthodoxie d’aujourd’hui, et cette infidélité blasphématoire aux yeux de l’Église catholique romaine semble pourtant bien être à ce jour une des nombreuses causes de ces actes pédophiles.

En tentant d’éradiquer la tentation par des décrets canoniques, l’Église a corrompu un nombre important des membres de son clergé ; et comme le sprituel et le temporel coexistaient ensemble, le but était d'empêcher les hommes de s'émanciper afin de les garder comme de bons esclaves dociles et obéissant à leurs maitres qui, de plus, léguaient leur fortune à l'Eglise n'ayant pas de descendance officielle.

 

000575.gifL’apostolat de la continence totale soulève donc un réel problème et nécessite aujourd’hui, au XXI siècle, une autre vison sacerdotale inhérente non pas au dogme religieux évolutif répressif, exercé dans le temps, mais en apposant cette fois, non pas pour nous un regard inquisiteur, mais en posant les bonnes questions et en accordant un autre regard sur la vie cléricale de ces hommes et de ces femmes qui ne sont in fine que des êtres mortels, et ce, afin d‘éviter qu’ils ne commettent pour certains d’entre eux des actes impardonnables.

N’est-il pourtant pas préférable, voire, essentiel, d’anticiper plutôt que de soigner, d‘agir sur les causes et non sur les effets ? Alors pourquoi l’Église refuse-t-elle de réadapter ses théories tout en continuant de faire croire à ses subordonnés et aux croyants que ses serviteurs ont été sacralisés et que leur pouvoir ne relèvent que du divin ?

Le célibat forcé n’est-il pas une simple règle disciplinaire éculée de nos jours ? Dans ce catholicisme latin, les biens successoraux enrichissant l’Eglise ne doivent-ils pas être abolis ?

D’autres questions se posent : doit-on continuer d’associer le célibat avec la continence totale en faisant naitre ainsi un profond sentiment de culpabilité et de dégout de lui-même celui dont le seul crime consistera à n'avoir qu'un domaine fantasmagorique ? Peut-on continuer avec des règles canoniques drastiques à empêcher que des enfants ne tombent aux mains de ces chasseurs de proies faibles et innocentes dans un milieu idoine que leur confère leur statut ? Ce refoulement et cette culpabilité conduisent parfois  et trop souvent à des pratiques inhumaines, à des comportements névrotiques, psychotiques et criminels, ?

Après Latran certains papes se sont quand même mariés en dérogeant ainsi à la loi et pour n’en citer que deux : Clément IV, 1265-1268, qui avait deux filles et Félix V, 1439-1449, qui avait un fils.

 Diable fresque

dieu_diable_peinture_contemporaine.gifIl semble évident que les dernières et très nombreuses affaires de pédophilie, ayant ébranlée l’Église, démontrent que le célibat n’accorde nullement le privilège de côtoyer un quelconque dieu, que l’abstinence obligée par un tiers ne fait pas naître pour autant la vertu morale ni la compassion envers autrui, et que les pensées libidineuses et les actes criminels peuvent exister dans n‘importe quel milieu.

La parénèse, qui est l’exhortation à la vertu, doit être un travail personnel volontaire et non un dogme érigé par une quelconque hiérarchie.

Mais la pédophilie est-elle inhérente à l’homosexualité et plus particulièrement chez les prêtres ? Qui connait la réponse ? Personne. Même si chacun peut avoir ses idées ou son analyse sur la question. Sigmund serait d’ailleurs ravi de participer aujourd’hui à ce débat afin de parachever sa thèse sur le sujet.

Quoiqu’il en soit l’Église a publiquement condamné l’homosexualité en taisant et en amnistiant en même temps les actes de pédophilie en son sein ; est-ce une démarche honnête, responsable et respectueuse du Credo (Je crois ) ? Que doit penser Dieu ! Il doit en être horrifié;-)))

Mais, pour en revenir aux pratiques sodomites, de très nombreux croyants et pratiquants, de diverses religions, en passant par des athées, considèrent toujours cette pratique comme étant contraire à la nature ou à la création et, de ce fait, ce cardinal ne prend guère de risques en liant les deux.

Enfer de Dante

enfer-de-Dante.jpgIl est évident que c’est l’homme qui impose à l’homme ses propres lois et qu'elles ne sont en rien divines, elles ne viennent ni de Dieu ou de son Fils. Il semble évident également que ces lois ont été édictées pour que l'obéissance et stricte obédience des hommes envers d’autres hommes soient respectées et que ces règles de domination ne soient jamais remises en cause, ou le moins possible, sous peine officiellement d‘être condamnés aux géhennes.

Constantin 1er

Constantin-I.jpgNous avons depuis Tertulien et Constantin de nombreux exemples d’insoumission et de représailles qui ont été sanglantes envers des gnostiques, des syncrétiques, envers le paganisme, lors de l’Inquisition, envers les Cathares et envers les Templiers pour démontrer, preuves à l‘appui, que seuls les hommes font la loi et la justice. Il n‘était pas concevable de refuser de se plier aux lois des hommes se réclamant de Dieu, même dans ce domaine très intime et privé de la spiritualité et des croyances.

Ces très nombreuses frustrations et cette domination constante peuvent évidemment conduire tout individu dominé à enfreindre la parole du dominant et ses lois. Ainsi, il n’est pas très catholique pour l’Église d’oublier que ses serviteurs sont avant tout et, en premier, des êtres humains, et ce, au même titre que ceux qui la composent. Les premiers n’ont pas décidé eux-mêmes de ce célibat virginal qui doit conduire également au dégoût des femmes, dites des souillées et des pécheresses sataniques.

sca0242.jpg«Tel est pris qui croyait prendre.» L’Église qui a passé son temps à discréditer et à avilir les femmes a fini par créer des homosexuels et des pédophiles. Ah c’est malin ! Mais surtout grave.

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Le message est que la vie apostolique, sacerdotale et la connaissance de Dieu ne seraient pas compatible avec une vie de famille et auprès d’une femme de chair et de sang.

Ces interdictions, ces anathèmes, ces condamnations, ces jugements, cette auto flagellation et cette repentance, qui se veut rédemptrice pour les archontes de Rome, sont certainement des facteurs qui troublent l’esprit des dominés et de ceux qui sont en quête d’une libération inavouée, donc douloureuse.

esclave-copie-1.jpgCette partie du mal-être, représentée ici par la frustration sexuelle, ouvre ainsi la boite de Pandore de ceux qui se consument par manque de liberté intelectuelle dans les geôles de leur croyance religieuse. Et, dans cette boite de Pandore, les jouets les plus accessibles et sur lesquels le transfert de domination peut s’effectuer facilement pour se libérer de ses propres dominants, et pour un plaisir jaculatoire, sont les enfants.

Le rapport dominant/dominé semble, à mon humble avis, une des premières réponses. Dans toutes nos sociétés, dites civilisées, la charge d’interdits, de privation d’activités intellectuelles et spirituelles indépendantes, qu’elles soient religieuses, constitutionnelles ou sociétales, conduit certains à transgresser criminellement ces obligations d’une manière libidineuse, dévoyée et perverse, ou pour d’autres, par la déprédation et la violence tellement le refoulement est fort et l'impuissance à se libérer pesante.

Ce carcan d’interdictions a un effet déstructurant chez celui qui n’a pas appris à murir, à s’émanciper, à s’autogérer, à s'interroger librement, à se libérer des dogmes, des normes et des clichés, et qui n’a pas réussi à trouver un véritable sens à sa vie dans les exigences qui lui sont imposées tous les jours. Alors le dominé domine les plus faibles que lui pour devenir dominant.

Mais doit-on vouloir excuser et chercher des circonstances atténuantes à des personnes qui possèdent comme tout le monde leur libre arbitre ? Car heureusement cette humanité est loin d’être entièrement  corrompue, perverse, criminelle et délinquante.

Ne dit-on pas « mieux vaut l’offrande que le sacrifice, mieux vaut le sacrifice que l’holocauste » Mais ici les enfants sacrificiels ne sont-il pas offerts par l'Église à ces hommes qu'elle a voulu diviniser ? Et l'holocauste, pour de telles pratiques, ne devrait-il pas être un signe fort du Vatican pour qu'il change ? 

saint-esprit_-holysprt.jpgMais celui qui n’écoute que l’autre peut-il s’écouter lui-même, est-il apte à pouvoir s‘entendre ? Celui qui n’a de cesse de se nourrir d’écritures et de discours est-il encore capable de se nourrir de sa propre Essence ? Celui qui cherche ailleurs, ce qu’il possède en lui, est-il capable de comprendre l’autre  et de concevoir une autre réalité ? Et celui qui suit aveuglement la loi des hommes peut-il découvrir la Loi de Dieu, du vrai Dieu qui est en lui et non dans le coeur d'une cathédrale ? La transsubstantiation, qui est la transformation d’une substance en une autre, sera-t-elle le fait que l’Homme arrive de nouveau à se diviniser  ?

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