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Laïcité : A la Demande de la Communauté Juive, Accord Secret du Chef de l'Etat Pour des Etudiants Juifs

Publié par Diatala sur 13 Avril 2011, 11:33am

Catégories : #Actualités : Antisionisme - Sionisme- Israël-

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C'est un fait exceptionnel dans l'histoire de l'éducation nationale. Sur demande de l'Elysée, quelques étudiants juifs pratiquants vont pouvoir passer dans la seconde quinzaine du mois d'avril les concours d'entrée à plusieurs grandes écoles, ceux des Mines, des Ponts, de Centrale et de Supélec, pour partie en dehors des sessions normales d'examen. Des sessions secrètes de nuit ont été prévues, avec un confinement préalable des candidats concernés plusieurs heures avant.

Alors que le chef de l'Etat, relayé par son ministre de l'intérieur Claude Guéant, orchestre depuis des semaines une campagne de stigmatisation ciblant les immigrés d'origine arabe, l'affaire que révèle Mediapart met en évidence que la défense de la laïcité, souvent avancée pour justifier cette politique, n'est en réalité qu'un prétexte. A preuve, le chef de l'Etat n'a pas le moindre scrupule à violer, quand il le veut, le principe de la laïcité.

L'organisation des concours aux grandes écoles suit un processus méticuleux, encadré par la loi et une jurisprudence fournie. Les dates sont choisies de telle sorte qu'elles ne chevauchent naturellement pas les jours fériés, qui recoupent notamment certaines fêtes de la religion catholique. Les organisateurs des concours doivent aussi fixer des dates qui ne chevauchent pas non plus ce qu'il est convenu d'appeler « les dates religieuses protégées ». En clair, chaque année, un arrêté ministériel établit un calendrier fixant les « autorisations d'absence pouvant être accordées à l'occasion des principales fêtes religieuses des différentes confessions ». Les examens publics ou les concours d'entrée aux grandes écoles n'ont donc jamais lieu à ces dates.

Pour l'année 2011, une circulaire en date du 2 décembre 2010, signée par le ministre du budget, François Baroin, et le secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique, Georges Tron, donne ces dates religieuses protégées, qu'il s'agisse des fêtes orthodoxes (6 et 19 janvier, 22 avril, 2 juin), des fêtes arméniennes (6 janvier, 3 mars, 24 avril), des fêtes musulmanes (15 février, 30 août, 6 novembre), des fêtes juives (8 et 9 juin, 29 et 30 septembre, 8 octobre) ou encore de la fête bouddhiste (17 mai).

C'est en quelque sorte le mode d'emploi d'une République laïque, mais tolérante : la vie publique est organisée de telle sorte que chacun puisse pratiquer un culte, s'il le souhaite.

Cette organisation est souvent contestée. Des candidats demandent des exemptions complémentaires mais butent à chaque fois sur une jurisprudence constante du Conseil d'Etat. Car la loi française est très claire. Elle est rappelée par une circulaire de 2004 sur la laïcité signée par François Fillon (il s'agit de la circulaire n°2004-084 du 18.5.2004, JO du 22.5.2004) qui édicte en particulier ceci :

« Des autorisations d'absence doivent pouvoir être accordées aux élèves pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec un jour de congé et dont les dates sont rappelées chaque année par une instruction publiée au B.O. En revanche, les demandes d'absence systématique ou prolongée doivent être refusées dès lors qu'elles sont incompatibles avec l'organisation de la scolarité. L'institution scolaire et universitaire, de son côté, doit prendre les dispositions [...]

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