L'éclairage d'Anne Sinclair sur "Welcome to New York"
Claude Lelouch à la sortie de l’avant-première à Cannes de "Welcome to New York" : « La performance de Depardieu est extraordinaire, un film très intéressant, allez le voir ! Il parle d’une chose importante et il fallait du culot pour faire ce film, donc j’ai pris beaucoup de plaisir à le voir ».
C'est un éclairage sous les spots et non aux chandelles d'Anne Sinclair sur le film "Welcome to New York". En premier la directrice du "Huffington post" s'autorise à rédiger un article pour sa défense sur son propre média. Une attitude qui normalement devrait être critiquée et interdite.
Il est étrange également que ce film "Welcome to New York" ne soit pas sorti en salle car il aurait atteint des records historiques d'audience.
Aujourd'hui certains avancent que ce film est totalement antijuif et qu'il est une insulte envers le couple très médiatique DSK/Sinclair.
Toutefois, quand les protagonistes ne sont pas juifs, que la désinformation, les mensonges, la calomnie, les faits arrangés et la fiction constituent le scénario, cela ne gênent nullement ces âmes uniquement sensibles à leur petite personne et à leur réputation. Il en est de même pour la présomption d'innocence qui est un droit pour certains et totalement secondaire pour d'autres, voire oubliée.
La propagande mensongère et la calomnie sont pourtant la matière première du monde politico-médiatique pour vendre, se vendre ou tromper l'opinion au plus haut degré.
Nous voyons, suite aux critiques, à celles de DSK et d'Anne Sinclair, que l'indignation et le dégoût ne sont pas ressentis par tous de la même façon... ils ne le sont surtout pas pour les mêmes situations.
L'agression sexuelle, et considérer les femmes comme de la simple marchandise, sont donc, dans un certain milieu, des comportements normaux et en parler ou le raconter un délit.
Anne Sinclair est furieuse pour plusieurs raisons :
- Elle clame que ce film est antisémite, elle l'antigoy ou qui esy raciste si on veut pousser le trait : "Je n’aurais jamais pu tomber amoureuse d’un non-juif". Elle est aussi dégoûtée de voir ces étalages de corps lors de partouzes, et principalement celui de Gérard Depardieu qui lui donne le haut le cœur.
Mouais ! On se demande alors si elle vomissait lors de ses rapports sexuels avec DSK ?. Mais à la lumière des chandelles tout peut paraître plus beau.
- Furieuse car le film la montre comme une femme d'argent, qui aime le pouvoir et qui aide financièrement Israël. Il montre aussi qu'elle a hérité d'une fortune qui "aurait été amassée de manière douteuse pendant la dernière guerre" par son grand-père, Paul Rosenberg, célèbre marchand d'art.
Dialogue du film entre Devereaux, DSK, et sa femme Momone Simone :
« Tu n’es jamais satisfaite, tu déformes la réalité pour l’adapter à tes ambitions, c’est un trait de famille. »
« Tout le monde sait ce que ta famille a fait... Tout Paris sait, tout le monde sait ce que ta famille a fait pendant la guerre... »
C'est vrai, si les marchands et les collectionneurs d'art sont très souvent juifs, et que personne n'ignore que ce monde est considéré avec celui de la finance comme ceux où l'on trouve les plus grands voleurs et les plus grands escrocs, pourquoi le pépé d'Anne ne serait pas devenu milliardaire de manière vertueuse dans ce milieu sans foi ni loi ?. Hein ! ? Si elle le dit, comment douter de sa parole ? Qui irait songer également qu'elle ment quand elle affirme qu'elle ignorait tout des comportements sexuels déviants de son mari, et sur le fait qu'elle ne savait pas qu'elle portait des cornes plus hautes que les rayons solaires de la statue de la Liberté ? Hein ?
De ce monde de l'Art impitoyable nous pouvons même nous demander, de manière légitime, combien de faux sont exposés dans les musées et combien ont été vendus à de riches collectionneurs crédules ? La Joconde a bien été volée en 1911 et retrouvée deux ans plus tard [1]. Est-ce la vraie qui est exposée ?. Comment croire également totalement aux versions des films qui relatent ces pillages nazis ?.
Les Faux sont partout. Nous en trouvons aussi en archéologie et en paléontologie. C'est pourquoi les manuscrits de Qumran, de Nag Hammadi et de nombreuses découvertes, ruines, artefacts et fossiles pourraient être des faux. Des Faux qui seront expertisés et datés comme étant vrais par des experts et des exégètes corrompus. En tout cas cette éventualité est à envisager, car, ces trouvailles viennent corrober parfois de dits faits historiques et des récits bibliques que nous savons pourtant être totalement fictionnels ou falsifiés.
Les originaux se vendent sous le manteau dans un cercle restreint d'initiés et de financiers. Ils sont ensuite placés à l'abri ou dans des coffres à titre de haute valeur spéculative.
Tout comme on peut se demander comment il est possible, sans faire d'erreurs, de restituer des œuvres aux descendants de familles juives qui sont décédées dans des camps ? De plus, seuls des chefs-d’œuvres appartenant aux juifs auraient été volées par les armées nazies. 650 000 selon une estimation sans parler des bijoux, de l'or, des titres et du reste.
Mais comment savoir à qui appartenait vraiment ces œuvres, ces livres, ces manuscrits et ces richesses ? Quel document l'attestait quand les assurances n'existaient pas encore ?
Une déclaration de spoliation et sa parole suffisaient à les réclamer. Seules celles qui appartenaient à des musées avaient été vraiment répertoriées, voire des registres supprimés concernant certaines. Aujourd'hui un site officiel, dédié aux spoliations nazies, les affiche pour permettre aux familles ou aux héritiers de les récupérer. Ce qui semble bien léger.
De 1940 à 1944, une unité spéciale - la Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg - a été chargée d'emporter en Allemagne les objets et les oeuvres d'art qui avaient de la valeur ou un quelconque intérêt pour les Nazis. Ce trafic était supervisé par Alfred Rosenberg, commandant en chef de la Wehrmacht. Ça, alors, c''est marrant ! il portait le même nom de famille que le pépé d'Anne. Mais bon il y a plus d'un âne à foire à s'appeler Rosenberg Martin
Dès le début de la guerre, un trafic de vente s'est organisé entre les pilleurs nazis et des marchands d'art qui les revendaient ou qui les achetaient pour leurs collections privées.
Quoi qu'il en soit, nous pouvons au moins être rassurés car les chefs-d’œuvres de papy Rosenberg ont été retrouvés, dernièrement deux Matisse, ainsi que ceux des plus riches familles juives comme ceux, par exemple, de la famille Rothschild. Ouf ! Des familles très riches qui, au moins, ont échappés aux camps, mais, attention, qui ont toujours faillies être arrêtées et torturées. Quand même !...
1500 œuvres volées par les nazis ont été retrouvées à Munich, il y a peu, et estimées à un milliard d'€ - dont des toiles jusque là inconnues -. Tiens donc !
D’autres toiles auraient appartenu à des collectionneurs juifs et auraient été soit saisies par les nazis, soit vendues à vil prix ou abandonnées par leurs propriétaires en fuite ou arrêtés. Parmi celles-ci, un tableau de Matisse qui appartenait au collectionneur Paul Rosenberg, forcé de laisser sa collection en fuyant Paris. Sa petite-fille, Anne Sinclair, qui exige depuis des années la restitution de ses biens, en aurait ignoré l’existence ici.
Wouuuah le boool ! Paul Rosenberg, qui avait oublié de préciser à sa famille la totalité de la description de ses œuvres, pouvait compter au moins sur la mémoire des autres. Heureusement.
Encore mieux, car l'incroyable peut arriver à certains :
Wikipédia : (Père d'Anne Sinclair) Alexandre Rosenberg, réfugié pendant la guerre en Angleterre et devenu lieutenant dans les Forces françaises libres est ainsi à l'origine d'une de ces restitutions, lorsqu'il commandait, en août 1944 une troupe qui a arrêté, au nord de Paris, un train nazi. Lors de l'ouverture des portes du train, Alexandre Rosenberg a retrouvé de nombreuses pièces d'art pillées, affichées jadis dans la maison de son père. La saisie a sauvé environ 400 œuvres. Alexandre a été démobilisé en 1946. Ce fait divers à peine croyable a inspiré un film tourné en 1964, Le Train.
Le Boooooooooooooooooooooooool !
- Euh... Heps ! Ma famille a été spolièe durant la guerre des marchands d'art, lors de la dernière guerre, de trois Renoir, de deux de Vinci, de quatre Botticelli en cours de réalisation et de deux Chagall qui n'ont jamais existé. C'est valable comme demande de restitution ?
- Non !
- Quoiiiiiiiii nan ! ? Ma réclamation n'est pas recevable ? Aaaah bon !
- Non.
- Bééééé pourtant c'est vrai ! Et je ne parle même pas des 25 kilos d'or et du diamant bleu/blanc de 32 carats. De combien c'est-y alors que je vais être remboursée ?
Trève de plaisanterie, il faut bien avouer que certains ont vraiment un pot de très très grand Cocu.
De plus, la découverte du Matisse, permet de mettre du beurre dans les épinards des avocats après les procédures coûteuses de l'affaire du Sofitel. Anne, la pauvre, avait tout pris à sa charge : caution, frais d'avocats, voiture et chauffeur, détectives, la luxueuse maison à Manhattan etc. Rouuuuuu ! Y'a bien de belles injustices dans ce bas monde.
La vente des "Nymphéas de Monet", par Anne Sinclair, pour une valeur de 20 millions de dollars remontait, quand même, à 1999. C'est loin. En novembre 2003, elle avait aussi vendu chez Christie's "la Femme en rouge et vert" de Fernand Léger, pour la modique somme 22,4 millions de dollars, et, en novembre 2007, "L'Odalisque, harmonie bleue" de Matisse, pour, osons le dire, seulement 33,6 petits millions de dollars. Des broutilles, quoi ! Rien de plus.
Ben, ce qui est bêta, aussi, c'est qu'en période de guerre une toile est facile à découper, à dissimuler derrière une nouvelle peinture et à passer à l'étranger. Plus qu'une famille toute entière en tout cas. Papy Rosenberg, qui avait aussi une galerie à Londres, depuis 1935, si il avait été malin, aurait dû penser à tout mettre à l'abri dès que de lointains bruits de bottes se firent entendre.
Un autre Matisse a été rendu, en début d'année, par un musée norvégien à la branche américaine de la famille du grand-père d'Anne Sinclair. Il est estimé à 20 millions de dollars ici.
Comme quoi il y a aussi de bons et de mauvais Rosenberg.
[1]
Source HP :
... Je n'ai pas l'habitude, dans ces colonnes, de faire part de mes sentiments personnels. Mais comme le personnage de Simone dans le film "Welcome to New York" prétend me représenter, je veux seulement dire ici mon dégoût. Dégoût, d'un film où l'exhibition permanente du corps de Gérard Depardieu, présentée comme une audace, donne en fait le haut le cœur. Dégoût des dialogues minables et grotesques. Dégoût de la façon dont M. Ferrara représente les femmes, ce qui doit illustrer ses propres pulsions. Dégoût enfin et surtout du soi-disant face à face des deux personnages principaux, où les auteurs et producteurs du film projettent leurs fantasmes sur l'argent et les juifs.
....Les allusions à ma famille pendant la guerre sont proprement dégradantes et diffamatoires. Elles disent le contraire de ce qui fut...
Dire autre chose relève de la calomnie. Je ne pensais pas avoir à défendre aujourd'hui leur mémoire devant des attaques aussi clairement antisémites, motivées chez le réalisateur sans doute par ses propres problèmes, et chez le producteur par son goût du profit.
Cela étant, je ne ferai pas à Messieurs Ferrara et Maraval le plaisir de les attaquer en justice. Ils l'ont dit, ils n'attendent que cela. Je n'attaque pas la saleté, je la vomis.