J’avais commencé à préparer cet article suite au lâcher de nerfs d’un fonctionnaire inconnu et directeur du Festival d’Avignon, Olivier Py. Ce dernier avait fait du chantage entre les deux tours si le candidat FN était élu maire de la ville. Il pensait que la Culture allait disparaître. Nous verrons pourtant que dans de très nombreux cas cela ne serait pas un mal mais un devoir de salut public.
Ce célèbre inconnu bénéficiera pourtant du soutien de tous les médias puisque son caca nerveux sera repris en boucle toute la semaine par ces derniers sans aucune raison. Ce monsieur n‘avait cependant aucune légitimité pour s‘exprimer à ce sujet. Ce qui ne l’empêchera pas d’être totalement contradictoire en disant ceci au Nouvel Obs : "La culture, c’est politique, et la politique, c’est la culture".
Ce qui veut dire qu’il se sert de son poste et de ce festival pour faire passer ses messages idéologiques tout en privilégiant certains comédiens, textes et pièces au détriment de ceux qui ne correspondent pas à ses valeurs, à ses pulsions et à ses idées politiques. Ne serait-ce pas un motif de renvoi ?.
Hier soir Eric Zemmour dira ceci : « Ne sont-ce pas les cultureux qui mettent la Culture en danger ? ». Son constat était parfait puisque la teneur de mon article montrait pourquoi.
L’expression actuelle n’est-elle pas nommée très indument « Expression artistique » et reflète-t-elle vraiment l’identité culturelle que nous souhaitons transmettre à nos enfants et à la postérité ? Exprime-t-elle également le vrai talent, la véritable inspiration, la beauté et la puissance naturelles de l’art, soit le Don inné ? Ou n’est-elle devenue qu’une usine de production dans laquelle certains peuvent exprimer leurs délires, leurs fantasmes et leurs obsessions paraphéliques ?
En outre, sans ces subventions, sans ces réseaux, sans cooptation et sans ces copinages ces personnes auraient-elles suffisamment de talent pour percer et réussir à s’épandre et à se répandre et parfois sans retenue ?.
Avons-nous alors à faire à de véritables artistes et à des génies, ou leur monde n’est-il qu’une imposture mis en scène par des imposteurs et tout aussi schizophrènique et clanique que les autres ?
J’exagère diront certains. Il semble pourtant que les yeux et les oreilles d'un bon nombre de personnes se soient habitués au très médiocre et que ce dernier soit devenu normal et même une référence.
Mozart à trois ans avait l’oreille parfaite et à cinq il composait déjà seul, et ce, sans être sous l‘emprise de drogues comme le sont tous les créateurs, les compositeurs et les interprètes actuels.
La différence est de taille : Le fait de produire sous l’effet d’un désinhibiteur et de stimulants n’a plus rien à voir avec le talent, le génie. Il en est de même pour les performances sportives. Alors de quoi seraient-ils capables sans ces drogues et qui seraient ces dits artistes sans elles ?
Mozart, pour ne citer que lui, avait un véritable don et mérite à ce titre que les mots Artiste - Talent - Génie lui soient attribués. Ensuite son talent sera entretenu et sublimé.
Pourtant aujourd’hui nous assistons exactement au contraire. Si une personne possède quelque talent, ou a un véritable don, elle finira par le détruire et par se galvauder pour satisfaire aux besoins de la production et à ceux qui sont nécessaires pour maintenir sa cote de popularité au plus haut.
L’Artiste, le vrai, et quel que soit son domaine, n’apprend pas, il sait par instinct. Il ne décide pas d’avoir du talent ou d’apprendre à en avoir à 20 ans en suivant des cours, mais il perfectionne son don. Il n’est pas non plus un perroquet, ni un copiste ou un plagiaire. Il crée seul et son inspiration peut parfois être totalement absente. Ce qui est normal.
L’Artiste fonctionne ainsi à l’inverse de ceux qui se prétendent l’être. Il est dans la recherche de l'excellence, du beau, du sublime et non dans le désir de paraître, de celui d'être aimé et admiré, dans la profusion et dans la répétition de l'inutile Il cherche la perfection et non la quantité. C’est pour ces raisons que les vrais artistes n’arrivent pas à vivre de leur art, ou mal, quand ils en font leur métier. C'est une souffrance de créer sur commande pour paraître et non être.
L’Art ne peut ni se marier avec le marché, ni s’identifier à une valeur marchande. Ceux qui le font détruisent son essence première et tuent les véritables artistes pour engranger d‘énormes profits.
Nous constatons donc que les dits artistes et que les dits penseurs d’aujourd’hui produisent avec excès et n‘importe quoi. Cette frénésie de création, plus précisément cette névrose de production, semble pourtant n’être que le symptôme du manque total de génie, de talent et d’inspiration. Nous sommes ainsi tombés dans le commercial, le paraître et le besoin de faire du fric même si pour cela il faut tuer les vraies valeurs artistiques. Mieux vaut faire n'importe quoi, de peur ne pas exister dans un certain milieu, comme il est préférable pour les faiseurs de fric de fabriquer de faux artistes plutôt que de ne pas générer assez de profits.
Résultat : L’Inspiration n’existe plus et nous sommes submergés de piètres peintures et sculptures, par de mauvaises reprises, par de mauvaises imitations, par de mauvaises adaptations, par de piteux poètes, chanteurs et compositeurs, par des analystes idiots, sclérosés et partisans, par des émissions hautement débiles, d'autres très toxiques et anxiogènes, par de la philosophie de bastringue et par de très médiocres créations et productions, pour ne pas dire totalement nulles et qui sont réalisées par des personnes sans talent qui ne sont elles-mêmes que de simples objets de production et des produits des consommation pour les autres.
Or, trop souvent, plus le talent est absent plus la renommée de l’auteur des faits est importante. Pourquoi ?
Il y a moins deux raisons évidentes à cela. La première est que - sans le Génie -l'expression artistique a été remplacée par la provovation, par tout ce qui peut choquer, être décadent et heurter les consciences. Pour cela il faut du débile, du trash, du hard, de la scatologie, de la pornographie etc. C’est devenu aujourd’hui le seul moyen de faire parler de soi.
Le « Poids des mots et le Choc des photos » ont ainsi remplacé le talent qui a disparu broyé dans la machine à fabriquer des produits insipides et/ou laids.
Ceux qui ont un véritable talent sont d'ailleurs méprisés et ignorés. Il faut être manipulable, servile, dépressif, narcissique, egocentrique, décérébré et surtout drogué pour réussir puisque chaque jour nous constatons que cette règle s’impose dans tous les domaines.
La seconde est que les mécènes et les producteurs sont tout aussi déjantés que ceux qu’ils soutiennent, si ce n’est pire. Ceux que l’on nomme de grands artistes sont quant à eux (pour la grande majorité) d’une suffisance qui est tout aussi pénible à supporter que leur travail.
Cet « Art moderne » est toutefois inhérent à la destruction des valeurs simples et nobles qui s’opère depuis plus de quarante ans. Le Moche et le Médiocre sont ainsi devenus un must et doivent absolument plaire, entraîner une cotation et générer de l’audimat. C'est pour cela que tout ce qui va ordinairement à la poubelle et dans les égouts devient de l’art pour que l'insipide et le dégout se muent en désir.
"Papa et Maman" en toute simplicité à la grande fête de l'A-Culture organisée par Jack
Si l’extravaguant, le grossier et le vulgaire font sensation dans ce petit milieu de snobs et de noceurs drogués, le pire est que certains autres arrivent à s‘extasier devant l‘immonde et que des éloges dithyrambiques soient adressés par des ministres de la Culture à des imbéciles, des cocaïnomanes et/ou à des alcooliques qui pondent n’importe quoi.
Cependant, faire ou balancer de la merde, est depuis l’époque du ministre de l‘A-Culture et de la Décadence, Jack Lang, considéré comme une performance artistique. Ces choses sont même appelées - Chefs-d’œuvre -.
Tous ses successeurs - sans exception - complimenteront eux-aussi avec excès les excès d’auteurs qui ont couchés sur une toile, coulés dans le bronze ou mis en scène leurs délires.
Les faiseurs de Nul, de Médiocre, de Hard et de Trash, mais aussi les dits créateurs, acteurs, interprètes, cinéastes, écrivassiers, violeurs et pédophiles se verront ainsi, aussi, discerner des médailles par ces intermittents de l'A-Culture. Il en est de même à l'étranger.
Mais sont-ils conscients de leur ridicule et de l’offense qu’ils font à la Culture quand ils décorent une personne pour son incompétence et pour sa médiocrité qui sont parfois abyssales ?
Néanmoins la vraie question est de savoir si le ministère de la Culture a vraiment une utilité quand nous voyons son résultat et que nous connaissons son budget ici ? Sans oublier que les contribuables subventionnent en partie ces délires que la grande majorité du public n'apprécie pas et qui ne subsisteront pas au temps.
Une chose est certaine : La Culture ne plus être gérée de cette manière et la grande majorité des dites associations culturelles ne méritent nullement que les contribuables paient pour ça.
Depuis le 19e nous assistons à une dégénérescence qui est arrivée aujourd’hui à son paroxysme dans tous les domaines. Ce qui veut dire que le « Progrès » a suscité le vide depuis que le spirituel ou la force intérieure a été guillotiné lors de la Révolution.
Dès lors, l’animalité l'inhumanité et le désir de destruction, qui existent chez certains, s’étend et se répand de manière nauséabonde pour tuer la Vie, maculer le Beau et empester l'Art, et ce, sans que des objecteurs de conscience et des contradicteurs n'aient le droit à la parole. C'est la DICTATURE de la pensée dans tous les domaines.
Il faut comprendre que si les sciences et l'art doivent être et sont enseignés et imposés, c'est que nous involuons et que nous avons perdues nos facultés innées.
Michel Onfray "Philosophe" : (Par opposition aux rabbins, prêtres, imans et psychanalistes) On me permettra de préférer la compagnie des pédérastes et des sodomites, des fornicateurs et des idolâtres, des ivrognes et des dépravés ! Sodomites de tous les pays, unissons-nous ! NouvelObs
La France a introduit le concept d'« exception culturelle » dans les négociations avec les États-Unis
Voici un petit florilège du néant artistique. Les auteurs sont considérés comme de grands artistes à la renommée internationale. Il aurait été trop long d’ajouter des exemples de décadence et de médiocrité avec d'autres créateux, comiqueux mais aussi philosophiers, intellectueux, journaleux, politiqueux, scientifiqueux, experteux etc
Photo de la collection privée d'Elton John prise par la célèbre phographe Nan Goldin. Voir : Nan Goldin : Pornographie infantile ou art ?
Cochons tatoués et avec le sigle Louis Vuitton de Wim Delvoye
Lobster, de Jeff Koons, exposition à Versailles (2008)
"Les Miroirs" de Cindy Sherman
Peter Weibel "Der Globus als Koffer" 2004
Paul McCarthy : "Train, Mechanical" 2003–2009 ( Zoophiles en pleine sodomie et en animation)
Par Jan Fabre "Étant donnés" solo créé pour Els Deceukelier, 2004 (Photo W. Bergmann).
Piss Christ d'Andres Serrano : Christ baignant dans de l'urine
Golgota picnic une pièce de Romeo Castellucci : Défécations et fuites urinaires avec des enfants qui jetaient des excréments au visage du Christ. Tout cela subventionné par les Contribuables