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IG Farben (gaz nazi Zyklon-B) et le semancier mondial Monsanto (agent orange)

Publié par Diatala sur 20 Juin 2012, 13:49pm

Catégories : #Bill Gates IGFarb-Monsanto- Rockfeller- Blackwater

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IG Farben (gaz nazi Zyklon-B) et le semancier mondial Monsanto (agent orange)

 

N’oublions pas, non plus, que des liens étroits ont souvent, dans le passé, uni les destinées des laboratoires à celles de certains politiciens manipulés et corrompus. Rappelons-nous l’histoire édifiante d’IG-Farben en Allemagne depuis la dernière guerre.

 

La société IG Farben, créée en 1925, fut l'un des piliers économiques du régime nazi. On lui doit, entre autres, le gaz Zyklon-B, utilisé dans les camps de concentration. En 1947, lors du procès des criminels de guerre par le tribunal de Nuremberg, vingt-quatre de ses dirigeants furent accusés de crimes contre l'humanité. Le cartel d’IG-Farben fut alors dissous et réparti parmi ses filiales Hoechst, Bayer et BASF. Les responsables ont été libérés après leur condamnation, dès 1952, grâce à l’intervention de leur ancien partenaire commercial, Nelson Rockefeller, devenu par intérim ministre des affaires étrangères des Etats-Unis.

 

Telford Taylor, premier procureur américain du tribunal de Nuremberg, avait pourtant averti que « si la faute de ces accusés n’est pas exposée au grand jour ni punie, ils représenteront à l’avenir un danger beaucoup plus grave pour la paix dans le monde qu’Hitler s’il était encore en vie ». Il ne croyait pas si bien dire.

Une fois libérés, les dirigeants d’IG-Farben ont immédiatement infiltré les plus hautes fonctions de l’économie allemande. De nouveaux dirigeants politiques, servant leurs intérêts dans l’Allemagne d’après-guerre, ont alors été mis en place. Entre 1959 et 1969, le jeune Helmut Kohl a travaillé pour le compte du groupement de l’industrie chimique, le plus grand lobby des secteurs chimiques et pharmaceutiques, qui a organisé sa carrière politique. Grâce à son poste de chancelier pendant vingt ans, chacune des trois filiales Hoechst, Bayer et BASF, issues de la scission du cartel IG-Farben par le tribunal de Nuremberg, est à présent vingt fois plus puissante que la société mère ne l’était soixante ans auparavant. Elles sont devenues les plus gros exportateurs de produits pharmaceutiques du monde et détiennent un réseau industriel dans plus de cent vingt pays sur l’ensemble du globe.

 

Au cours d'une audience publique devant la Cour Internationale de La Haye, le Dr Rath a rappelé cette affaire, bien oubliée par la plupart des gens : « La dissolution d'IG Farben aurait normalement dû être prononcée dans les années 50. Mais la société liquidatrice, IG Farben in Abwicklung s’est transformée en une société cotée en bourse. Elle a des intérêts dans l'immobilier. C'est ainsi que le monstre est devenu un moyen d'enrichissement purement spéculatif. Elle détiendrait aujourd'hui 500 immeubles évalués au total à quelques 5 à 10 millions d'euros d'actifs immobiliers, le reste ayant été versé aux actionnaires qui n'ont jamais eu à se plaindre. L'argent du Zyklon B a donc fait des heureux. »

 

Lors de la pose de la première pierre du monument édifié en mémoire des victimes juives du nazisme, le nom de l'IG Farben a ressurgi de l’oubli dans lequel elle croyait s'être protégée. Le fonds d'indemnisation négocié en 2001 s’élevait à un montant total de 5,1 milliards d'euros, mais la société de liquidation n'a jamais rien donné aux victimes du nazisme et IG Farben in Abwicklung se dirige à présent vers la faillite.

Le Dr Rath dénonce encore : « Si la faillite définitive d'IG Farben est prononcée, les travailleurs forcés craignent de perdre tout espoir de compensation. Néanmoins, les organisations juives ont levé un sacré lièvre. La société de participations WCM, grand actionnaire de Commerzbank et à la tête d'un important portefeuille immobilier, est une ancienne filiale de l'IG Farben in Abwicklung. Or WCM est fortement soupçonnée d'avoir accueilli tous les actifs bénéficiaires de l'IG Farben, la transformant en une enveloppe vide. L'argent a ici une forte odeur : celle des chairs brûlées qui s'échappait des grandes cheminées d'Auschwitz. »

 

Il est courant que les compagnies pharmaceutiques fusionnent les unes avec les autres. Ainsi, Ciba-Geigy, Sandoz et d’autres entreprises chimico-pharmaceutiques multinationales se sont associées pour devenir Novartis, également spécialisée en produits pesticides, herbicides, graines, et génie génétique. Ensuite Novartis Agribusiness a fusionné avec Astra-Zeneca, entreprise agrochimique, pour former Syngenta.

 

Il faut savoir que l’industrie pharmaceutique fabrique également des substances chimiques toxiques que l’on retrouve dans les pesticides, herbicides, et de nombreux produits industriels. De la sorte, non seulement elle bénéficie de la vente de ces produits, mais également de la vente des médicaments destinés à soigner les maladies provoquées par ces substances. Ainsi, BASF vend aussi bien des fongicides, herbicides, pesticides, que des produits pharmaceutiques. Bayer, bien connu pour son aspirine, produit non seulement d’autres médicaments, mais aussi des pesticides « pour la protection des cultures ».         

                                                         

Quant à la multinationale pharmaceutique Aventis, issue de la fusion de Hoechst AG (Allemagne) et de Rhône-Poulenc SA (France), et actuellement associée à l’IPP (Institut Pasteur production), elle vend aussi bien des herbicides, fongicides et pesticides que des aliments génétiquement modifiés.

En 1996, Rhône-Poulenc a réalisé un résultat net de 2,7 milliards de francs (soit 490 millions de dollars), supérieur de 28 % à celui de 1995. Cette progression est due essentiellement à la croissance des secteurs de la pharmacie et de la santé animale et végétale, qui représente 87 % des résultats liés à l'exploitation du groupe. Le chiffre d'affaires s'est inscrit en hausse de 3 %, à 85,8 milliards de francs (environ 15 milliards de dollars).

 

En pharmacie (Rhône-Poulenc Rorer et Pasteur-Mérieux Connaught), les résultats liés à l'exploitation ont progressé de près de 20 %. Cette progression est le fruit de la croissance des ventes de produits stratégiques (Taxotère, Clexanel-Lovenox, vaccins contre l'hépatite A et B), ainsi que de l'amélioration de la productivité.

En santé animale (Rhône-Mérieux et Rhône-Poulenc Animal Nutrition), les résultats ont progressé de près de 30 % grâce à la croissance des ventes (11 %), due en particulier au lancement du nouvel antiparasitaire Frontline qui contient du fipronil, classé comme « probablement cancérigène » par le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et dont nous verrons plus loin la toxicité. En chimie, les résultats liés à l'exploitation progressent de 675 millions de francs (122,7 millions de dollars).

La compagnie pharmaceutique Merck vend pareillement une gamme étendue de produits chimiques utilisés dans plusieurs domaines de production chimique et technique.

 

Dow Chemical produit aussi bien des produits pharmaceutiques que des substances toxiques. Leurs produits pesticides incluent le pesticide organo-phosphaté Dursban qui devrait être peu à peu supprimé à cause de ses effets délétères sur le cerveau, mais Dow essaie de retarder cette décision et conduit des essais cliniques sur des adolescents en bonne santé en leur donnant des comprimés de Dursban. En toute impunité !

Dupont Chemical, qui a récemment vendu une division pharmaceutique à Bristol Myers Squibb, fabrique des pesticides et des médicaments.

 

L’American Vanguard Corporation (AMVAC Chemical Company) fournit herbicides et pesticides. La majeure partie de ses revenus provient de la vente de ses spécialités chimiques à l’industrie pharmaceutique. Cette compagnie est également impliquée dans la gestion des déchets toxiques et la « sauvegarde » de l’environnement. À l’instar d’autres entreprises pharmaco-chimiques, l’American Vanguard génère de multiples pollutions environnementales, mais elle a eu la brillante idée de se faire ensuite payer pour les nettoyer. AMVAC est affiliée à GemChem qui est également sur le marché des cosmétiques, de la nutrition et des produits pharmaceutiques.

 

La société American Home Products (AHP) — alliée à l’American Cyanimid (produits pharmaceutiques et chimiques y compris des pesticides) — fabrique des produits pharmaceutiques et des médicaments vétérinaires. Elle a ensuite changé son nom pour Wyeth, avant d’être avalée par le géant pharmaco-chimique BASF, issu du cartel IG-Farben, rappelons-le encore.

 

La firme Monsanto, numéro un mondial de l’agrochimie et experte dans le domaine de la destruction massive — elle a fabriqué dans ses usines le monstrueux Agent Orange utilisé pendant la guerre du Viêt-nam — est actuellement recyclée dans l’agroalimentaire. Elle appartient à Pharmacia Corporation, issue de la fusion de Pharmacia Upjohn avec Monsanto Company et son unité G.D Searle Pharmacia, qui emploie 59 000 personnes à travers le monde, est implantée dans plus de 60 pays. 

Ouvrons une petite parenthèse sur cette compagnie afin de mieux comprendre comment le système fonctionne. Phil Angell, porte-parole de Monsanto a avoué au New York Times que sa compagnie ne devrait pas être responsable des aliments transgéniques qu’elle met dans le commerce. « Notre intérêt est d’en vendre le plus possible. Assurer leur sécurité est le travail de la FDA ». Il pourrait être rassurant de penser que la FDA (Food and Drug Administration) veille au grain, mais il est légitime de s’inquiéter à ce sujet, lorsqu’on connaît certains faits reliant Monsanto et la FDA.

 

Aux Etats-Unis, Anne Veneman occupa un poste important chez Monsanto avant de devenir ministre de l’Agriculture. Donald Rumsfeld, ministre de la Défense, fut l’un des directeurs de Monsanto's Searle pharmaceuticals. Tommy Thompson, ministre de la Santé, a reçu 50 000 dollars de Monsanto pour sa campagne de gouverneur du Wisconsin. La même compagnie a également aidé financièrement Larry Combest, Président du Comité de la Maison de l’Agriculture, et l’Avocat général John Ashcroft. (Cf. Dairy Education Board), pendant les dernières élections.

 

Lorsque la FDA dut déterminer si les hormones utilisées par Monsanto n’étaient pas dangereuses, Margaret Miller, l’un des chercheurs de Monsanto, fût chargée de présenter un rapport scientifique sur le sujet. Avant de clore son rapport elle quitta Monsanto et fut engagée par la FDA où son premier travail fut de déterminer si la FDA devait ou non approuver le rapport de Monsanto. Pour ce travail, elle était assistée par Susan Sechen, qui avait aussi été chercheur chez Monsanto. Ainsi, Monsanto approuva son propre rapport. Personne n’a trouvé cette « cuisine » un peu exagérée.

Il est indéniable que l’industrie pharmaco-chimique est la plus puissante industrie du monde, plus encore que celles du pétrole ou de l’armement, ce qui lui permet de gouverner la planète mais, surtout, de la mener à sa perte.

 

Brian Ager, directeur général de la fédération européenne d'associations et d'industries pharmaceutiques, orchestre à Bruxelles une super-puissance pharmaceutique qui regroupe 43 leaders du marché mondial du médicament, entre autres, l'Américain Pfizer, le Britannique GlaxoSmith Kline, le Suisse Novartis, le Français Sanofi-Synthélabo, l’international Aventis. Ces géants emploient près d'un million et demi de personnes dans le monde et réalisent plus de 400 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. Entre 1980 et 1992, l’inflation des prix des produits pharmaceutiques a été six fois plus forte que l’inflation des prix en général.

 

Depuis mai 2004, l’élargissement de l’Europe a donné naissance à un marché de 450 millions d'habitants, bien plus considérable que celui des Etats-Unis. Ce marché va donc exciter la convoitise des firmes pharmaceutiques qui ont déjà mis en place des stratégies commerciales bien éprouvées. Il est heureux que quelques députés européens — de plus en plus nombreux — osent critiquer ouvertement la puissance du lobby pharmaceutique à Bruxelles.

 

Malheureusement, les laboratoires sont bien infiltrés dans la politique internationale. En France, la plupart des médias se gardent bien de divulguer le fait que Jean-François Dehecq, patron de Sanofi-Synthélabo, est l'ami intime du président Chirac, ou que le directeur de cabinet de notre ex-ministre de la Santé Jean-François Mattei, Louis-Charles Viossat, avait auparavant un poste clé chez Eli Lilly. Quant à celui qui lui a succédé à la tête du laboratoire, Michaël Danon, après avoir été conseiller technique de Martine Aubry, il est devenu secrétaire général de l'agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé.

 

Il est certain que ces relations doivent rester secrètes, sinon, on pourrait imaginer certaines complicités. Cependant, on comprend mieux pourquoi le déremboursement tellement attendu des médicaments jugés inefficaces n’est pour l’instant que partiel. En effet, en septembre 2003, 82 produits ont été exclus du remboursement, mais 426 autres spécialités pharmaceutiques sont « réexaminées ». Il est évident que les géants de l’industrie ont obtenu des délais, mais pas les petits laboratoires qui fabriquent des produits homéopathiques ou divers « produits de santé » — puisque le mot « médicament » appartient à l’industrie pharmaceutique —, car eux n’ont pas les moyens de se défendre aussi efficacement, comme nous le verrons plus loin.

 

Pour en revenir à l’information scientifique, le Pr. Jean-Paul Escande lui adresse un regard critique. Au mois de juin 1996, il déclarait au magazine Science Frontières : « Les médias ne sont pas coupables, ce sont les experts qui trichent, parce qu’il y a quand même des gens qui savent, mais ils mentent. Et quand vous ne mentez pas à l’unisson, vous vous faites traiter de tous les noms. À l’heure actuelle, c’est un des phénomènes les plus préoccupants : les experts ne sont pas fiables, soit parce qu’ils sont nuls, soit parce qu’ils mentent. […] Actuellement, dans l’immense majorité des cas, les experts sont des experts de complaisance. »

 

Contrairement à ce que l’on affirme, les citoyens, qui sont toujours les payeurs, ne sont jamais les décideurs ; à peine sont-ils au courant de l’usage que fait l’Etat de leur argent. Bien peu d’entre nous savent que 10 % seulement des sommes que reçoit annuellement le CNRS (qui regroupe onze mille chercheurs) sont affectés à la recherche, seul but officiel de ce centre.

 

L’expérimentation scientifique est elle-même une technique de manipulation. Le savoir actuel des scientifiques n’est plus réfléchi et examiné comme il le fut si longtemps, il est à présent concentré dans des banques de données gérées par des ordinateurs et à la disposition de pouvoirs manipulateurs, qu’ils soient économiques ou politiques.

 « Lorsqu’il s’agit de promettre la lune pour obtenir des crédits, les promoteurs scientifiques n’ont rien à apprendre des promoteurs immobiliers », constatait Michel Schiff dans son ouvrage L’Homme occulté.

 

Quant à Edgar Morin, directeur de recherche au CNRS, il remarque, lui aussi, que l’objectivité n’est pas une qualité propre aux esprits scientifiques : « De très grands esprits, des prix Nobel, des savants éminents se comportent en dehors de leur laboratoire comme des êtres passionnels, pulsionnels, aux opinions sur la société et la politique [...] plus déplorables encore, vu le prestige dont ils jouissent et les erreurs qu’ils propagent. » (Cf. Science avec conscience, éd. du Seuil).

Combien de fois avons-nous appris qu’une information considérée comme vraie pendant très longtemps et répétée à l’envi était erronée ? 

 

Sylvie Simon

http://www.sylviesimonrevelations.com/

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