Guerre civile aux USA selon Soros
Dans des moments comme ceux-ci, la survie est la chose la plus importante", dit-il, en regardant à travers ses lunettes de hibou et ses mèches de cheveux gris brossés. Cela ne signifie pas seulement qu'il est temps de protéger vos actifs, mais cela signifie qu'il est temps de conjurer la catastrophe. D'après lui, le monde est confronté à une des périodes les plus dangereuses de l'histoire moderne: la période du "Mal".
L'Europe est confrontée à une descente dans le chaos et des conflits. En Amérique, il prédit des émeutes dans les rues qui conduiront "à une répression brutale qui va considérablement restreindre les libertés civiles. Le système économique mondial pourrait même s'effondrer complètement"... (lu sur le Daily Beast)
Guerre civile aux USA ?
"Pendant que la colère monte, les émeutes dans les rues des villes américaines seront inévitables. La réponse aux troubles pourrait être plus dommageable que la violence elle-même. "Ce sera une excuse pour une répression utilisant des tactiques musclées afin de maintenir la loi et l'ordre, qui, poussé à l'extrême, pourrait apporter un système politique répressif, une société où la liberté individuelle est beaucoup plus limitée, ce qui serait une rupture avec la tradition des États-Unis."
A propos de l'Europe, Soros a déclaré sur le Market Watch du Wall-Street Journal que les mesures prises en Décembre par la BCE ont soulagé les problèmes de liquidité des banques européennes. Mais cela ne résout pas "les difficultés de financement face auxquelles les États membres endettés souffrent."
Comme dirait Olivier Delamarche sur BFM Business : "Ce n'est pas en imprimant des billets que la solvabilité des États sera résolue..."
Italie et Espagne : Bienvenue dans le Tiers-Monde
Les primes de risque élevées sur les obligations italiennes et espagnoles menacent l'adéquation des fonds propres des banques et menacent de transformer les nations les plus faibles de la zone euro en nations "reléguées au statut de pays du Tiers- Monde devenus très endettés en devises étrangères".
Soros a également déclaré que l'Allemagne agit comme un chef de corvée en imposant une discipline budgétaire dure : "Cela va générer deux tensions qui pourraient détruire l'Union européenne: économiques et politiques."
Des émeutes couvent en Europe
Dans l'Angleterre en récession... on muscle ses troupes pour de nouvelles émeutes...
Au Portugal, on s'entraîne à l'austérité à coups de grenades lacrymogènes et de matraques...
En Italie, les chauffeurs taxis se frottent aux matraques et certains "promettent l'enfer" s'ils ne sont pas écoutés par le gouvernement... euh... pardon... les banquiers qui ont renversé Berlusconi...
La Roumanie hésite entre le mot "révolte" et "révolution" (désolé pour la vidéo qui a disparu dans le texte de cet article de Rue89).
Et en Grèce (3ème nouveau pays du Tiers-Monde), on s'habitue à la survie... sans salaires pendant que la troïka poursuit sa mise à mort :
Source : LIESI
La Sicile bloquée
Par Menthalo – Un mouvement a vu le jour le 16 janvier en Sicile, le “mouvement des fourches”. Ce soulèvement populaire de producteurs agricoles, de pêcheurs et de camionneurs a décidé un blocus de la Sicile. Durant deux semaines, rien n’est entré ou sorti de Sicile.
“Nous ne sommes ni de droite, ni de gauche”, a expliqué Franco Calderone, agriculteur membre du “mouvement des fourches”.
Les manifestants veulent l’arrestation de tous les politiciens corrompus, réduire le nombre des parlementaires, supprimer la bureaucratie provinciales et notamment les fonctionnaires en place depuis 40 ans, réduire drastiquement les salaires et avantages des parlementaires et sénateurs, limiter à deux mandats les postes des politiciens.
C’est une nouvelle taxe sur le carburant, décrétée par Monti, qui a déclenché la fronde. L’agriculture, qui ne représente que 2,5 % du PIB du Sud de l’Italie, emploie 20% de la population active. Cette hausse sur le carburant lamine les marges très minces des agriculteurs, dont les produits sont très affectés par l’augmentation du coût de transport.
Ce mouvement s’est propagé à toute l’Italie, les transporteurs routiers bloquant toutes les routes. Cela s’est traduit par une pénurie de carburants dans les stations-services, quand celles-ci n’étaient pas en grève et par une rupture d’approvisionnement de la grande distribution alimentaire.
Très peu de nouvelles dans les médias main-stream. Il semblerait que la police ait dégagé les blocus des camions mais la pénurie de carburant semble perdurer.
Les Vèpres siciliennes avaient chassé les Français en 1282, Français mal perçus par les siciliens écrasés de taxes.
Brève parue sur Euronews le 20 janvier
Brève parue sur Euronews le 23 janvier