Tous les vampires du nouveau désordre moral attendent qu'on débranche Vincent Lambert pour ouvrir les vannes de l'euthanazie galopanteC’est un médecin.
Catholique. Pratiquant. Proche de Christine Boutin.
C’est un médecin. Catholique. Pratiquant. Proche de Christine Boutin.
Et pourtant Pascale Clark le reçoit avec tous les honneurs dûs à son rang.
Et pourtant Pascale Clark le reçoit avec tous les honneurs dûs à son rang.
Votre sourcil se lève : si les thuriféraires habituels de la culture de mort encensent un médecin, il y a quelque chose de pas très catho sous roche.
Le Docteur Kariger, chef du service de soins palliatifs du CHU de Reims, en charge de Vincent Lambert, ne voulait pas que le cas de son patient ne vienne sur la place publique. On ne tue bien qu’en silence.
Les mots qui tournent comme autant de vautours autour de Vincent Lambert sont souvent – forcément – porteurs de mensonges. Le plus commun est « fin de vie » qui rime avec « Leonetti ». Il faut ici rappeler que Monsieur Lambert n’est pas plus en fin de vie que vous et moi. Il n’est même pas – aux dernières nouvelles publiées – malade. Il est – et c’est fort différent – handicapé. Comme votre voisin atteint de trisomie 21. Comme Michael Schumacher qui vient de se réveiller. Comme Stevie Wonder qui est aveugle. Comme Beethoven qui était dur de la feuille. Monsieur Lambert n’est pas en pleine possession de ses moyens. Il faut donc l’abattre.
Ce qui est en jeu ici est donc bien – mettons des mots sur la vérité – l’autorisation donnée à la médecine de tuer un homme en raison de son lourd handicap. Ou, s’il faut faire plus politiquement correct, de ne plus l’aider à vivre. Une carte blanche pour non-assistance à personne en danger.
Bref, une peine de mort. A petit feu. En le privant de nourriture et de boisson. Ce qui, dans le royaume des vivants et des cours d’assise, s’appelle de la torture. Une torture monstrueuse, une agonie inhumaine. Julie et Mélissa, deux petites filles tombées dans les mains de Marc Dutroux, en sont mortes, en de très longues semaines…
Au delà de l’accident qui le mit dans cette situation, Monsieur Lambert a deux problèmes.
Le premier est que ses parents sont de dangereux criminels : ils sont catholiques tradis, branche FSSPX. Ces parents-ci, manifestant leur amour illimité pour leur fils, sont donc de parfaits objets de haine pour les contempteurs cités plus haut.
Son second problème est qu’en droit français, la jurisprudence fait quasiment loi. Il faut donc un précédent. Tous les vampires du nouveau désordre moral attendent donc qu’on débranche Vincent Lambert pour ouvrir ensuite les vannes de l’euthanazie galopante. Et leur patience a des limites…
Monsieur Lambert dort, se réveille, sourit, et pleure lorsqu’il est question de le débrancher. Monsieur Lambert est un Homme. Vivant. Mais, « aucune communication n’a pu être établie avec lui. » nous dit le bon-docteur-catholique-pratiquant-proche-de-Christine-Boutin Eric Kariger, qui n’est même pas neurologue.
Avant de passer à un autre article et d’oublier cette horrible histoire de déshumanisation… je vous invite à entrer un nom sur Google et à lire ce que vous découvrirez : « Angèle Lieby« .
Alerte Euthanasie - La Solution Finale
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