Les pays font faillite les uns après les autres, le FMI plane ou s’abat en déployant ses ailes prédatrices, même en Europe, la crise systémique entre dans sa seconde phase, et non la dernière et la moins grave. Tous les pays doivent appliquer des plans de rigueur et des mesures drastiques, enfin, plutôt les peuples doivent sortir leur mouchoir et préparer leur potence afin d’éponger les déficits dont ils ne sont en rien responsables, renflouer les banques, payer les traders, l'oligarchie et engraisser les spéculateurs.
Pendant ce temps, à Londres, the queen ouvre la cession du Parlement pour l'ouverture officielle de la nouvelle législature. Mais Elisabeth annonce également un plan d’austérité pour toute la nation ; eh oui !
Mais la reine ne compte surtout pas se serrer la ceinture, que nenni. Elisabeth n’a aucune gêne évidemment, fonction oblige, ni décence d'ailleurs. Madame se pavane tel un coffre-fort sur pattes et parade tel un sapin de Noël rompu sous le poids de ses décorations. Madame est recouverte d’un diadème d’émeraudes, de diamants, de rubis, de rivières de perles au cou, aux mains, des poires géantes en nacre aux oreilles, dans le nez, un sautoir serti de diamants et de rubis aussi long que la traversée de Douvres à Dunkerque et elle est vêtue d’une cape d’hermine jetée sur une robe entièrement lamée or. Ouahhhhhh !!! A elle seule sa tenue pourrait servir à éponger la dette.
Le prince consort, lui, croule tout autant sous le poids des ors et des décorations mais en plus il a l'air aussi aimable qu'un pitbull en rut. On se demande pourquoi ?
La royauté reste au-dessus de ses sujets, malheureusement, peu importe si la crise en plonge de nombreux dans le désarroi, l’étiquette reste infrangible et ce ridicule atteint son paroxysme dans sa propre extase.
C’est vrai que nos voisins anglais décapitent peu leur souverain et la rogne des ventres affamés ne conduit pas ce peuple à réclamer l'abolition de la monarchie ; celui-ci tient à conserver ce faste coûteux. Mais qui sait si demain une révolution ne viendra pas rétablir l’équilibre en rendant non pas à César ce qui lui appartient mais au peuple ce qui lui revient de droit ?
Les monarchies devraient être abolies, elles sont surannées, obséquieuses et ne servent à rien...sinon à entretenir aux frais de la princesse une bande d’intermittents du spectacle consanguins que l’on sort de la naphtaline pour les grandes occasions. What else !
Mais la couronne d’Angleterre est en pleine crise elle a dépensé cette année plusieurs millions de plus que la somme qui lui était allouée l’an dernier ; la vilaine. Du coup la reine cornue sort son bouclier fiscal, brandit son épée en diamant et tance le gouvernement en lui réclamant manu militari une augmentation de sa pension annuelle afin de pouvoir promener son carrosse et faire prendre l’air à ses chapeaux.
En plein désarroi, la reine sollicite et implore l’aide pour la maintenance de ses châteaux et demande que soit réévaluée de 19 millions par an cette somme pour retaper Buckingham ou Windsor afin que la dinde de Thanksgiving puisse continuer de courir en toute liberté et sans danger avant le jour J et que ses chiens puissent cacatter en toute tranquilité sur les centaines d'hectares de pelouse. What else !
Mais il faut être honnête... et dire que l'argent ne se pond pas sur le trône tous les matins et que les milliers de salaires à payer chaque mois, plus la note des nombreuses petites sauteries de 2009, il faut bien les payer. Cela a coûté aux contribuables la modique somme de 41,5 millions de livres. Le prix du lait et de la farine étant devenu inaccessible, Buckingham ne peut plus joindre the both ends.What a pity !
Bernard Madoff
C’est vrai aussi que, suite à la crise, le portefeuille d’actions et le patrimoine d’Elisabeth ont chuté…un peu en valeur ; certes.
La pauvre !... je viens d'y penser... J’espère qu’elle n’était pas pote avec Madoff car il n'a vraiment pas l'air très catholique !
Que la reine vienne alors en France et elle aura le RMI ; il ne lui reste seulement que 300 millions d’euros officiellement et 25 milliards d’euros selon d’autres sources, alors nos aides sociales lui permettront de mettre du beurre dans son pudding.
Certains diront :«Il est difficile, voire terrible d’être sous la tutelle de l’Etat, la famille royale est tenue de reverser la totalité de ses loyers au Trésor, selon un pacte de 1760 entre George III et le Parlement» Une véritable injustice !… La famille royale devrait être mille fois plus riche ; c'est dégueulasse. Very shocking ;-))
Alors : God save the Queen