Hier soir, la chaine publique, France 2, dans son émission " A vous de juger"" osait offrir à DSK une tribune d’une heure, sans aucun contradicteur, pour lui permettre de redorer l’image de cette mafia, appelée de son nom officiel, le FMI, et pour lui donner la possibilité de se présenter comme l’ange sauveur, le messager divin des pays en faillite.
Un exercice censé certainement nous préparer à accepter gentiment de nouvelles prises de pouvoir du FMI en Europe. Une honte.
Mais, pour les socialistes, DSK n'est-il pourtant pas considéré comme l'antagonisme, l’antidote au sarkozysme ? L’homme est corrompu certes, il est autant socialiste que le lion n’est herbivore et que le cul-de jatte n'est cycliste. Le socialisme de DSK n'est dicté que par les dirigeants du grand capital, il est résolument atlantiste, français et européen en fonction du vent dans le foc, il est par contre mondialiste effréné et sioniste. Bref ! Il est l’antithèse de ce qu’il veut faire paraitre.
Mais n’est ce pas à mourir de rire et affligeant de constater que DSK peut encore faire illusion auprès des électeurs du parti socialiste ? N’honore-t-il pas et ne fait-il pourtant pas allégeance par cupidité aux responsables criminels de cette crise ?
Hier soir, avec suffisance et brio, ne se placait-il au-dessus et très loin de ce monde d’en bas, de cette Europe agonisante et de cette petite France orgueilleuse. ?
Arlette Chabot, quant à elle, la pauvre, elle s’était mise sur son 31 pour la circonstance avec un brushing parfait pour monter à Washington. Elle ménageait, en apparence, et sans aucune habilité, d‘ailleurs, la chèvre et le chou, tout en offrant à DSK les bonnes questions, celles qui lui permettraient d’user des plus talentueux sophismes pour nous duper et nous faire croire que le FMI était une institution vertueuse. Mais telle une concierge qui court derrière le scoop...et la rumeur, un de ses buts principaux était tout simplement de faire dire à DSK que...que "Le matin en se rasant il ne pensait qu’à 2012". Pitoyable. Pas de chance pour Arlette, DSK n’a rien dit.
Mais ne sait-elle pas Lélette que le directeur du FMI ira là où on lui dit d’aller et fera ce qu’on lui demande de faire, que DSK reste aux ordres et qu’il n‘est qu‘un valet bien obéissant, parmi d‘autres, et que tous les matins il s’assoit sur son trône, celui des chiottes, même si son salaire est de 500 000 $ par an ?
Le rôle de DSK et celui de l’élite, dans l’élite, est pourtant de profiter de cette crise totalement organisée pour mettre en place une partie du Gouvernement Mondial annoncé ici par George Bush père, le 11 septembre 1990. Un gouvernement global, un nouvel ordre mondial, avec une monnaie unique et qui sera dirigé par les Maitres du Monde ; enfin par une petite bande de psychopathes et de sociopathes totalement déshumanisée et qui se contrefout du bien-être des peuples.
Mais DSK s’est bien gardé, devant les caméras de France 2, de reprendre son discours prononcé à Zurich pour l’instauration d’une gouvernance économique mondiale, d’une monnaie unique et de celle d’une banque centrale mondiale qui agirait comme bailleuse de fonds pour les Etats mis en ruine par ces mêmes sauveurs pervers et machiavéliques ; un gigantesque FMI qui tuerait toute souveraineté des états-nations en les mettant à genoux, aux ordres et avec de surcroit des chaines et des boulets aux pieds.
La mise en place d'un esclavagisme financier, économique, sociétal et mental, voilà qu’elle est la véritable mission de DSK, son vrai travail de sbire.
Mais avant d’en arriver à une gouvernance mondiale, il faut procéder étape par étape. La crise systémique...c’est fait, l’étape suivante est donc d’instaurer une gouvernance économique européenne. Gobbels en 1940 prônait la même idée, celle d‘une Europe économique unifiée. Références : Duschinsky, historien.
L’Europe est déjà dirigée par des responsables, non élus par les peuples, un système monstrueusement antidémocratique que nous acceptons bêtement, maintenant il nous faudrait accepter un tribunal économique tenu par des vendus et des corrompus.
La Commission européenne veut déjà examiner les budgets avant qu’ils ne soient votés par les parlement afin d’y exercer un contrôle total. Jean-Claude Trichet plaide lui pour une gouvernance par la BIS (Bank for International Settlements,règlements internationaux). En clair, elle est la banque centrale des banques centrales.
Cette banque aurait été créée avant la deuxième guerre mondiale et dirigée par des responsables nazis avec l’aide de financiers et d’industriels américains et anglais. Aujourd’hui elle est dirigée par le directeur de la Réserve Fédérale US, celui de la banque de Londres et comme par hasard par Jean-Claude Trichet, directeur de la BCE.
FMI ou BIS, peut importe, cela restera une gouvernance bulldozeur dont le rôle sera de détruire la souveraineté des pays et leur démocratie ; enfin, le peu qu’il en reste.
Son but, dixit Barroso, est de contraindre les pays à instaurer des réformes structurelles sous peine de sanctions financières ; les états membres devant ainsi renoncer à diriger leur propre économie. N’est pas un coup d’Etat d’ampleur européen qui se prépare ?
Tout cela ne vous fait-il pas penser aux intentions d’Hitler et à l’instauration d’un pouvoir fasciste, dictatorial et totalitaire ? Pourtant, certains, mais pas tous, heureusement, depuis la chute du III Reich, n’ont de cesse semble-t-il de vouloir les copier.
Mais alors, pourquoi les peuples ne se révoltent-ils pas ? Pourquoi d’aussi grandes mesures et d’aussi graves décisions sont-elles prises sans les consulter ? Cela ne semble pourtant pas très compliqué. Depuis des lustres des stratégies sont mises en place médiatiquement, d’une façon perverse et insidieuse afin que les individus se sous-estiment, qu’ils n’aient que de faux référents et de fausses informations, qu’ils s’individualisent au sein d’un communautarisme, que la peur et la culpabilité les paralysent tout en les rendant dépressifs, qu’ils se déresponsabilisent totalement afin de laisser leur avenir dans les seules mains de l’Etat et des multinationales et que leurs pensées soient circonscrites afin d’éviter qu’ils ne s’aperçoivent de la trahison et de la solution finale qui leur est réservée.
Tout ceci amène l’ensemble des peuples à refouler leurs véritables instincts de sauvegarde, de survie, à les inhiber rejetant ainsi tout esprit révolutionnaire.
Sommes-nous devenus à ce point une sous-race de dominés dirigée par une élite dominante autoproclamée ?