Christophe Oberlin (professeur chirurgien juif) s'exprime avec sagesse et lucidité.
Note : Ce qui dit ce professeur est - d'un tel bon sens - que cela fait plaisir à entendre de la part de quelqu'un de culture juive. Pourtant on tente de faire croire à l'opinion, grâce à un matraquage constant propagandiste devenu très indigeste et plus que choquant, que les personnes sensées liées au judaïsme d'une manière ou d'une autre n'existent pas, et que par principe et devoir elles sont toutes sionistes. Ce qui est faux et surtout de moins en moins vrai.
Pour en finir (ou pour commencer) avec cette histoire de Quenelle de Dieudonné :
Un certain Christophe Oberlin (professeur chirurgien juif) a écrit :
« Lorsqu'on dit aujourd'hui en France "qu'on n'aime pas les Américains", tout le monde comprend qu'il ne s'agit évidemment pas de tous les Américains en tant qu'individus, mais qu'on désigne par-là la politique et les guerres américaines qui ont fait un million de morts en quelques décennies. Et "ne pas aimer les Américains", ne tombe pas sous le coup de la loi. Quand on dit qu'on n'aime pas les Corses, ce n'est évidemment pas très intelligent, mais tout le monde comprend qu'on entend par là une certaine ambiance xénophobe qui règne en Corse. Ça ne tombe pas sous le coup de la loi.
Quand on dit "qu'on n'aime pas les juifs", il est évident que cela désigne ceux qui soutiennent un état raciste dans ses lois et ses actes. Ce qui veut dire qu'on n'aime pas les juifs racistes, rien d'autre. C'est le message de Dieudonné. Et voilà qu'on voudrait faire tomber cela sous le coup de la loi. C'est déloyal et stupide.
Christophe Oberlin, né en 1952, est Chirurgien des hôpitaux et professeur de médecine à la faculté Denis Diderot à Paris. Il participe depuis trente ans à des activités de chirurgie humanitaire et d’enseignement au Maghreb, en Afrique sub-saharienne et au Moyen Orient. Depuis 2001, il dirige régulièrement des missions chirurgicales en Palestine, particulièrement dans la bande de Gaza. Il témoigne aussi de ce qu’il observe sur le terrain, à travers interviews, articles de presse et activités associatives. Dernier ouvrage paru : La Vallée des Fleurs – Marj El Zouhour (Erick Bonnier 2013)