Mon instinct me disait que cette affaire était louche et qu’elle devait être instrumentalisée pour diaboliser l’Iran ; mais rien ne me le prouvait à l‘époque.
En observant la photo de cette femme, un truc n‘allait pas, elle était belle, du genre Top-Model et paraissant trop jeune pour ses 43 ans. Des vidéos plus que douteuses de lapidation attribuées à l’Iran venaient encore justifier mon refus de cautionner cette version.
De plus, en observant l’arrivée sur scène de BHL, du sioniste belliciste(euphémisme), belligérant médiatique et accessoirement philosophe de pacotille pour mener le combat et celui des droits de l’Homme, cela m’indiquait clairement que l’histrion à la solde d’Israël jouait sa sale pièce « Sionisme, Propagande, Sophisme et Mensonges ». Là, où vitupère le coq le plus haut, là, où son verbiage se termine en logorrhée puante et là, où il ingérence, nous sommes certains que le philo-guerrier couard œuvre en faveur de la diabolisation, de la désinformation, de la mauvaise foi tout en persistant dans sa non objectivité pathologique.
Au lieu de s'occuper d'un pays pacifiste, il serait par contre urgent que le valet BHL agisse auprès des ses supérieurs pour que : «PLUS JAMAIS» cela n’existe ici.
Alors imaginez un instant la photo de la vraie femme (sans doute banale) pour mobiliser l’opinion ? La mobilisation et le résultat de cette pétition n’auraient certainement pas été identiques. Et de désinformation en propagande nous en arrivons à stigmatiser un pays riche mais non impérialiste (qui n’a attaqué personne depuis des siècles) pour le voler, le détruire et tuer des milliers ou millions de personnes innocentes sans avoir à ressentir aucun état d‘âme.
Mais le plus écœurant, vomitif, est d’entendre des personnalités, souvent douteuses c'est vrai, et des politiques occidentaux chanter en chœur des informations inexactes et contraires à celles faites par les autorités iraniennes et la condamnée elle-même. L’ingérence atteint une fois de plus son paroxysme et l’inexactitude des faits également.
L’Iran étant l’une des prochaines cibles de l’axe Washington, Tel Aviv, et de leurs succursales européennes et otanesques, il est nécessaire pour obtenir le consentement de l’opinion publique de répéter inlassablement, un peu différemment, certes, le scénario de l’Afghanistan et celui de l’Irak.
Pour obtenir insidieusement et lentement, dans l’inconscient collectif, un changement négatif au sujet d’une personne ou d’un pays afin qu’aucun ou peu de contestataires ne se révoltent, la désinformation doit être constante et redondante, voire, outrancière avec des pics parfois élevés et parfois homéopathiques.
La Masse étant considérée comme stupide et obéissante par une élite autoproclamée et se disant éclairée, elle avalera successivement des kilomètres d’anacondas putréfiés... sans sourciller ; se disent-ils.
Mais !… Ont-elles encore quelque crédit et chance de réussir ces milices terrestres démoniaques avec une montée exponentielle de vrais éclairés dont la puissance est plus forte que les armes ?
Nous entendons dire que ce pays est un pays arriéré, avec des méthodes barbares et ne respectant pas ses obligations ratifiées. De qui se moque-t-on !
Mais qui rappellent à ces donneurs de leçons leurs actes meurtriers, guerres illégales et leur utilisation d'armes non conventionnelles, leurs millions de victimes innocentes mortes ou complètement démunies au N.O.M de faux prétextes (qui pèseront sur leur conscience pour des siècles et des siècles) ?
Ces victimes sont nos frères et nos sœurs ! Car les Peuples, de plus en plus nombreux, se sentent en premier des Citoyens du Monde, de la Terre.
Doit-on leur rappeler que leurs armées privées massacrent et piègent des innocents ? Doit-on leur rappeler que leurs services secrets organisent régulièrement des crimes et des attentats au nom de fausses organisations et sous de fausses banières ? Doit-on leur rappeler qu’ils financent et arment des terroristes partout dans le monde, contrôlent la drogue et le trafic d’armes, dérèglent le climat et empoisonnent les gens ? Doit-on leur rappeler leurs exactions et crimes sanglants et inhumains dans tous ces pays musulmans aux riches ressources minières ?
Il y a-t-il un crime...plus odieux au monde... que celui de tuer des dizaines de milliers d'enfants, de bébés et des millions d'innocents ?
Doit-on leur rappeler les très nombreux comportements immoraux et macabres de leurs armées ( viols, humiliations, civils et enfants tués à bout portant ou touchant sans aucune raison) et dernièrement ici ? Doit-on leur rappeler leurs lois liberticides et contraires aux libertés fondamentales de nos démocraties ? Doit-on leur rappeler leur soutien abjecte à des pays hors la loi, racistes et criminels ? Doit-on leur rappeler les noms des institutions et des dictateurs qu’ils ont installés partout dans le monde pour opprimer les populations ?
Doit-on leur rappeler leurs bombardements et pillages dans de nombreux pays laissant leur population exsangue ? Doit-on leur rappeler le non respect du Droit international, celui des Conventions de Genève (qu’ils pratiquent avec brio) tout en bafouant également les Résolutions onusiennes ? Doit-on leur rappeler que certaines démocraties occidentales pratiquent toujours la peine de mort, exercent des tortures aussi monstrueuses que la lapidation et emprisonnent iniquement des civils dans des prisons illégales en crachant violemment et avec mépris sur l'Habeas corpus ? Doit-on leur rappeler que certains de leurs pays amis pratiquent toujours la lapidation et la loi du Talion ?
Alors est-ce encore crédible pour l'Occident de stigmatiser des pays amplement plus respectueux des Droits de l'Homme que lui ?
Cette schizophrénie et cette psychopathie empêcheraient-elles cette élite pourrie de ressentir, juste un peu, la moindre empathie et compassion ? Oui. Respecter la Création, la Terre, la Vie… ils s‘en tapent…. Le Pouvoir et l'Argent sont les seuls dieux pour lesquels tout est permis et sans limite dans leur vénération.
Article du Nouvel Obs ou ici
Le ministère français des Affaires étrangères a affirmé mercredi 8 septembre douter de la sincérité de la démarche de l'humoriste controversé Dieudonné qui a annoncé aller dimanche en Iran pour obtenir la clémence pour l'Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani, condamnée à la lapidation dans une affaire d'adultère et de meurtre
D'autre part, les Etats-Unis ont appelé mercredi l'Iran à "respecter ses obligations", nées de traités ratifiés par ce pays alors que, le même jour, un responsable de la justice iranienne a démenti les informations selon lesquelles Sakineh avait été récemment fouettée
La sincérité de Dieudonné mise en doute
"Nous accueillons favorablement tous les efforts de la société civile en faveur de la libération de cette femme iranienne condamnée à mort par lapidation", a déclaré lors d'un point-presse le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero. "En l'espèce, nous doutons de la sincérité de la démarche" de Dieudonné M'Bala M'Bala, a-t-il ajouté.
"Si monsieur (Bernard, NDLR) Kouchner (ministre des Affaires étrangères) doute de ma sincérité, je me permets de vous dire quant à moi, que je doute de sa loyauté envers les Français (...) Quant au soutien du Quai d'Orsay dans cette affaire, je m'en tartine le fion", a réagi Dieudonné.
Il a ajouté qu'il se rendrait en Iran le dimanche 12 septembre "dans un esprit de paix et de dialogue".
Interrogé pour savoir si l'humoriste disposerait du concours de l'ambassade de France
Dieudonné, qui entretient des liens avec le président iranien dont il partage l'antisionisme, a affirmé mardi à la presse vouloir demander à Mahmoud Ahmadinejad la "clémence" pour Sakineh, 43 ans, condamnée à mort par lapidation en 2006 pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari.
Fondateur d'un "parti antisioniste" et plusieurs fois condamné en France pour antisémitisme, il avait rencontré en novembre 2009 à Téhéran le président iranien.
"J'ai décidé de me rendre en Iran pour en savoir un peu plus et demander la clémence aux autorités", a déclaré Dieudonné lors d'une conférence de presse, en conviant le philosophe Bernard-Henri Lévy, à l'initiative d'une pétition de soutien à Sakineh, "à s'associer à cette démarche s'il est sincère".
"Je suis farouchement opposé à la peine de mort. Je suis aussi l'ami de l'Iran et des Iraniens. J'ai signé la pétition, mais je ne suis pas dupe de son instrumentalisation politique (...). J'invite les signataires sincères de la pétition à me rejoindre dans cette initiative", a ajouté l'humoriste.
Estimant qu'"il y a une vraie propagande anti-iranienne menée depuis quelques années", Dieudonné a estimé que "ce sera plus efficace et plus utile que le terrain de l'injure de la provocation et de la stigmatisation de l'Iran".
"C'est ce qu'attendent la condamnée et sa famille", a-t-il dit.
Le respect des normes internationales
Les Etats-Unis ont également appelé mercredi l'Iran à "respecter ses obligations", nées de traités ratifiés par ce pays.
"L'Iran est signataire de la convention internationale sur les droits civiques et politiques. Il existe des normes internationales en matière de transparence des procès, et nous pensons que ces normes n'ont pas été respectées dans cette affaire", a déclaré Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.
D'autre part, un responsable de la justice iranienne a démenti les informations selon lesquelles Sakineh Mohammadi-Ashtiani, condamnée à la lapidation dans une affaire d'adultère et de meurtre, avait été récemment fouettée, a rapporté mercredi l'agence Fars.
Vahid Kazemzadeh, un responsable de la commission des droits de l'Homme islamique -qui dépend du chef de l'Autorité judiciaire-, a également rappelé que la peine de mort avait été "suspendue sur ordre du chef de l'autorité judiciaire et ne sera pas appliquée pour le moment", ainsi que l'ont répété à de nombreuses reprises différents responsables iraniens depuis juillet.
Mardi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ramin Mehmanaparast, interrogé par l'AFP lors de son point de presse hebdomadaire, avait déjà répondu aux inquiétudes exprimées sur le sort de Sakineh Mohammadi-Ashtiani en rappelant que "le verdict" de lapidation avait "été suspendu" et était "actuellement réexaminé".
Une peine suspendue mais pas levée
La "suspension" de la condamnation à mort a été annoncée officiellement le 9 juillet par l'autorité judiciaire iranienne, et réaffirmée régulièrement depuis par divers dirigeants iraniens, publiquement ou en privé, en réponse à plusieurs initiatives diplomatiques lancées pour demander un geste de clémence.
Dans un communiqué diffusé mercredi, Amnesty International a jugé cette suspension insuffisante.
"Les autorités iraniennes doivent immédiatement prendre les mesures nécessaires pour que cette peine de mort soit levée une fois pour toutes", a réclamé l'organisation de défense des droits de l'Homme, basée à Londres.
Par ailleurs, toujours cité par Fars, Vahid Kazemzadeh a précisé avoir rencontré mercredi Sakineh Mohammadi-Ashtiani à la prison de Tabriz (nord-ouest de l'Iran), en présence de "membres du groupe de défense des droits des prisonniers".
D'après la même source, la condamnée a nié "tout mauvais traitement et torture" et "s'est déclarée surprise par la publication d'informations" selon lesquelles elle avait reçu "des coups de fouet après la publication dans un journal britannique d'une photo qui n'était pas" la sienne.
Sakineh porte plainte contre son avocat
Le fils de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, Sajjad, avait déclaré par téléphone lors d'une conférence de presse le 6 septembre à Paris avoir "appris" que sa mère avait reçu 99 coups de fouet après la publication le 28 août par le quotidien britannique The Times d'une photo d'une femme sans foulard censée la représenter. Cette photo était fausse et le journal a dû s'excuser.
Vahid Kazemzadeh a également affirmé que Sakineh Mohammadi-Ashtiani avait porté plainte fin juillet contre son avocat, Me Mohammad Mostafaie, qui s'est enfui d'Iran. Selon lui, elle a indiqué n'avoir "jamais rencontré Mohammad Mostafaie (...) qui publiait sans son consentement des informations la déshonorant".
Toujours selon Vahid Kazemzadeh, la condamnée aurait "seulement signé une procuration par l'intermédiaire d'une femme (...) et Mohammad Mostafaie a quitté l'Iran après avoir touché 20 millions de rials", soit près de 1.500 euros.
Selon la même source, Sakineh Mohammadi-Ashtiani a démenti être privée de toute visite. "Elle a affirmé qu'elle rencontrait toutes les semaines sa famille et ses enfants Farideh et Sajjad", a déclaré Vahid Kazemzadeh.
(Nouvelobs.com avec AFP)