Frédéric Mitterrand...Les sondages, ces faux ou mauvais baromètres

Publié par Diatala sur 15 Octobre 2009, 13:51pm

Catégories : #Abus- Pédocriminalité- Violence- Prostitution

Et si les sondages n’existaient pas...la société s’en porterait tout aussi bien. Si ces derniers sont simplement bidons ou sans aucune fiabilité, dans certaines affaires le sondage clos la polémique et chacun peut retourner sucrer ses fraises.

Ainsi les 2/3 des Français, enfin sur les 1005 personnes interrogées, ce petit panel ridicule (sur les 65 millions d’habitants) et qui se voudrait être représentatif de la société, serait, ici, pour que Frédéric Mitterrand conserve son poste au ministère de la Culture.
- Ah bon ! NON !
- Si. Si.

Depuis le double scandale – Polanski/Tourisme sexuel – je fais ma propre petite enquête d’opinion dans mon entourage proche et élargi à mes relations et auprès de mes gentils et sympathiques commerçants. Bizarrement je n’ai pas encore rencontré – Une - personne qui soutienne l’ancien présentateur et qui comprenne la position et les déclarations quelque peu étranges et parfois déplacées de nos hommes politiques et de quelques personnalités au snobisme puant et à la réflexion altérée, voire corrompue.

Je dois avouer que le commun des mortels est même outré, scandalisé que ces affaires de mœurs et d’éthique soient balayées d’un revers de manche et que Frédéric Mitterrand conserve sa fonction.

Quand en matière de littérature, certains écrits surprennent et choquent, les auteurs restent somme toute des écrivains, à leur place, et la liberté de ton, le style, le contenu et les chapitres controversés sont autant sujet à débat qu’à réflexion. Cela fait partie de la liberté d’expression et ne prête nullement à confusion puisque chacun est dans son rôle et que la critique reste un moyen de communication non négligeable quand le livre ouvre la voie de la saine controverse dans les médias. Mais quand la confusion s’installe, s’aggrave, que la respectabilité de l’auteur, la teneur honteuse de ses propos et sa responsabilité au sein d’un gouvernement, dans une haute fonction, sont en jeu et à ce point non conformes à l’image que l’on attend d’un représentant de l’Etat, qu’il est vilipendé et qu’il choque à ce point, son devoir n’est-il pas de quitter son poste, et celui de ceux qui nous gouvernent n’est-il pas de rétablir les valeurs de la République et de ceux qui la constituent ?

Idem pour l’affaire de la future nomination de Jean Sarkozy à l’EPAD. Je suppose que nous aurons bientôt un sondage confirmant qu’un panel de 65% des sondés n’est pas choqué et favorable à cette décision.
Mais, même à droite, l’électeur est tout simplement scié et ces trois affaires successives irritent au plus haut point un bon nombre de personnes qui ont votés pour Nicolas Sarkozy. Seule, officiellement, Rama Yade semble se soucier de l'opinion publique en s'interrogeant de surcroît sur l'ouverture offerte au FN.

Si le népotisme à toujours existé et que chaque personnage important ou ayant un ascendant, en France ou dans un autre pays du monde, sait l’utiliser pour favoriser ses propres intérêts ou offrir une fonction de confort à un proche, il y a l’art et la manière pour le faire et l’opportunité ou pas de pouvoir le faire.
En pleine période de crise, quand les corporations les plus touchées manifestent leurs angoisses, leurs peurs et leur mécontentement face à leur avenir ou face à l’éradication de leur métier, que le chômage grimpe à vive allure, que l’Europe ne répond pas aux attentes du peuple mais bien au contraire qu’elle devient l’ennemie des libertés économiques et des initiatives, le moment était très mal choisi pour mettre à la tête de cet important établissement public d’aménagement et de développement, un gamin de 23 ans, fût-il même un winner.

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