Mazarine Pingeot fait scandale en publiant prochainement un nouveau livre sur le triple infanticide présumé de Véronique Courjault.
L’inspiration de mademoiselle Pingeot reste étrange pour coucher sur papier sa pseudo fiction ! A peine un an s’est écoulé depuis la découverte de ce drame, l’instruction est toujours en cours et le procès ne se déroulera que fin 2008, mais la romancière s’empare de ce fait dramatique, non jugé, pour essayer de cartonner en librairie.
La famille Courjault s’indigne et une pétition circule pour empêcher la parution du roman et l’utilisation du nom « Courjault ».
Certes le sujet intéressera certains lecteurs, mais le respect qui s’impose dans de telles circonstances est bafoué et la procédure ignorée. Cette « précipitation » de l’écrivain, à s’emparer d’un fait divers morbide, souligne un aspect singulier chez la fille de l’ancien président de la République, celui de passer outre les règles élémentaires de respect des familles et du code de procédure judiciaire.
Ne faut-il pas laisser le temps au temps, respecter la souffrance des familles et attendre que la justice ait, au moins, rendue son verdict ? Peut-on se saisir de tout et, n’importe comment, au prétexte de sa notoriété ?
Et si les contribuables français faisaient une pétition pour se faire rembourser l'éducation de miss Pingeot ;-) ! Ses droits d’auteur pourraient être un début…
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