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Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.

Publié par Diatala sur 23 Novembre 2006, 22:47pm

Catégories : #Société-Abus Politique -Scandales-

 

Cette journée rappelle que tous les trois jours chez nous en France, non pas dans une république islamique, une femme meurt sous les coups assénés par un mari ou un conjoint violent. C'est la mort d'une enfant, d'une mère, d'une soeur, d'une amie, d'une parente, au nom de quoi ? Au nom d'un fatalisme archaïque, d'une pseudo supériorité .

 Que 50 000 femmes sont violées chaque année. Comme si le viol pour certains était un droit, un acquis, que la femme avait pour devoir de ne jamais refuser à un homme, quel qu’il soit, d’assouvir ses pulsions. Ces hommes violents sont, aristos, bourgeois, ouvriers, ruraux, psychopathes ou sociopathes , ils ont tous un point commun, une image déformée de la femme. Cette image s’est créée il y a des siècles, principalement et surtout par le biais de la religion, et elle se transmet encore malheureusement de nos jours. Elle est le transfert de toutes leurs peurs et de leur haine entretenues. La Femme reste donc dans l’inconscient de certains hommes, une «pêcheresse diabolique ». Elle devra donc payer, mais pour des crimes qu’elle n’a pas commis. Puis elle est encore dans l'esprit de beaucoup de femmes, une rivale donc,« une pute » qui mérite forcément ce qui lui arrive. Les femmes ont une responsabilité importante également. Ne l’oublions pas !

Ces chiffres vertigineux doivent faire réfléchir. Si ce gouvernement est le premier à avoir déjà fait beaucoup pour aider ces femmes en apportant des réponses concrètes et satisfaisantes, il n’en demeure pas moins, qu’il reste encore beaucoup de travail à effectuer. Quand certains s’offusquent du traitement infligé aux femmes dans des pays qui sont tyranniques envers elles, ici, pour eux en France, c’est normal ! Alors balayons chez nous, avant de s’occuper du voisin ! Mais la France et l’opinion publique en règle générale n’aiment pas aborder ce sujet. Il faut savoir, et cesser de nier, qu'aujourd’hui encore dans l’esprit de très nombreux français, une femme battue est une femme qui le mérite ou qui l’a cherché. Pire, il existe chez certains,voire chez beaucoup, une certaine satisfaction à savoir qu’une femme a été frappée, surtout et essentiellement si on la connaît. Et oui ! Le malheur des uns, fait souvent plaisir aux autres. Des vengeances par procuration, qui aident à rassurer les insastisfaits. Par contre, si elle n’est qu’une vague connaissance, alors une pseudo compassion apparaît, le temps d’en parler, et c’est oublié. « Cela » passe dans la normalité des choses de la vie. Tout le monde se tait et se dit: « cela ne nous regarde pas, c’est leur problème », « et, si elle a été frappée, c’est qu’IL avait de bonnes raisons de le faire ». La phrase la plus courante chez les (imbéciles) est : « Elle doit aimer ça ». Ces gens là oublient juste l’essentiel, que le masochisme est une pratique sexuelle déviante et responsable, donc voulue, acceptée, désirée et qui procure du plaisir à ces adeptes. Terrible comparaison, mais...... ! Alors il y a beaucoup de travail à faire pour faire changer les mentalités, pour que, ce qui est encore normal aujourd’hui, devienne un crime demain. Aucun milieu social n’est épargné, l’homme violent est partout, drapé dans son ego, « la bite dans une main, et de l’autre, le poing levé menaçant » en signe de……… de quoi d’ailleurs? De  « supériorité » bien sûr ! S'oblige t-il à croire........ A ce jour de nombreuses femmes se taisent encore et encore, murées dans le silence de la honte, bafouées dans leur dignité, humiliées et meurtries dans leur chair, en ayant pour seule satisfaction; espérer que les choses changent et que ces violences finissent.

Alors si l’on souhaite apporter sa pierre à l’édifice d’une nouvelle mentalité, chacun doit faire des efforts, les hommes comme les femmes. C'est le seul moyen au départ de « Faire changer les mentalités». Puis en se disant que la « Femme » doit retrouver et retrouvera la place qui lui a été volée. Ainsi le combat pour la  parité n’aura plus ses raisons d’être;  La parité sera.

 

 

 

 

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