La crise ? Mais de quelle crise parle-t-on ? La crise aux Etats-Unis n’existe pas dans certains domaines, et pour ceux qui pensaient que le nouveau Maître du monde allait avoir une politique différente de celle de son prédécesseur, ils devront juger sur pièces et ils vont surtout pouvoir déchanter.
Les Américains qui rêvaient d’un autre monde et d’une autre société en pensant que la structure de leurs dépenses publiques allait être modifiée, que leur système social financier et économique allait évoluer et surtout, s’assainir, et que leur politique étrangère guerrière allait changer de stratégie, vont pouvoir se poser la question bien légitime de savoir : Comment et surtout avec quel argent ?
Obama a décidé de suivre les traces du fiston Bush ici en reprenant le même combat contre le terrorisme et en voulant supprimer la géante nébuleuse d’Al Qaïda en envoyant 17 000 hommes supplémentaires en Afghanistan et au Pakistan avec, évidemment, le matos nécessaire pour éradiquer ce terrorisme pourtant indispensable à leur survie.
Une énième stratégie officielle pour courir une fois de plus derrière un Benji la Malice, rusé comme un renard mort, qui voudrait, nous dit-on, avec sa bande de potes terroristes (qui ne sortent en commando d’attaque que munis de leur propre passeport dans la poche) de nouveau s’en prendre aux intérêts américains et occidentaux en perpétrant d'autres attentats d’envergure sur nos sols.
Depuis déjà plus d’un an la paranoïa est entretenue sur la certitude d’un attentat...pire que celui du 11/9. Si les très puissants services de renseignement et de sécurité américains le savent, pourquoi ne l’empêchent-ils pas ?
Michel Chossudovsky nous explique qu’ainsi les dépenses militaires américaines seront de 534 milliards pour l’année 2010, 130 milliards de crédits supplémentaires pour l’exercice 2010 destinés aux guerres pour l’Irak et l’Afghanistan. 75,5 milliards de plus seront dédiés au financement d’urgence à la guerre sur le reste de l’exercice 2009. Lire ici la totalité de son analyse, forte intéressante, sur la débâcle des Etats-Unis.