Les premières dérives de la loi sur l’euthanasie que seulement trois pays européens ont adoptée viennent d’être constatées en Belgique, ici.
76 mineurs en deux ans ont eu recours à ce suicide assisté, cette mort active, alors que la loi ne concerne que des adultes et, pour des cas désespérés et avec des circonstances très précises, les mineurs.
Mais comment est-ce possible ? Comment et pour quelles raisons ce pays arrive-t-il à un tel chiffre alarmant ?
Comment des mineurs peuvent-ils être en mesure d’apprécier les conséquences de leur maladie ou de leur handicap sur le long terme ? Peuvent-ils être réellement conscients de leur décision ?
Sachant que les progrès de la médecine avancent considérablement dans certains domaines qui peut prétendre que la vie d’un mineur doit être et peut être supprimée aussi facilement et aussi rapidement ?
Mais pourquoi ces enfants et ces parents perdent-ils soudainement l’espoir ? Qui, et comment amène-t-on une famille et un malade à prendre cette décision irréversible ?
Ce nombre de victimes de l’euthanasie infantile fait peur. Il est même effrayant de constater qu’un pays de dix millions d’habitants a pratiqué depuis 2002, pour ainsi dire, à la chaîne, 2700 euthanasies sur des adultes et 76 sur des mineurs. Une véritable hécatombe.
Bernard Kouchner ("l’humaniste" qui est pour les guerres et leurs cortèges de morts) et Nadine Morano (la grande prêtresse de la permissivité morale ) veulent légaliser la loi sur l’euthanasie. Ils devraient pourtant revoir leur jugement en constatant la rapidité avec laquelle les premières dérives et les premiers abus ont été commis.
Il ne faut pas se leurrer, les Hitler en blouse blanche ou en costume cravate, ceux qui sont pour l’eugénisme, avec une race pure sans malades et sans handicapés, existent et ne demandent qu’à assouvir leurs pulsions. Les démiurges décadents de ce nouveau monde, qu’ils veulent totalement aseptisé, vendent la mort comme la solution finale en méprisant la vie et en rompant avec le serment d’Hippocrate.
Un médecin doit sauver des vies et non les retirer. Et nul n'a le droit de tuer ou d'accepter la mort d'un tiers au nom d'une pseudo éthique qui vient de démontrer son irrationalité.
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