Diatala - Médiatala - Information - Désinformation

Le Monde, L'Actualité et l'Actualité Politique, la Désinformation et l'Information par les Médias Alternatifs - Archéologie - Science - Religions - Cultes - Mystères - Sociétés Secrètes - Euthanasie - Big Pharma - Eugénisme - OGM - OVNI - Pédocriminalité - Civilisations - Réchauffement Climatique - Censure - Guerres - Média-Mensonges - Arnaques - Corruption - ADN -


Valéo et Morin

Publié par Diatala sur 24 Mars 2009, 14:54pm

Catégories : #Société-Abus Politique -Scandales-

4713148_9b86ca24ee.jpgSi les médias sont critiquables, et largement critiquables dans certains cas,  nous pouvons les remercier de donner des informations qui, autrefois, ne filtraient pas et qui étaient pourtant de l’intérêt public.

En plein marasme économique et en pleine crise financière des patrons qui ont de surcroît échoué dans leur objectif, pire, qui ont fait mettre la cabane sur le chien à l’entreprise et parfois en licenciant  en plus des salariés, s’en vont avec un pactole, la tête haute, le regard arrogant et aussi droits dans leurs bottes qu’un poireau dans un champ de salades.

Si nous savons que ces indemnités, ces stock-options et ces parachutes dorés ont toujours existé, face à une crise systémique de cette ampleur, la décence voudrait que l’incurie ne soit pas rétribuée honteusement et encore moins encouragée, que l’éthique prime, que le sens du devoir et l'exemple, face à un contexte spécifique, difficile, soit une règle.

Entre la Société Générale refinancée par l’Etat et maintenant ici le PDG de Valéo (soutenue par l’actionnariat des pouvoirs publics) qui ose accepter des indemnités de 3,2 millions d’euros en voulant licencier 5 000 postes dans le monde, dont environ 1 600 en France, la question de la moralisation du système ne demeure pas une urgence, c’est une urgence. Mais est-ce la véritable bonne réponse ?...

Doit-on pour autant fustiger tous les patrons et ceux qui gagnent de l’argent, voire beaucoup d’argent ? Non. Pourtant l’amalgame est très vite fait dans les esprits et la gauche et son extrême savent s’y employer pour opposer patrons et salariés, riches et pauvres. Pourtant les premiers sont tous deux complémentaires et les derniers sont aidés par ceux qui paient des impôts.

Si les injustices existent, les abus de tous les genres et, à tous les niveaux, se multiplient, que la pauvreté s’accroît et que le pouvoir d’achat baisse drastiquement, la France reste un pays de cocagne comparativement à l’ensemble des pays de cette planète ; et crier au loup, à la trahison dans un pays qui possède le meilleur système social et de santé, avec un nombre certes malheureusement exponentiel d’assistés, qui emploie le plus grand nombre de fonctionnaires et où les impôts sont parmi les plus élevés au monde, les revendications ne semblent pourtant pas être justifiées à chaque fois.

Sans être une spécialiste, il apparaît évident que ce système continue d’aggraver ses failles et que certains continuent d'abuser de la situation.
Dans un pays de sur…surconsommation et, de délocalisations, où les nouvelles technologies devenues jetables s’étalent de jour en jour dans des pléthores d’objets, où un seul produit est décliné dans dizaines de marques différentes, où des milliers et des centaines de milliers de références s’étalent sous nos yeux, où la publicité fait saliver en créant un besoin qui était inexistant hier, où les organismes de crédit se jettent principalement sur les plus démunis pour qu’ils dépensent l’argent qu’ils n’ont pas et qu’ils n’auront jamais, comment ce capitalisme peut-il continuer à vivre si le consommateur doit acheter encore et toujours plus pour maintenir la production l’économie et la finance, mais, avec un pouvoir d’achat qui, par pure logique, baisse considérablement par excès de surconsommation et d'inflation ? Pourquoi continuer de produire et d’importer si le consommateur n’a plus les moyens d’acheter et de réinjecter son argent dans le système pour le maintenir en bonne santé ? Cette dichotomie entre ceux qui subissent et ceux qui imposent toujours plus, pour gagner encore d’avantage, ne peut plus fonctionner sans faire des ravages et mettre nos sociétés en péril, voire en les faisant imploser puis exploser dans la rue. Cette entropie du système créée par un raisonnement à très court terme et, en partie seulement, par la fatuité de spéculateurs de la haute finance qui ont commis maintes et maintes exactions, est arrivée à son terme. Et si l’argent appelle l’argent, faut-il encore que celui-ci existe pour être dépensé.

Personnellement je ne pense pas que la moralisation du capitalisme soit possible sur le fond, il est trop gangrené. Même si l’exérèse de certaines parties était effectuée, elles seraient remplacées immédiatement par d’autres...aussi dangereuses. Ce système a montré son extraordinaire dangerosité, ne faut-il donc pas en changer ?

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents