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La journée des droits de la femme.

Publié par Diatala sur 9 Mars 2009, 17:48pm

Catégories : #Société-Abus Politique -Scandales-

Le complexe d’infériorité pousse toujours les individus à se mettre en avant et à revendiquer une équité dans leurs droits. Une réalité, un principe, un mal-être, une revendication qui peuvent parfois avoir le mérite de faire avancer les conditions sociétales. Mais est-ce le bon moyen pour les femmes de s’avouer systématiquement inférieure à l’homme en perpétuant cette journée ?

La journée de la femme a été officialisée en 1977 par les Nations unies et depuis ce jour cette manifestation leur donne le moyen d’exprimer leurs désirs, de manifester leur mécontentement et de revendiquer face, aux hommes, les mêmes droits. Une cause juste,  certes, mais qui psychologiquement et socialement admet que la femme est toujours inférieure à l’homme.

Certaines femmes sont devenues l’emblème de cette émancipation ; comme Gisèle Halimi qui s’est battue sur plusieurs fronts pour faire avancer les droits des femmes dans notre société. Ses premiers combats furent d’abord politiques pour l’indépendance de l’Algérie et de la Tunisie, son pays d’origine. Elle participe également dans une commission d'enquête pour la reconnaissance des crimes de guerres américains au Viêt Nam. De grandes causes nobles effectivement. Gisèle Halimi se bat également pour le libre accès à la contraception et à l’avortement puis à sa dépénalisation.

Mais pour avoir croisé et discuté avec Gisèle Halimi une bonne vingtaine de minutes, elle est, sur un autre plan, comme beaucoup de féministes d’ailleurs, une femme qui n’aime pas les femmes. Je l’ai perçu comme quelqu’un de froid, d’hautain et sans l’once d’une sympathie envers les autres femmes ; les détestant à mon avis.

Ses combats relèvent sans doute et avant tout de ses propres traumatismes et de sa propre perception de la femme au travers de sa mère, et non de son désir altruiste et de l’empathie qu’elle pourrait éprouver envers ses congénères. Son drame, elle pense que sa mère préférait ses frères. Ainsi toute sa vie sera déterminée par ce sentiment et certains de ses livres seront basés sur ce ressentiment.

Le nouveau traumatisme, depuis Freud,  est la perception juste ou erronée d’avoir été aimé ou rejeté par ses parents, ou l’un d’entre eux ; principalement par la mère..

Selon l’avocate, sa mère ne l’aimait pas. Par ce constat, cette impression, ce sentiment de rejet, elle applique sa propre théorie au reste de l’humanité : « La femme n’aurait donc aucun instinct maternel et l'esprit maternel n'existerait pas ». Ayant le sentiment de ne pas avoir été aimée, pour se rassurer, Gisèle Halimi en déduit que toutes les mères sont identiques. Un constat grave et sans fondement que l’écrivaine tente de faire passer aux nouvelles générations.

Une analyse également quelque peu raccourcie, paranoïaque et surtout égocentrique. Dans ces conditions, comment la femme sait-elle instinctivement, depuis le début de la procréation, ce qu’il faut pour son enfant, et cela, dès  la naissance ? Comment fait-elle pour ressentir les dangers ? Comment l’humanité a-t-elle alors évoluée si la femme n’a aucun instinct maternel inné ? Serions-nous, dans ce domaine, inférieurs à nos ancêtres les grands singes  (enfin, selon Darwin) ?

Si il existe, effectivement, des femmes qui n’ont pas ce sentiment instinctif, est-ce pour autant qu’il faille remettre en question l’ensemble des mères depuis la nuit des temps ? Montrer une préférence, pour l’un de ses enfants, signifierait-il que l’esprit maternel est totalement absent ?

L’amalgame est dangereux et peut générer des traumatismes, des remises en question de l’environnement familial, de la perception des sentiments, là, où il  n’est peut être question que de perception et non de réalité. Tant qu’un enfant n’est ni battu, ni humilié constamment, ni violé par ses parents, il est difficile voire dangereux de condamner de telle sorte  la fonction maternelle.

Les féministes oeuvrent, à leur façon, pour l’égalité des sexes, se battent pour la reconnaissance et la parité, et cela dans tous les domaines ; c’est bien. Il faut des personnes qui se mobilisent pour faire avancer nos sociétés et abolir les discriminations sexistes, mais il faut être prudent sur les messages que l’on souhaite faire passer et ne pas attribuer au reste du monde ses constats personnels et d’ordre privé.

Le problème, de certaines féministes, est qu’elles n’aiment ni les hommes ni les femmes. Elles se battent avant tout pour tenter de s’équilibrer et de gérer leur propre mal-être. Le combat devient l’outil qui permet d’exister, de s’affirmer, et de ne plus se sentir inférieure à l’homme. Alors que le seul combat qui permette de regarder devant soi, est celui avec soi-même. 
Mais au fait ! Qui pourrait penser sérieusement que la femme est inférieure à l’homme ?

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