Nadine Morano ne voit pas plus loin que le bout de son nez !

Publié par Diatala sur 4 Mars 2009, 11:51am

Catégories : #Société-Abus Politique -Scandales-

Voilà encore l’exemple d’une dérive sociétale, souhaitée, cette fois encore, par Nadine Morano. Au nom d’une minorité d’enfants vivant dans un foyer homoparental la secrétaire d’Etat à la Famille souhaite faire voter une nouvelle loi pour que des tiers puissent avoir autorité sur les enfants de leur conjoint (e). Ici

Un pas discret, mais une avancée considérable dans la destruction du schéma familial plurimillénaire.

Nadine Morano a l’esprit très très large, trop large à mon avis ; elle est ultra-libérale sur des sujets qui méritent plus de retenue. Elle souhaite que les couples homosexuels adoptent, se marient, et que le conjoint du moment, même si il ne reste pas à vie, puisse bénéficier des mêmes droits sur les enfants.

Mais une fois encore, une question se pose : Et l’enfant dans tout cela ?

Qu’il s’agisse d’ailleurs d’une famille homosexuelle ou hétérosexuelle, à quel titre un enfant se retrouverait-il confronté à l’autorité de quatre personnes à la place de deux ?

Il n’est déjà pas facile pour un enfant de se partager entre deux foyers en cas de séparation, et encore moins de devoir se plier à deux autorités parentales souvent diamétralement opposées quand celles-ci sont en état de guerre froide ou de guerre déclarée, alors qu'en sera-t-il demain ? Mais, apparemment, madame Morano ne voit pas plus loin que le bout de son nez et doit vouloir graver dans le marbre son bref passage au gouvernement.

Les séparations sont déjà un moment difficile pour tous ceux qui les vivent, et de nombreuses querelles surviennent au sujet des enfants. Cette loi ne fera que les accentuer.

Ce texte qui prévoit que les beaux-parents et les concubins (es) pourront avoir des droits sur des enfants, qui ne sont pas les leurs, si il est adopté, va considérablement enflammer et envenimer les rapports en cas de disputes, de rupture de la vie commune et, préalablement, désorienter l’enfant dans son quotidien face à une autorité multipliée par deux.

Que se passera-t-il si un enfant se voit astreint à l’autorité d’un beau-père ou d’une belle-mère qu’il déteste ? Est-ce normal et moral d’imposer l'autorité légale d'un étranger à un enfant si il n'est pas orphelin ? Surtout que nous savons pertinemment que la longévité d’un couple est de moins en moins fiable et durable. De plus, le choix des adultes, n’étant pas obligatoirement celui des enfants, ce projet est une insulte à l'identité propre de l’enfant.

Mais la secrétaire nous rétorque que, cette loi facilitera la vie des couples si le parent biologique est absent, et cela, pour une multitude de détails ; les visites chez le médecin, chez le dentiste, les visites à l’hôpital etc. Les détails seraient donc devenus plus importants que les valeurs fondamentales ? Sincèrement, ces détails valent-ils la peine de bouleverser un équilibre, certes qui n’est pas toujours parfait, mais qui a le mérite d’être cohérent et sain psychiquement, psychologiquement, socialement, affectivement et qui confère une filiation simple et naturelle, des devoirs et des responsabilités sans l'ombre d'une ambiguïté pour ceux à qui ils reviennent.

Car, n’est-ce pas également une décharge de responsabilités offerte à des parents, déjà laxistes ?

Est-ce également un bon moyen d’aide dans la construction de la personnalité d’un enfant ? J’en doute.

Madame Morano oublie également d’intégrer dans son plan de restructuration de la famille moderne, la pédophilie.

Même si ces cas ne sont pas les plus nombreux, elle devrait y songer. Car chacun sait que certains concubins et beaux-pères abusent des enfants de leur partenaire. Cette loi donnera donc un ascendant supplémentaire au tiers. Une façon beaucoup plus simple de contraindre un enfant, par une autorité légale, ou pour le pédophile de se persuader qu’il en a le droit ; et une raison de moins pour l’enfant d’oser dire NON. C’est terrible !

Certains bipèdes, au langage articulé, malheureusement, devraient sans doute s’abstenir de penser et de proposer de pseudo progrès au nom d'une modernité douteuse et du réflexe pavlovien conditionné par l’observation de quelques uns de nos voisins.

J’espère que nos parlementaires rejetteront, ce texte stupide, qui ne fait en rien progresser l’équilibre de la famille.

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