Evidemment voilà ici une information que vous ne verrez jamais dans la presse occidentale. Il faut aller chercher sur des sites étrangers ce qui est censuré chez nous.
Le comble de l’ironie dans cette tragédie que représente le drame palestinien est qu’Israël, en grand donneur de leçons, massacre des innocents pour éradiquer (officiellement) le terrorisme
mais, de l’autre côté, arme les rebelles au Darfour. Où est la morale ?
Peut-on décemment, et dans ces conditions, oser s’ériger en victime et déployer des moyens barbares pour lutter contre un terrorisme endogène et encourager avec l’apport d’armes d’autres terroristes, ailleurs ? Où se trouve alors la justification de leur politique si les dirigeants israéliens estiment qu’ils sont en danger chez eux mais qu’ils se foutent et contrefoutent de la population vivant au Darfour ? Population indigente contrairement à l’Etat hébreu. Moi je veux bien que quelqu’un tente de m’expliquer la logique et le rationalisme dans ce fait ; mais on ne peut prétendre être victime chez soi et être une des mains armées du terrorisme chez les autres.
Il est vrai que cet article précise étrangement que : « Selon Sudan News Agency (SUNA), l'agence de presse officielle du Soudan, les expéditions d'armes en provenance d'Israël ont transité par la France, d’où elles ont été expédiées au Tchad ». Info ou intox ? Mais si cette information était vraie, beaucoup de choses pourraient alors s’expliquer.
Les grandes puissances n’ont pas terminé de convoiter le pétrole du Darfour et sont encore prêtes à massacrer des innocents pour obtenir des concessions. Il faut dire qu’il y a du monde sur le coup et chacun arme ses rebelles en accusant les autres. Banal.
Mais dans tout cela les droits de l’Homme sont ignorés et piétinés, pire, ils n’existent pas et la ruée vers l’or noir exige de mettre à l’incinérateur son sens éthique et le refaire renaître de ses cendres en fonction de ses propres intérêts.
Heureusement que la France n'a pas de matière fossile en quantité très enviable ; sinon imaginez le calvaire que nous aurions dû endurer pour en rester maître.