Après un mutisme total sur le conflit israélo-palestinien le 44 éme Président des Etats-Unis a consacré les premiers instants de sa présidence à Mahmoud Abbas pour s’entretenir de la situation à Gaza. Serait-ce un signe pour les Palestiniens et un message clair pour Israël ? Serait-ce tout simplement une tactique politique en attendant la suite des évènements pour calmer le monde arabo-musulman ?
Pendant ce temps, les dirigeants israéliens préparent leur défense, de peur, d’être accusés de « Crimes de guerre » ici.
Sachant qu’Israël a complètement circonscrit le périmètre de Gaza en empêchant aux médias du monde entier de relater les tragiques évènements, qu’il a lui-même fait sa propre propagande et tourné personnellement des scènes choisies, voire pire, fait des montages bidons, tout débat ou procès est déjà vicié sur le fond et la forme.
Mais si l’on se réfère au strict Droit international, aux multiples conventions bafouées et violées par Israël, aux premiers témoignages des agents onusiens sur le terrain, infirmant les déclarations d’autodéfense de Tsahal sur certaines cibles civiles, et du fait évident et principal qu’Israël est en Droit « la puissance Occupante illégale» donc, rien qu’à ce titre, il est déjà 100% coupable. Celle que l’on nomme- La grande démocratie- ne peut être que condamnée et les têtes de dirigeants politiques et militaires doivent normalement tomber.
Israël argue et assure que : « La population civile a été informée des bombardements en amont pour qu’elle puisse se protéger » Mais Israël demeure toujours l’occupant illégal de la Palestine, en Droit. Sachant que le peuple palestinien est enfermé dans Gaza sans possibilité, de fuir ailleurs, que les bombardements n’ont cessé durant trois semaines sur tout le territoire, à quoi servaient ces messages et sur quelles parcelles de terre les Palestiniens pouvaient-ils être en sécurité ? Nulle part.
La trêve est installée pour le moment des deux côtés de la frontière ; pour combien de temps ? Il semble qu’Israël n’ait pas terminé le travail de son opération « Plomb durci » comme celui-ci était prévu initialement. Et si cette trêve n’avait été possible que par des moyens très très coercitifs de certaines autres puissances, hors jeu officiellement ? Et si le pire venait d’être évité ? Et si le projet de reconfiguration du Proche-Orient venait de prendre un sérieux coup de plombs dans l’aile ?