Cette photo nous montre un des jeunes terroristes de Bombay. Il faut reconnaître que son style est impeccable avec son pantalon branché qui sort du pressing, son polo bleu navy tout à fait Yachting Club, ses cheveux fraîchement lavés et son petit sac à dos en bandoulière. On se croirait à Hollywood ; il ne manque que les prises du karatéka, Steven Segall, pour mettre en fuite les méchants.
Certains spécialistes ici nous expliquent que ces moudjahidine sont associés à une mouvance indo-indienne mais ! que, peut-être, la main d’Al-Qaïda serait derrière, via le rival ancestral, le Pakistan.
Décidemment, après l’Afghanistan, le Pakistan devient la nouvelle scène de théâtre, officielle cette fois, des acteurs terroristes.
Il reste tout de même très singulier de constater que des terroristes locaux, armés simplement de kalachnikov et de grenades fabriquées avec des boîtes de conserve, arrivent à opérer dans de tels endroits, aussi longtemps, avec une telle ampleur et à visage découvert.
La première impression peut nous laisser penser qu’ils ont été entraînés dans des unités spéciales et qu’ils sont aguerris en terme d’attentat. Mais par qui cette sous-traitance peut-elle avoir été exercée ?...;-))))
Alors face à cette recrudescence du terrorisme internationale, une question très simple mais fondamentale se pose : Que rapporte ce terrorisme d’envergure aux islamistes ? Car il est évident que ces actes barbares et criminels ne servent en rien leur cause mais la desserve gravement. Chaque action meurtrière et revendicatrice ouvre la porte aux armées occidentales, conduites par les Etats-Unis, en finissant par tuer des millions de musulmans innocents, tout en mettant exsangue le pays dit, nid à terroristes.
Si le Djihad, qui veut dire littéralement (effort sur soi-même) obtenait des résultats en terme de retraits des troupes occupantes, en terme de dialogue avec l’Occident, en terme de partage des pouvoirs et des richesses, on pourrait aisément comprendre cette nouvelle conquête islamiste et non musulmane. Mais il n'apporte aucun réel changement et fait monter d'une manière exponentielle l'islamophobie.
Comment comprendre alors ces actions qui favorisent ostensiblement et systématiquement l’accès à l’ennemi (l'Occident) en lui donnant les clés de la maison et celles parfois du coffre fort ?
Pourtant un des verset du Coran dit : « Ceux qui commencent les guerres, que Dieu désapprouve, sont les incroyants … Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre, Allah l'éteint - » Dans d'autres versets, les musulmans sont mis en garde contre le recours inutile à la provocation ou à la violence. Allah n'aime pas les transgresseurs! (Coran, sourate al-Baqara, verset 190) et Dieu commande aux croyants de traiter d'une manière juste et amène même ceux qui ne sont pas musulmans ».
Si chacun reste objectif, l’Islam est de très très loin la religion qui comptabilise à son actif le plus de victimes et de guerres. Les Chrétiens occidentaux restent à ce jour les plus grands criminels de l’Histoire, ne serait-ce simplement que depuis un siècle sans remonter à Mathusalem.
Un petit récapitulatif historique : « En 1099, quatre siècles après la conquête de Jérusalem par les musulmans, la ville fut envahie par les Croisés. Ils massacrèrent tous les habitants musulmans. Par la suite, Saladin, le général musulman s'empara de Jérusalem en 1187, mais ne fit aucun mal aux civils et interdit à ses soldats le vol et les massacres. Dans sa grande clémence, Saladin, permit aux chrétiens de prendre tous leurs objets de valeur en quittant la ville en toute sécurité ».
Une guerre nucléaire entre le Pakistan et l’Inde serait, dit-on, prévue. Deux pays respectivement amis de l’oncle SAM et possesseur de l’arme fatale. Mais pour faire la guerre aujourd'hui il faut deux éléments indispensables : Un ennemi identifié et officialisé médiatiquement et des actes répétés de provocation ou un casus belli d’envergure.
L’Inde, surpeuplée, avec des centaines de millions d’indigents équilibrerait d’un coup sa population en l’aidant avec un plan Marshall à l’indienne à prospérer économiquement et surtout à s’affirmer devant la Chine.
Quoiqu’il en soit, une autre question reste posée : Si cette guerre contre le Terrorisme l’accroît inexorablement en intensité et en nombre de combattants, pourquoi la continuer au lieu de changer de stratégie afin d'en circonscrire efficacement les débordements ?