Barack Obama constitue sa prochaine équipe afin d’être opérationnel à sa prise de fonction, le 20 janvier.
Malgré l’ouverture souhaitée, chacun s’attendait à un renouvellement complet de l’ancienne administration avec des postes clés pour les démocrates. Et bien non. On reprend les mêmes et on recommence ici.
Robert Gates, secrétaire à la Défense de l’ère Bush, ancien patron de la CIA, sera reconduit dans ses fonctions.
(ID pour Timothy Geithner, patron de la Réserve fédérale de New York, vice-président du comité de politique monétaire de la banque centrale des Etats-Unis (Fed) même si il ne sort pas d’un des cabinets de Bush, il occupera le très important poste de secrétaire au Trésor. Wall Street ayant salué sa nomination et ayant clôturé en hausse ; la messe est dite). Si la Finance dévoyée se réjouit de cette nomination il est évident qu'elle ne craint rien.
Pourtant la Défense est un secteur sur lequel le changement de politique était nécessaire pour redonner confiance à l’opinion, tout montrant une réelle volonté d’adopter une autre stratégie afin d’effacer et de redresser les lourdes erreurs commises par le prédécesseur d’Obama; le fiston Bush.
Si nous regardons la situation actuelle, le bourbier dans lequel se trouve l’Iraq et, l’incommensurable état d’aggravement de l’Afghanistan, comment de pas s'alarmer face à cette continuité ?
Mais cette reconduction démontre surtout que le nouveau président a fait allégeance aux membres actuels du Pentagone tout en ayant passé des accords préalables à son élection pour obtenir les soutiens les plus importants dont il devait bénéficier afin de remporter la victoire sans ambiguïté. Obama ne serait donc qu'une image marketing ?
Qui pouvait croire que Barack Obama ne se plierait pas aux exigences des oligarques et que sa marche de manœuvre ne serait pas entièrement assujettie à leurs décisions dans le secteur le plus important de la Défense et ensuite celui de la Finance.
« I have a dream » restera dans les esprits et simplement dans les esprits.
Il était évident que l’Amérique belligérante et impérialiste n’allait pas laisser ses plans guerriers, pour la domination du Monde, aux mains d’un démocrate métis pour ses beaux yeux, son sourire et pour satisfaire au rêve de l’égalité des races.