La nuit des longs couteaux est enfin terminée. Mais le duel continue sur le ring après un KO contesté et contestable.
Le nouveau secrétaire du PS étant élu avec un résultat très douteux de, 42 voix d’écart sur son adversaire, le combat continue.
La guerre et les coups bas ayant duré jusqu’au bout, le rassemblement n’ayant jamais eu lieu, il est légitime de douter de cet étrange score.
Ségolène Royal trahie par son parti qui a fait de sa motion un autodafé, vilipendée par ses propres camarades devenus ses meilleurs contempteurs, lapidée par de vieux éléphants qui l’encensaient hier, l’ancienne candidate à la présidence croyait enfin obtenir une récompense ; Sa récompense. Que nenni ! Pourtant la victoire d’une femme humiliée par ces vieilles badernes aurait été : La vengeance bien méritée d’une brune.
Il est évident que ce résultat peut soulever des interrogations sachant que la horde de pachydermes était prête, à tout, pour écraser la concurrente de leur matriarche Martine et que cette dernière, au premier tour, se trouvait loin derrière avec 34,5% contre 42,9% pour la présidente du Poitou-Charentes.
Personnellement et, pour une fois, je trouvais que Ségolène Royal avait toute la légitimité pour s’asseoir sur le trône de l’ancien potentat socialiste avec son combat pour la présidence, sa motion qui était arrivée en tête et surtout le choix de son équipe qui me paraissait subtile. Madame Royal, pour une fois, était entourée de personnages intéressants jeunes et sympathiques comme Manuel Valls, Vincent Peillon et Najat Belkacem.
Les questionnements fusant, devant ce résultat si peu mais si peu convaincant, comment ne rien mettre en œuvre pour revendiquer et imposer un nouveau passage devant les urnes ? Il semble à ce jour que les partisans de Ségolène Royal feront tout ce qui est en leur pouvoir pour l’obtenir.
Mais si cette proposition était rejetée, et elle le sera sans doute, le risque de rupture et de fracture définitive est évident. Les dérives contextuelles encouragent ainsi les royalistes à la création d'un nouveau parti qui serait alors la réponse adéquate à une situation de guerre froide ou armée qui serait inévitable et insoutenable entre les deux clans. Dans ce climat délétère, le ciel de cirrus qui a accompagné et plombé la campagne n’est pas prêt de laisser pénétrer un rayon de soleil dans la maison socialiste. Enfin chacun sa …
Alors, après Martine ministre, Martine et les 35heures, Martine tue la valeur travail, Martine maire de Lille, voici le dernier ou l'avant dernier album de : Martine à la tête du PS.
Espérons, qu’entre son mandat d’élue et son nouveau statut, Martine trouve le temps de travailler au moins 36h par semaine pour assumer ses lourdes charges;-)) Pourtant il aurait été temps de virer cet aréopage sénile de la vitrine socialiste pour lui permettre d’être, enfin attractive.
Mais un changement d’importance peut encore s’opérer. Il suffirait de changer l’emblème du cénotaphe socialiste, celui de la rose, par celui de la fleur qui lui convient le mieux depuis quelque temps, le chrysanthème.
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