AUX Iles Féroé
Qui pourrait penser, qu’au XXI siècle, des rituels barbares et sanguinaires existent encore pour initier de jeunes garçons à affirmer et développer leur virilité, en tuant de paisibles animaux ?
Ah ! C’est qu’ils ne sont pas peu fiers ces crétins en égorgeant des centaines de gentils dauphins venus leur dire bonjour.
Mais d’où vient cette coutume tribale digne d’un rituel satanique ? Certainement d’une île perdue de l’océan Indien ou du Pacifique. Ils ne peuvent être que des indigènes arriérés et oubliés du reste du monde pour pratiquer une telle busherie. Oh zut, c’est boucherie. Mais non ! Cela se passe dans les îles Féroé rattachées au royaume du Danemark. Si si !
Les scènes donnent la nausée et traduisent la bestialité assouvie de certains bipèdes au cerveau appauvri en oxygène ou baignant dans un liquide céphalo-rachidien constitué uniquement de bière.
La virilité s’acquérrait donc, chez ces ploucs barbares, par le massacre purement gratuit d'êtres inoffensifs ? Et le passage de l’adolescent au stade d’adulte ne pourrait se faire qu’en tuant des mammifères doués d’une intelligence supérieure à celle de ceux qui les exécutent ? Etrange.
Mais où est le courage dans cet acte ? Le dauphin n’est pas un prédateur de l’homme et encore moins un monstre ou un fauve des océans.
B.B où es-tu ? Relève-toi... ils sont devenus fous?
Mais l’Homme est une espèce, douée d’une certaine raison, qui lui fait perdre trop souvent la raison, tout en l’inscrivant parfois au stade très inquiétant de sous développés intellectuels ; osons le dire.
Alors l'étau se referme devant une foule extatique et le grand prédateur blanc et, stupide, s'en donne à coeur joie ne laissant aucune chance à l’animal venu jouer et assouvir sa curiosité ; aucun combat n’est engagé, seule la main armée de pauvres types, victimes d’une éducation moyenâgeuse, décide du sort de ces animaux sans leur laisser, ne serait-ce, que l’ombre d’une chance de fuir vers le large.
Ces péquenots fats et ridicules trahissent la confiance de ces créatures si dociles et si chaleureuses.
Et si des guerriers d’un autre temps venaient leur couper les c……. pour affirmer leur virilité et assouvir leur instinct de dominants, qu’en penseraient-ils ?
Article et photos ici.
Voilà pourtant un sujet intéressant sur l’anthropocentrisme, si cher à Oleg Kulik, qui démontre et explique mille fois mieux par l’image ce qu'il tente vainement d'expliquer au monde de l'art dans sa série de clichés lubriques.
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