Le serment d’Hippocrate dit: « J’interviendrai pour protéger les personnes si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque ».
Voilà un aveu de responsabilité qui pèse lourd sur la conscience de ceux qui exercent la médecine.
Le procès ici en assises du petit Marc, qui se tient en ce moment, mort à 5 ans après avoir subi des tortures à plusieurs reprises (Victime de coups et sévices répétés - plaies jusqu'aux testicules, hématomes, douches froides, bassin fracturé et côtes cassées) démontre l’incompétence totale et gravissime de certains praticiens.
Un médecin à la barre, hébété, qui ne comprend pas et qui a des difficultés à répondre aux questions simples et pertinentes de l’avocat général démontre la prise de conscience terriblement tardive, ou le manque de conscience total de cet accusé.
Un homme adulte qui se devait être un homme d’expérience et responsable a établi un certificat de complaisance comme un autre de ses confrères pour éviter de regarder et de dénoncer la terrible réalité sur les souffrances d’un petit garçon âgé seulement de cinq ans. Son calvaire et son martyre n’ont pas ému ni même sollicitée la moindre attention. Un acte d’une lâcheté sans nom, un constat affligeant sur l’incompétente réelle de personnes dites, intelligentes, compétentes et sérieuses.
Un arrêt maladie pour la mère démontrera le peu d’intérêt porté à la véritable victime. Ce tout petit garçon, lui, n’aurait eu que des troubles de sociabilité avec des actes d'automutilation ; on croit rêver ! Il était donc coupable et responsable aux yeux des médecins. L'horreur.
Effectivement un tel diagnostic n’autorise nullement ces médecins à continuer d’exercer. En examinant Marc l'’autre docteur a considéré que tout acte de malveillance était à exclure alors que l'enfant était couvert d’hématomes.
Si les parents, sont effectivement les premiers coupables, ces médecins sont la main qui aura absout la torture et donné le droit de continuer à pratiquer des sévices sur un enfant déjà mourant.
J’espère que le verdict sera à la hauteur du crime commis.
Cette non assistance à personnes en danger est d’autant plus grave que, ceux dont le métier est, de sauver des vies, ont laissé des mains criminelles s’emparer de celle d’un petit être innocent.
Mes ces médecins sont-ils les seuls à avoir si peu de conscience morale envers leurs patients ? Non malheureusement ; ils sont de plus en plus nombreux à considérer leur vocation comme un simple business et leur cupidité l’emporte sur le devoir et le serment accepté.
Les médecins ou les spécialistes sont de plus en plus nombreux à ne plus consulter dans les règles de l'art ; mais à traiter des clients qui leur assurent un chiffre d'affaire mensuel. Le rendement doit être à son comble et le temps accordé à chaque visite est maîtrisé en fonction de la rentabilité la plus importante au détriment de la qualité de l’auscultation, des soins, du diagnostic et, donc, du malade lui même.
Les pratiques frauduleuses et les interventions qui n’ont aucune raison d’avoir lieu se font de plus en plus courantes. Les abus de certains spécialistes, dans leur dépassement d’honoraires, deviennent un véritable racket car ils ne sont pas pris en charge par les assurances, les mutuelles et sont souvent injustifiés face à la légèreté de l’acte pratiqué et sa thérapie réelle.
La Sécurité Sociale, elle, devient la vache à lait d’une corporation qui se soucie de moins en moins de l’éthique et de la santé.