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Doit-on légaliser les mères porteuses ?

Publié par Diatala sur 25 Juin 2008, 17:12pm

Catégories : #Europe - OTAN- FMI- OMS - ONU

 Un groupe du Sénat propose avec des obligations, ici, pour la mère porteuse et les futurs parents de légaliser la maternité pour autrui en faisant rembourser le coût de la procédure pour les parents par la Sécurité Sociale. La mère porteuse, elle, ne serait remboursée que de ces frais. Mais au fait, combien coûte une grossesse  ? La SS va-t-elle établir un tarif de gestation ou est-ce  les parlementaires qui seront amenés à le faire ? Et d’ailleurs, ces frais seront-ils calculés en fonction du milieu social, du niveau intellectuel du donneur(se) et receveuse et de l’état de santé général ? 

Beaucoup de questions éthiques et juridiques(pluriparentalité) se posent face à cette proposition qui, si elle peut, éventuellement partir d’un bon sentiment, peut aussi conduire à de graves dérives ; notamment l’exploitation du corps de la femme comme un  simple outil au service d’autrui pour combler le vide ressenti par des tiers en l’absence d’enfant. C’est effectivement aussi d’une certaine manière légaliser l’abandon. Mais la gestation par une inconnue ne fait-elle pas prendre aussi des risques supplémentaires congénitaux, génétiques et héréditaires ? Comment surveiller tous les jours la vie de ces mères machines? De plus, un caryotype sera-t-il demandé pour d’éventuelles maladies génétiques?

Mais le plus grave reste la mise en place d’un marché au noir parallèle très lucratif. Des sommes d’argent seront demandées et versées en sous-main pour obtenir des profils types correspondant aux attentes des demandeurs. Nous n’avons également aucune peine à imaginer que certains maris et hommes peu scrupuleux obligeront leurs épouses ou concubines à procréer pour arrondir leurs fins de mois; car la légalité n’empêchera nullement la corruption et la rémunération illégale et certaines femmes le feront également pour les mêmes raisons vénales et nullement par compassion et solidarité féminine.

Certains avancent que la légalisation empêchera ces couples de partir à l’étranger chercher un ventre pour leur futur enfant ; c’est vrai. Mais cette légalisation ne pourra contrôler en aucun cas les abus et les dérives humaines eugéniques et cupides. Doit-on ouvrir la boîte de Pandore pour 200 demandes ? Le droit à l’enfant doit-il être irréfragable ?

Si l’absence d’enfant peut devenir névrotique pour un couple, la société doit-elle prendre en charge les demandes personnelles et intimes de ces concitoyens ? La société doit-elle assumer et se substituer aux désirs inassouvis de ces personnes en manque d’enfant ? Doit-on faire du corps de la femme une vitrine marchande, une machine reproductrice à tarif légal et illégal ? Et surtout, que devient l'enfant, devient-il un produit marchand ? Alors que tant d’enfants ne demandent qu’à être adoptés et aimés !...

Ici bébé made in Ukraine.

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