
Cette succession, avec des médias qui en font leurs choux gras plusieurs fois par jour, est ainsi entré dans le domaine public.
Mais surtout elle touche tout le monde car nous sommes tous des enfants, même à 70, 80 ou 100 ans. C'est pour cette raison que l'opinion publique est si choquée, tellement choquée.
Qu'il soit question des Hallyday ou des Dupont n'est pas la question. C'est de ne strictement rien laisser à des enfants biologiques, de les exclure totalement qui bouleverse l'opinion. Et on se dit ce n'est pas possible, c'est impossible. Même aux États-Unis cela reste très exceptionnel.
Sans héritage laissé aux enfants, une culture, une famille s'éteint et le patrimoine change de main ou disparaît encore plus facilement.
LA VENGEANCE D'UNE BLONDE ?
Revue PARIS MATCH 2009
Laetitia : « Johnny, d’une certaine manière, appartient aux Français »
Ce testament aurait pu « « « éventuellement » » » » » être un peu plus compréhensible si Laetitia avait participé entièrement, et dès le début, au succès et à la popularité de son mari. Ce qui n’est en rien le cas. L’homme était déjà une star et une bête de scène depuis trente six ans avant que l’ingénue ne l’épouse.
Cependant, cette charge à l’encontre de la veuve du rocker est stupide et stérile. À sa décharge, il est courant qu’une femme puisse faire le vide et décider de rayer de la vie du couple certains qui mettent en danger son union : faux amis, alcoolos, sangsues, piques-assiettes, hypocrites, requins ou parfois ex-maîtresses et même ex-femmes. Et d'exclure aussi ceux qui sont de bons conseils mais qui lui font de l'ombre.
Cela se nomme de l'égocentrisme généré par un manque de confiance en soi afin de s'approprier l'autre pour pouvoir le modeler à sa façon. L'être humain, homme ou femme, a souvent ce besoin.
Cette purge semble, cependant, avoir été plutôt salutaire au chanteur qui n’a pas semblé s’en plaindre puisque le mariage a duré..
Sans la plaindre, une femme (de surcroît avec 32 ans de différence d’âge) doit trouver sa place et pour y parvenir cela n’a pas dû être si simple pour elle dans un tel contexte.
Tout comme Laetitia a certainement tenté de calmer les démons intérieurs de son mari. Et les démons sont énergivores et destructeurs ; mais aussi pour l’entourage qui les subit. Il est compréhensible également qu'elle ait voulu à plusieurs reprises le quitter. Situation banale.
MAIIIIIIS ! Quand une femme revient ou qu’elle accepte de rester, il y a forcément UL-TI-MA-TUM.
Nous savons par cette avalanche de détails que le rockeur vivait aussi au-dessus de ses moyens. Or, durant ce mariage, il a accepté de capitaliser et d’investir sur le long terme. Une prise de conscience qui est sans doute due à sa femme…. et à sa belle-famille. Si ceci est plutôt positif, de l’autre côté cela ne donne pas tous les droits en contre-partie.
Celle qui est aujourd’hui agonie d’injures ne mérite donc pas d’être clouée au pilori pour ces faits cités somme toute fréquents dans un couple et sans intérêt.

Pour la très grande majorité de l’opinion, là où le bât blesse, c’est à la lecture de cet écrit rédigé au seul profit de Laetita, avec des prête-noms, un trust étranger et une mamie pizzaiola à la tête.
C’est vrai, cela ressemble à s’y méprendre à une captation d’héritage…Pire, de souvenirs aussi et de nom d'artiste en plus ; osons le dire. De plus, le frère ou la grand-mère deviennent exécuteurs testamentaires si elle venait à décéder avant eux. Inouï !!!!
Pourtant, la dernière estimation successorale, faite par la presse, serait de 100 M€ avec un passif à hauteur ou autour de 10 M€.
Si l’on divise par cinq, cela fait quand même 18 M€ chacun. Les donations effectuées aux deux aînés seraient de facto inférieures à leur part afférente dans une succession régit par la loi française, si ces chiffres étaient exacts bien sûr. Les aînés pourraient même obtenir la part réservataire s’ils avaient été déshérités. Soit ici un quart.
D’ailleurs, la réintégration des donations suffisait à rééquilibrer le partage sans léser personne. Ce qui est courant.
Quant à ce testament américain, il n’aura de valeur que si le couple était résident fiscal aux États-Unis. Toutefois, si c’est le cas, il aurait été imposable sur tous leurs biens, même ceux à l’étranger.
Les non résidents eux ne sont imposables que sur leurs revenus générés aux USA et sur leurs biens in situ, sans avantage fiscal.
Mais un étranger peut devenir résident fiscal quand certains critères sont remplis. Il faut pour cela avoir eu une présence physique sur le territoire de 183 jours durant trois ans et de 31 jours de l’année en cours.
Il y aurait-il un lien avec le fait que la presse stipule que Mme Halliday ne pourra pas quitter les USA avant juin ?
Quant à Saint-Barth, c'est un paradis fiscal et sans droits de succession après cinq années de résidence et pour les biens achetés sur l'île.
Mais un autre fait est surprenant et ignoble. Si David et Laura ont été totalement reniés dans ce document, n’oublions pas que par voie de conséquence leur descendance aussi. Johnny aurait-il ainsi craché volontairement sur le sang pour sang ?

Quant aux deux petites filles qui ont été adoptées, s'il devait rester quelque chose de l’héritage, ou si elles n’en étaient pas elles aussi exclues, et si elles avaient des enfants, un jour ces derniers en seraient bénéficiaires à leur tour. Avec également tout ce qui a une valeur sentimentale, affective. De l'autre côté RIEN, NADA !
Il est donc incompréhensible qu’un tel transfert de patrimoine ait été envisagé, sauf comme pense la plupart des personnes, si l’idole des jeunes n’avait plus tous ses esprits mais que d’autres en avaient pour lui.
(Il est arrivé, et il arrivera encore, que des testaments olographes ne soient jamais portés à la connaissance de certains héritiers et que des faux fassent loi avec la complicité de notaires ou d'avocats véreux, mon cher Watson).
Cet étrange testament (non olographe) avec juste une signature en bas de celui-ci ne peut donc que choquer la très grande majorité du public qui a été pris à témoin.
Le dernier mis en ligne aujourd'hui le 22/2/2018, est olographe. Mais il n'est ni daté ni signé et n'a pas été donné dans son intégralité. Et chacun pourrait se dire que la suite pourrait être : née Boudou, le..., à ..., demeurant à..., et peut-être - en usufruit et … -
Pourquoi pas ? À moins que ce média ne se garde un autre scoop avec l'intégralité du document pour plus tard.

Source : @Le Point
Pour conclure, Johnny Halliday a toujours montré qu’il était très attaché à la France, à sa culture et à ses valeurs. Il n’est pas question ici de fiscalité, mais de racines, de pays de naissance. Pays ou résidait également son vrai public. Celui qui lui a permis d’amasser des fortunes.
Et ainsi soit-il ! Quand on pressent la fin on souhaite toujours rentrer chez soi et être entouré des siens et en paix avec eux en ayant apaisé toutes les tensions, les discordes. C'est l'union sacrée des derniers moments.
Alors pourquoi avoir rédigé ses dernières volontés dans un pays où il ne sentait pas chez lui et refuser à ses enfants d'assister leur père dans les derniers jours ?
N'oublions pas que Johnny avait aussi la possibilité de se faire soigner aux États-Unis par d'excellents oncologues et dans les meilleures cliniques.
Les brouilles et les fâcheries avec ses deux aînés ne sont pas non plus suffisantes dans notre culture pour légitimer un tel rejet. Surtout qu'aucun d'eux n'est un criminel. Une décision également très surprenante prise par un homme qui a été lui-même abandonné par son propre père.
C'est vrai, beaucoup de parents peuvent se fâcher ponctuellement avec un ou des enfants, d'autres souvent, surtout quand il y a remariage. Mais, heureusement, sans pour autant les rayer de leur mémoire posthume, les humilier, les renier, les déshériter.
« Aidez-la à tenir »
"L’Express affirme que Johnny aurait confié à « ses plus proches » : « Laetitia va prendre des seaux de merde sur la gueule. Aidez-la à tenir. »
Très bien ! Mais qu'ils se fassent connaître ses proches anonymes et David et Laura en prennent tout autant...
